Jamais VivaTech n’avait autant misé sur l’intelligence artificielle : plus de 40 % des exposants présentaient cette année des solutions fondées sur des technologies d’IA, qu’elles soient génératives, prédictives, embarquées ou souveraines. L’AI Avenue, animée notamment par Salesforce, a vu défiler une foule dense autour des démonstrations de startups comme Buddyo, Vrai AI ou Next. Plusieurs annonces ont également rythmé ces quatre jours, à commencer par la création de “Mistral Compute” – une nouvelle infrastructure européenne de calcul IA lancée en partenariat entre NVIDIA et Mistral AI. Pour la première fois, le GTC Paris – grand-messe technologique de NVIDIA – s’est tenu dans le cadre de VivaTech, symbolisant la convergence des écosystèmes. Un carrefour mondial d’entrepreneuriat Avec plus de 14 000 jeunes pousses venues de 120 pays et 50 pavillons nationaux, VivaTech s’est imposé comme le cœur battant du capital-risque européen. Les investisseurs les plus influents (Accel, Sequo...
Perdre ou se faire voler son téléphone portable - ce compagnon de tous les jours qui contient de plus en plus de données personnelles - n'est bien sûr jamais agréable. Mais, demain, ce ne sera peut-être plus une fatalité. Alors qu'en France, les vols de mobiles ont baissé, plusieurs sociétés travaillent à sécuriser les téléphones portables et leurs contenus. Des options « antivol » en quelque sorte qui exploitent plusieurs pistes.
Parce qu'il avait perdu deux portables, Sujit Jain, le PDG d'une jeune start up indienne récemment primée au salon américain Demo, a imaginé un logiciel révolutionnaire baptisé « Maverick Secure Mobile. »
Sirène non stop pour les portables volés
Installée sur le mobile et indétectable, cette application est capable de déclencher toute une série d'actions si une nouvelle carte SIM est insérée par le voleur : verrouillage du carnet d'adresse initial, renvoi sur un autre numéro de téléphone des numéros ou des textos composés par le voleur. Mieux encore, les propriétaires du téléphone volé ont la possibilité d'éteindre leur appareil à distance… ou de faire sonner une alarme stridente qui ne s'éteindra que lorsque la batterie sera épuisée ; alarme qui reprendra de plus belle si le voleur la recharge !
Une autre société, Yougetitback, propose à ceux qui se sont fait voler leur téléphone ou qui l'ont tout simplement perdu, de le localiser par GPS ou triangulation. Baptisé « Mobile SuperHero », ce logiciel permet, lui aussi de verrouiller à distance le portable.
Ces applications qui ne sont pour l'heure compatibles qu'avec certains modèles de mobiles, ne sont pas encore arrivées en France.
Dans l'Hexagone toutefois, les pouvoirs publics et les acteurs du secteur ont mis en place des actions de sensibilisation mais également, depuis 2003, un dispositif qui vise à rendre inutilisable les portables voler. Concrètement, les mobiles volés sont bloqués à distance à partir de leur numéro IMEI, un numéro de série unique pour chaque appareil. Tous les opérateurs français ont créé une base de donnée commune où sont enregistrés les numéros IMEI des mobiles qui ont été volés et pour lesquels une plainte a été déposée.
Ce double dispositif - sensibilisation et blocage des mobiles volés - a porté ses fruits au vu des chiffres communiqués par l'Association française des opérateurs mobiles (Afom), la Police et la Gendarmerie. Le nombre de vols pour 1 000 mobiles est passé de 4,4 en 2003 (185 000 mobiles volés) à 3,1 en 2007 (174 250 mobiles volés). Le recul des vols est constant malgré un parc qui est toujours en croissance et malgré l'attractivité des nouveaux mobiles multimédias.
Parce qu'il avait perdu deux portables, Sujit Jain, le PDG d'une jeune start up indienne récemment primée au salon américain Demo, a imaginé un logiciel révolutionnaire baptisé « Maverick Secure Mobile. »
Sirène non stop pour les portables volés
Installée sur le mobile et indétectable, cette application est capable de déclencher toute une série d'actions si une nouvelle carte SIM est insérée par le voleur : verrouillage du carnet d'adresse initial, renvoi sur un autre numéro de téléphone des numéros ou des textos composés par le voleur. Mieux encore, les propriétaires du téléphone volé ont la possibilité d'éteindre leur appareil à distance… ou de faire sonner une alarme stridente qui ne s'éteindra que lorsque la batterie sera épuisée ; alarme qui reprendra de plus belle si le voleur la recharge !
Une autre société, Yougetitback, propose à ceux qui se sont fait voler leur téléphone ou qui l'ont tout simplement perdu, de le localiser par GPS ou triangulation. Baptisé « Mobile SuperHero », ce logiciel permet, lui aussi de verrouiller à distance le portable.
Ces applications qui ne sont pour l'heure compatibles qu'avec certains modèles de mobiles, ne sont pas encore arrivées en France.
Dans l'Hexagone toutefois, les pouvoirs publics et les acteurs du secteur ont mis en place des actions de sensibilisation mais également, depuis 2003, un dispositif qui vise à rendre inutilisable les portables voler. Concrètement, les mobiles volés sont bloqués à distance à partir de leur numéro IMEI, un numéro de série unique pour chaque appareil. Tous les opérateurs français ont créé une base de donnée commune où sont enregistrés les numéros IMEI des mobiles qui ont été volés et pour lesquels une plainte a été déposée.
Ce double dispositif - sensibilisation et blocage des mobiles volés - a porté ses fruits au vu des chiffres communiqués par l'Association française des opérateurs mobiles (Afom), la Police et la Gendarmerie. Le nombre de vols pour 1 000 mobiles est passé de 4,4 en 2003 (185 000 mobiles volés) à 3,1 en 2007 (174 250 mobiles volés). Le recul des vols est constant malgré un parc qui est toujours en croissance et malgré l'attractivité des nouveaux mobiles multimédias.
Que faire après un vol ?
Au préalable, il faut noter et conserver le code IMEI, qui identifie chaque téléphone. Il apparaît sur l'écran lorsqu'on compose :
* # 0 6 #
Il est inscrit sous la batterie et sur l'étiquette du coffret d'emballage.
En cas de vol, bloquer à la fois sa ligne téléphonique et l'appareil volé :
- en appelant immédiatement le service client de son opérateur (pour le blocage de la ligne) ;
- en portant plainte, avec le code IMEI, auprès du service de police ou de gendarmerie le plus proche ;
- en envoyant par courrier une copie du récépissé ou du procès-verbal de la plainte au service client de son opérateur (pour le blocage du téléphone).