Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Si internet permet bien sûr de suivre en direct tous les développements de l'actualité relative à la Grippe A, notamment grâce aux sites web de l'OMS (www.who.int/fr) ou du ministère de la Santé (www.sante.gouv.fr), il permet aussi de décompresser. Ainsi, un site web a mis au point un jeu pour « combattre » le virus de la grippe porcine. Swine fighter, tiré du nom anglais de la gripper porcine (« swine flu »), accessible à l'adresse www.swinefighter.com consiste à vacciner le maximum de cochons verts volants à travers le monde. Lorsque la seringue du joueur parvient à les toucher, les porcs deviennent orange et le joueur marque un point. Il fait vacciner le maximum de cochons en un minimum de temps. Le jeu connaît un véritable succès et 7 millions de cochons ont été piqués…