Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Depuis le lundi 10 mai, la bataille des tablettes - qui permettent de surfer sur internet, regarder des vidéos, des photos, écouter de la musique, etc. - a franchi une nouvelle étape. Apple a, en effet, ouvert la réservation de son iPad sur son site internet à la France et à plusieurs autres pays d'Europe en vue d'une commercialisation le 28 mai. Les tarifs s'échelonnent de 499 € (modèle Wifi de 16 Go) à 799 € (modèle Wifi + 3G de capacité de 64 Go). Avec son iPad, déjà commercialisé aux États-Unis et dont il s'est vendu 1 million d'exemplaires depuis le 3 avril, la firme de Steve Jobs arrive sur un marché qui a longtemps fait figure d'Arlésienne pour le secteur informatique. Les « ardoises » électronique étaient un marché de niche, pour professionnels, trop chères et aux fonctionnalités limitées voire inadaptées.
Grâce à son expérience dans l'interface tactile avec l'iPhone, mais aussi avec le mode de commercialisation des chansons, films et applications à l'acte (iTunes), Apple part avec une longueur d'avance sur la concurrence, même si sa tablette est techniquement limitée (pas de port USB, ni de webcam).
Une concurrence qui, pour l'heure, s'inscrit dans le sillage d'Apple, sans savoir de quoi sera fait le marché. Afin d'y voir plus clair, Microsoft a renoncé à sa prometteuse tablette Courrier à double écran.
Et HP a lui aussi abandonné sa tablette Slate pourtant présentée comme le challenger de l'iPad. Fonctionnant sous Windows 7, la Slate pourrait toutefois réapparaître en tournant avec le système des smartphones Palm, rachetés par HP.
Malgré ces abandons, nombreux sont ceux qui veulent en découdre avec l'iPad. La tablette Joojoo (photo 2), créée par la société singapourienne Fusion Garage, ressemble beaucoup à l'iPad. L'écran est plus grand (12,1''), elle dispose d'un port USB, est compatible Flash mais n'est disponible qu'en Wifi (359 €).
WePad (photo 3) est un concept allemand qui fonctionne avec le système Androïd de Google. Doté d'un écran de 11,6'', d'un port USB et d'une webcam, cette tablette Wifi est très orientée vers la lecture de la presse grâce à des accords passés avec des éditeurs (450€.)
Le Français Archos, spécialiste des baladeurs, a lui décidé de casser les prix avec une tablette Wifi à 150€. Mais l'écran est petit (7'').
Dans les semaines à venir, ce sont les constructeurs informatiques (Samsung, Asus, etc.) et sans doute Google qui vont se lancer sur ce marché en devenir sur lequel règne en maître l'iPad.
Grâce à son expérience dans l'interface tactile avec l'iPhone, mais aussi avec le mode de commercialisation des chansons, films et applications à l'acte (iTunes), Apple part avec une longueur d'avance sur la concurrence, même si sa tablette est techniquement limitée (pas de port USB, ni de webcam).
Une concurrence qui, pour l'heure, s'inscrit dans le sillage d'Apple, sans savoir de quoi sera fait le marché. Afin d'y voir plus clair, Microsoft a renoncé à sa prometteuse tablette Courrier à double écran.
Et HP a lui aussi abandonné sa tablette Slate pourtant présentée comme le challenger de l'iPad. Fonctionnant sous Windows 7, la Slate pourrait toutefois réapparaître en tournant avec le système des smartphones Palm, rachetés par HP.
Malgré ces abandons, nombreux sont ceux qui veulent en découdre avec l'iPad. La tablette Joojoo (photo 2), créée par la société singapourienne Fusion Garage, ressemble beaucoup à l'iPad. L'écran est plus grand (12,1''), elle dispose d'un port USB, est compatible Flash mais n'est disponible qu'en Wifi (359 €).
WePad (photo 3) est un concept allemand qui fonctionne avec le système Androïd de Google. Doté d'un écran de 11,6'', d'un port USB et d'une webcam, cette tablette Wifi est très orientée vers la lecture de la presse grâce à des accords passés avec des éditeurs (450€.)
Le Français Archos, spécialiste des baladeurs, a lui décidé de casser les prix avec une tablette Wifi à 150€. Mais l'écran est petit (7'').
Dans les semaines à venir, ce sont les constructeurs informatiques (Samsung, Asus, etc.) et sans doute Google qui vont se lancer sur ce marché en devenir sur lequel règne en maître l'iPad.