En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
Après des années d'atermoiements et de rebondissements, la France aura donc bien un 4e opérateur de téléphonie mobile. L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a octroyé hier la 4e licence au groupe Iliad, propriétaire des fournisseurs d'accès à internet Free et Alice, et seul candidat en lice.
Pour l'Arcep et le gouvernement, l'arrivée d'un nouvel entrant - contestée par Orange, SFR et Bouygues qui ont déposé des recours devant le Conseil d'État - doit clairement faire baisser la facture mobile des Français, ce qu'espèrent aussi les associations de consommateurs. Un objectif partagé par le PDG de Free, Xavier Niel, qui depuis longtemps affirme qu'il divisera par deux la facture annuelle d'un foyer (soit 1 000 € d'économies). Free le trublion veut donc révolutionner le mobile comme il a révolutionné l'accès à internet. La box internet, le forfait tripleplay (internet, télé, téléphone fixe) à 29,90 €, c'est lui. Arrivant dans un marché très concurrentiel puisque 93 % des Français possèdent un mobile, Free compte sur sa base de 4,3 millions d'abonnés ADSL et sur sa capacité d'innovation pour proposer des forfaits à prix cassé et très orientés vers l'internet mobile, en pleine explosion. Reste que pour l'heure, Free, qui va mobiliser jusqu'à 1 milliard d'euros et promet de créer 10 000 emplois, s'engage dans une course de vitesse : bâtir en moins de deux ans un réseau mobile couvrant 25 % de la population, avec toute la problématique des antennes relais… Les premières offres de Free Mobile sont prévues à partir de l'été 2011 ; un délai dont vont profiter les 3 autres opérateurs pour toiletter leurs offres et se préparer à une guerre des prix.
Pour l'Arcep et le gouvernement, l'arrivée d'un nouvel entrant - contestée par Orange, SFR et Bouygues qui ont déposé des recours devant le Conseil d'État - doit clairement faire baisser la facture mobile des Français, ce qu'espèrent aussi les associations de consommateurs. Un objectif partagé par le PDG de Free, Xavier Niel, qui depuis longtemps affirme qu'il divisera par deux la facture annuelle d'un foyer (soit 1 000 € d'économies). Free le trublion veut donc révolutionner le mobile comme il a révolutionné l'accès à internet. La box internet, le forfait tripleplay (internet, télé, téléphone fixe) à 29,90 €, c'est lui. Arrivant dans un marché très concurrentiel puisque 93 % des Français possèdent un mobile, Free compte sur sa base de 4,3 millions d'abonnés ADSL et sur sa capacité d'innovation pour proposer des forfaits à prix cassé et très orientés vers l'internet mobile, en pleine explosion. Reste que pour l'heure, Free, qui va mobiliser jusqu'à 1 milliard d'euros et promet de créer 10 000 emplois, s'engage dans une course de vitesse : bâtir en moins de deux ans un réseau mobile couvrant 25 % de la population, avec toute la problématique des antennes relais… Les premières offres de Free Mobile sont prévues à partir de l'été 2011 ; un délai dont vont profiter les 3 autres opérateurs pour toiletter leurs offres et se préparer à une guerre des prix.