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L’ADN synthétique, une révolution à venir pour le stockage de données

Par Patrick Dufour, Directeur Stratégie et alliances Le PEPR (programme et équipement prioritaire de recherche) exploratoire MoleculArXiv, piloté par le CNRS, développe de nouveaux dispositifs de stockage de données sur ADN. Son aboutissement marquera une sensationnelle innovation, répondant à de multiples points de blocage déjà pressants. Ce programme et équipement prioritaire de recherche est certainement un des plus importants à soutenir à ce jour. Une perspective prometteuse Personne n’est passé à côté des travaux de recherche scientifique sur les possibilités qu’offre l’ADN synthétique en matière de stockage de l’information. Le CNRS publie ses avancées régulièrement et il y a de quoi chanter tel le coq au petit matin si l’on en juge par les progrès manifestes des chercheurs en la matière. Il sera passionnant de suivre les résultats des très prochaines applications concrètes. Des partenariats avec des instituts français comme l’INA, la BNF ou des institutions européennes permettro

Télé analogique : c'est fini


La télé n'en finit pas de se conjuguer au numérique. Après le lancement, en 2005, de la télévision numérique terrestre (TNT) et ses 18 chaînes gratuites plébiscitées par les Français ; après le lancement, le 30 octobre dernier de la TNT haute définition (HD) avec les premiers programmes dans ce format sur TF1, France2, Canal +, Arte et M6, voilà que la télévision franchit une nouvelle étape ce samedi.

A 10 heures, Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, et Éric Besson, secrétaire d'État au développement de l'économie numérique déclencheront à Coulommiers (Seine-et-Marne) le compte à rebours pour le passage à la télévision 100 % numérique.
Aide financière

Concrètement, depuis les débuts de la télévision, les chaînes hertziennes diffusent leurs programmes par un signal analogique. Les ondes arrivent directement sur les antennes râteaux. Avec la TNT, le signal est numérisé, il est toujours capté par les antennes râteaux mais est ensuite décodé par un décodeur TNT (chaque téléviseur vendu depuis le 5 mars 2008 en est obligatoirement équipé). Les chaînes qui diffusent selon les deux méthodes vont progressivement abandonner la diffusion analogique. Décidée en 2007 par la loi Télévision du futur, cette petite révolution va s'étaler dans le temps et dans l'espace. L'extinction de la diffusion analogique se fera ainsi progressivement jusqu'au 30 novembre 2011 et elle se fera par région (celles de France 3).

Pour organiser ce passage de l'analogique au numérique un Groupement d'Intérêt Public dont les membres sont l'État et les chaînes historiques, a été créé. France télé numérique (FTM) a pour mission, d'informer le téléspectateur, de lui expliquer les procédures, de l'assister techniquement, de l'aider financièrement (un fonds de 83M€ a été prévu pour les ménages modestes).


L'État va aider les Français à passer au tout numérique

L'État a prévu 218 M€ et les chaînes historiques devraient apporter 120M€ de plus pour un « dispositif national d'accompagnement du public vers le tout numérique. » À partir du 31 mai 2009, une campagne nationale d'information débutera dans les médias et dans les rayons TV de la grande distribution. Un site internet (www.matelenumerique.fr) répond d'ores et déjà aux questions des Français, qui auront également à leur disposition un numéro de téléphone. Enfin des ambassadeurs du numérique (antennistes, etc.) accompagneront les personnes âgées ou handicapées. L'État a prévu 100M€ pour cela.

Si vous captez déjà la TNT, l'abandon de l'analogique ne changera rien pour vous. Si le 30 novembre 2011, votre zone n'est toujours pas couverte par la TNT, vous pourrez quand même en bénéficier, soit avec votre fournisseur d'accès à internet par ADSL, soit avec la solution TNTSat, qui se compose d'une parabole pointée sur le satellite Astra à 19.2°Est et d'un décodeur dédié).

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Par André Spicer, professeur en comportement organisationnel à la Cass Business School (City University of London) : Vous vous souvenez des bipeurs ? Ces appareils étaient utilisés largement avant l'arrivée massive des téléphones portables et des SMS. Si vous aviez un bipeur, vous pouviez recevoir des messages simples, mais vous ne pouviez pas répondre. Un des rares endroits où on peut encore en trouver aujourd’hui sont les hôpitaux. Le Service National de Santé au Royaume-Uni (National Health Service) en utilise plus de 130 000. Cela représente environ 10 % du nombre total de bipeurs présents dans le monde. Une récente enquête menée au sein des hôpitaux américains a révélé que malgré la disponibilité de nombreuses solutions de rechange, les bipeurs demeurent le moyen de communication le plus couramment utilisée par les médecins américains. La fin du bipeur dans les hôpitaux britanniques ? Néanmoins, les jours du bipeur dans les hôpitaux britanniques pourraient être compté

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