Par Laurence Corroy , Université de Lorraine Si les adolescentes et adolescents se retrouvent confrontés de plus en plus précocement à de la pornographie en ligne, il leur est très difficile d’aborder le sujet avec des adultes. Retour sur une enquête de terrain alors que les éditeurs de sites sont sommés d’instaurer un contrôle d’âge pour l’accès à ces contenus sensibles. Dès que l’on parle des adolescents et de leurs relations au numérique, les débats se polarisent, sans qu’il y ait nécessairement le réflexe de recueillir leur témoignage. En recherche, il est pourtant extrêmement important de leur donner la parole, ce qui permet de mieux mesurer leur capacité d’analyse et de distance vis-à-vis des messages médiatiques. Dans le cadre de l’étude Sexteens , menée en Grand Est, nous avons rencontré plus d’une soixantaine d’adolescents pour évoquer avec eux les représentations de la sexualité et de l’amour dans les séries pour ados qu’ils regardent. Ces séries on...
Aujourd'hui se déroule dans plus de 60 pays la 7e édition du « Safer Internet Day. » Cette initiative lancée par Insafe, le réseau européen des programmes de sensibilisation à un internet plus sûr, co-fondé par la Commission européenne avec des partenariats en Argentine, en Australie et aux États-Unis, vise à donner aux internautes, petits et grands, les moyens de profiter au mieux des opportunités d'internet tout en évitant ses risques potentiels. Cette année, le thème retenu concerne la gestion de son image personnelle en ligne autour du slogan « Tu publies ? Réfléchis. » Alors que le réseau social vedette Facebook vient de franchir les 400 millions d'utilisateurs et qu'un débat sur le droit à l'oubli numérique a été initié en France, il est devenu capital, pour les adolescents comme pour les adultes, de bien réfléchir aux traces qu'on laisse, volontairement ou non, sur internet.
« Tout en nous offrant de nouveaux modes d'expression personnelle et de nouvelles opportunités créatives, ces nouvelles technologies peuvent aussi être la source de situations embarrassantes, voire traumatisantes », explique l'association internet sans crainte, membre d'Insafe.
« Les photos que nous mettons en ligne restent en effet sur les réseaux et peuvent resurgir des années plus tard… Or, par exemple, une photo délirante d'une fête publiée aujourd'hui par un jeune sur internet peut s'avérer lourde de conséquence lors d'un entretien d'embauche des années plus tard. C'est pourquoi il est important d'apprendre aux enfants et aux adolescents d'une part à gérer de façon responsable leur propre identité en ligne afin de la maîtriser, et d'autre part à respecter le choix des autres, et de ne pas publier les informations et photos les concernant qu'ils ne souhaitent pas voir en ligne. »
L'association, qui a édité un guide à l'usage des parents, propose ainsi un jeu en ligne, « 2025 ex machina. » (www.2025exmachina.net). Destiné aux 12-16 ans, ce Serious Game produit par Tralalere incite les jeunes à porter un regard critique sur leurs différents usages d'internet fixe et mobile.
Enquête. Les jeunes accros des réseaux
Selon une enquête Opinion Matters pour l'éditeur de logiciel de sécurité Trend Micro, les principales informations partagées par les enfants sur le web sont relatives à leur adresse e-mail (67,5 %), leurs photos (43,7 %), leurs amis (34,7 %). Plus ils grandissent, plus ils partagent : entre 10 et 16 ans, la mise en ligne de photos progresse de 382 %. Et la mise en ligne de leur statut sur les réseaux sociaux (Facebook, MSN) en temps réel explose : +514 %. Si 49 % des enfants déclarent ne pas mettre en ligne d'informations que leurs parents ne souhaiteraient pas voir, cette proportion chute littéralement pour les plus âgés, puisque cela concerne 27 % des adolescents de 16 ans contre 74,7 % des enfants 10 ans. La majorité des enfants prend conseil auprès de leurs parents (67 %) ou de leurs amis (44 %) sur ce qu'il est sûr ou non de mettre en ligne. En revanche, dès qu'ils ont soufflé leur 15e bougie, ils privilégient leurs amis (61,5 % des 15 ans et 56,8 % des 16 ans), puis le web (16,2 %) pour se renseigner.
L'enquête complète : cliquez ici.
« Tout en nous offrant de nouveaux modes d'expression personnelle et de nouvelles opportunités créatives, ces nouvelles technologies peuvent aussi être la source de situations embarrassantes, voire traumatisantes », explique l'association internet sans crainte, membre d'Insafe.
« Les photos que nous mettons en ligne restent en effet sur les réseaux et peuvent resurgir des années plus tard… Or, par exemple, une photo délirante d'une fête publiée aujourd'hui par un jeune sur internet peut s'avérer lourde de conséquence lors d'un entretien d'embauche des années plus tard. C'est pourquoi il est important d'apprendre aux enfants et aux adolescents d'une part à gérer de façon responsable leur propre identité en ligne afin de la maîtriser, et d'autre part à respecter le choix des autres, et de ne pas publier les informations et photos les concernant qu'ils ne souhaitent pas voir en ligne. »
L'association, qui a édité un guide à l'usage des parents, propose ainsi un jeu en ligne, « 2025 ex machina. » (www.2025exmachina.net). Destiné aux 12-16 ans, ce Serious Game produit par Tralalere incite les jeunes à porter un regard critique sur leurs différents usages d'internet fixe et mobile.
Enquête. Les jeunes accros des réseaux
Selon une enquête Opinion Matters pour l'éditeur de logiciel de sécurité Trend Micro, les principales informations partagées par les enfants sur le web sont relatives à leur adresse e-mail (67,5 %), leurs photos (43,7 %), leurs amis (34,7 %). Plus ils grandissent, plus ils partagent : entre 10 et 16 ans, la mise en ligne de photos progresse de 382 %. Et la mise en ligne de leur statut sur les réseaux sociaux (Facebook, MSN) en temps réel explose : +514 %. Si 49 % des enfants déclarent ne pas mettre en ligne d'informations que leurs parents ne souhaiteraient pas voir, cette proportion chute littéralement pour les plus âgés, puisque cela concerne 27 % des adolescents de 16 ans contre 74,7 % des enfants 10 ans. La majorité des enfants prend conseil auprès de leurs parents (67 %) ou de leurs amis (44 %) sur ce qu'il est sûr ou non de mettre en ligne. En revanche, dès qu'ils ont soufflé leur 15e bougie, ils privilégient leurs amis (61,5 % des 15 ans et 56,8 % des 16 ans), puis le web (16,2 %) pour se renseigner.
L'enquête complète : cliquez ici.