Par Laurence Corroy , Université de Lorraine Si les adolescentes et adolescents se retrouvent confrontés de plus en plus précocement à de la pornographie en ligne, il leur est très difficile d’aborder le sujet avec des adultes. Retour sur une enquête de terrain alors que les éditeurs de sites sont sommés d’instaurer un contrôle d’âge pour l’accès à ces contenus sensibles. Dès que l’on parle des adolescents et de leurs relations au numérique, les débats se polarisent, sans qu’il y ait nécessairement le réflexe de recueillir leur témoignage. En recherche, il est pourtant extrêmement important de leur donner la parole, ce qui permet de mieux mesurer leur capacité d’analyse et de distance vis-à-vis des messages médiatiques. Dans le cadre de l’étude Sexteens , menée en Grand Est, nous avons rencontré plus d’une soixantaine d’adolescents pour évoquer avec eux les représentations de la sexualité et de l’amour dans les séries pour ados qu’ils regardent. Ces séries on...
Perdre ou se faire voler son téléphone portable - ce compagnon de tous les jours qui contient de plus en plus de données personnelles - n'est bien sûr jamais agréable. Mais, demain, ce ne sera peut-être plus une fatalité. Alors qu'en France, les vols de mobiles ont baissé, plusieurs sociétés travaillent à sécuriser les téléphones portables et leurs contenus. Des options « antivol » en quelque sorte qui exploitent plusieurs pistes.
Parce qu'il avait perdu deux portables, Sujit Jain, le PDG d'une jeune start up indienne récemment primée au salon américain Demo, a imaginé un logiciel révolutionnaire baptisé « Maverick Secure Mobile. »
Sirène non stop pour les portables volés
Installée sur le mobile et indétectable, cette application est capable de déclencher toute une série d'actions si une nouvelle carte SIM est insérée par le voleur : verrouillage du carnet d'adresse initial, renvoi sur un autre numéro de téléphone des numéros ou des textos composés par le voleur. Mieux encore, les propriétaires du téléphone volé ont la possibilité d'éteindre leur appareil à distance… ou de faire sonner une alarme stridente qui ne s'éteindra que lorsque la batterie sera épuisée ; alarme qui reprendra de plus belle si le voleur la recharge !
Une autre société, Yougetitback, propose à ceux qui se sont fait voler leur téléphone ou qui l'ont tout simplement perdu, de le localiser par GPS ou triangulation. Baptisé « Mobile SuperHero », ce logiciel permet, lui aussi de verrouiller à distance le portable.
Ces applications qui ne sont pour l'heure compatibles qu'avec certains modèles de mobiles, ne sont pas encore arrivées en France.
Dans l'Hexagone toutefois, les pouvoirs publics et les acteurs du secteur ont mis en place des actions de sensibilisation mais également, depuis 2003, un dispositif qui vise à rendre inutilisable les portables voler. Concrètement, les mobiles volés sont bloqués à distance à partir de leur numéro IMEI, un numéro de série unique pour chaque appareil. Tous les opérateurs français ont créé une base de donnée commune où sont enregistrés les numéros IMEI des mobiles qui ont été volés et pour lesquels une plainte a été déposée.
Ce double dispositif - sensibilisation et blocage des mobiles volés - a porté ses fruits au vu des chiffres communiqués par l'Association française des opérateurs mobiles (Afom), la Police et la Gendarmerie. Le nombre de vols pour 1 000 mobiles est passé de 4,4 en 2003 (185 000 mobiles volés) à 3,1 en 2007 (174 250 mobiles volés). Le recul des vols est constant malgré un parc qui est toujours en croissance et malgré l'attractivité des nouveaux mobiles multimédias.
Parce qu'il avait perdu deux portables, Sujit Jain, le PDG d'une jeune start up indienne récemment primée au salon américain Demo, a imaginé un logiciel révolutionnaire baptisé « Maverick Secure Mobile. »
Sirène non stop pour les portables volés
Installée sur le mobile et indétectable, cette application est capable de déclencher toute une série d'actions si une nouvelle carte SIM est insérée par le voleur : verrouillage du carnet d'adresse initial, renvoi sur un autre numéro de téléphone des numéros ou des textos composés par le voleur. Mieux encore, les propriétaires du téléphone volé ont la possibilité d'éteindre leur appareil à distance… ou de faire sonner une alarme stridente qui ne s'éteindra que lorsque la batterie sera épuisée ; alarme qui reprendra de plus belle si le voleur la recharge !
Une autre société, Yougetitback, propose à ceux qui se sont fait voler leur téléphone ou qui l'ont tout simplement perdu, de le localiser par GPS ou triangulation. Baptisé « Mobile SuperHero », ce logiciel permet, lui aussi de verrouiller à distance le portable.
Ces applications qui ne sont pour l'heure compatibles qu'avec certains modèles de mobiles, ne sont pas encore arrivées en France.
Dans l'Hexagone toutefois, les pouvoirs publics et les acteurs du secteur ont mis en place des actions de sensibilisation mais également, depuis 2003, un dispositif qui vise à rendre inutilisable les portables voler. Concrètement, les mobiles volés sont bloqués à distance à partir de leur numéro IMEI, un numéro de série unique pour chaque appareil. Tous les opérateurs français ont créé une base de donnée commune où sont enregistrés les numéros IMEI des mobiles qui ont été volés et pour lesquels une plainte a été déposée.
Ce double dispositif - sensibilisation et blocage des mobiles volés - a porté ses fruits au vu des chiffres communiqués par l'Association française des opérateurs mobiles (Afom), la Police et la Gendarmerie. Le nombre de vols pour 1 000 mobiles est passé de 4,4 en 2003 (185 000 mobiles volés) à 3,1 en 2007 (174 250 mobiles volés). Le recul des vols est constant malgré un parc qui est toujours en croissance et malgré l'attractivité des nouveaux mobiles multimédias.
Que faire après un vol ?
Au préalable, il faut noter et conserver le code IMEI, qui identifie chaque téléphone. Il apparaît sur l'écran lorsqu'on compose :
* # 0 6 #
Il est inscrit sous la batterie et sur l'étiquette du coffret d'emballage.
En cas de vol, bloquer à la fois sa ligne téléphonique et l'appareil volé :
- en appelant immédiatement le service client de son opérateur (pour le blocage de la ligne) ;
- en portant plainte, avec le code IMEI, auprès du service de police ou de gendarmerie le plus proche ;
- en envoyant par courrier une copie du récépissé ou du procès-verbal de la plainte au service client de son opérateur (pour le blocage du téléphone).