Selon une étude exclusive menée par Preply et Censuswide, les réseaux sociaux modifient la manière dont les Français s’expriment. Fautes, anglicismes et familiarités progressent, surtout chez les jeunes générations, tandis que les plus âgés résistent davantage à cette mutation linguistique. Langage, syntaxe, orthographe : la conversation numérique a ses propres codes, et ils s’invitent désormais dans la vie quotidienne. C’est ce que révèle l’étude publiée par la plateforme d’apprentissage des langues Preply, menée avec l’institut Censuswide auprès de 1 500 Français. À la question simple — « Pensez-vous que les réseaux sociaux affectent votre langage ? » —, quatre Français sur dix répondent oui. Une donnée qui illustre la pénétration croissante du langage numérique dans la sphère personnelle comme professionnelle. Le premier constat de l’enquête est sans appel : 40 % des Français estiment que les réseaux sociaux influencent leur manière de parler ou d’écrire. Pour 23 % d’entre eux, cett...
Alors que le procureur de Nantes a annoncé vendredi 14 mai que le jeune homme de 21 ans mort en sortant de l'apéro géant de cette ville avait 2,40 g d'alcool dans le sang, la classe politique s'est saisie du phénomène de société que constitue la multiplication de ces rassemblements. rappelons que l'idée de départ est, à chaque fois, lancée depuis le réseau social Facebook avec un esprit de compétition entre villes. Jean-Marc Ayrault, maire PS de Nantes et chef de file des députés socialistes, a demandé au ministère de l'Intérieur d'organiser au plus vite « une concertation entre l'État, les mairies, les services de santé, etc. » Dans l'après-midi, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a effectivement annoncé la tenue d'une telle réunion la semaine prochaine. M. Ayrault espère que des solutions seront trouvées pour « casser la spirale » de ces apéros géants qui, comme autrefois les rave parties, n'ont pas d'organisateur clairement identifié.
Réguler ou interdire ?
C'est justement en prenant l'exemple des rave dont l'État a obtenu dans les années 90 qu'elles ne soient plus sauvages et disposent d'organisateurs déclarés que Nathalie Kociusko-Morizet, secrétaire d'État à l'Économie numérique, s'est prononcée vendredi contre une « interdiction générale des apéros géants. » La ministre, qui sait combien l'usage des réseaux sociaux est important notamment chez les étudiants, en appelle à la « responsabilité » des organisateurs et souhaite que l'État s'engage sur « le même genre de politique » que pour les rave. Les députés socialistes Claude Bartolone et Jean-Christophe Cambadélis ont, eux aussi, plaidé hier pour une régulation plutôt qu'une interdiction.
En attendant que la question soit tranchée, de nouveaux apéros sont sur le point de se tenir. Ceux d'Annecy et de Chambéry prévus ce week-end ont été interdits par arrêtés préfectoraux. Et même si de petites communes entrent dans la danse comme hier Gaillac, c'est la perspective de l'apéro parisien du 23 mai au Champs de Mars, baptisé « Record du plus grand apéro de France à Paris » qui inquiète les autorités.
Réguler ou interdire ?
C'est justement en prenant l'exemple des rave dont l'État a obtenu dans les années 90 qu'elles ne soient plus sauvages et disposent d'organisateurs déclarés que Nathalie Kociusko-Morizet, secrétaire d'État à l'Économie numérique, s'est prononcée vendredi contre une « interdiction générale des apéros géants. » La ministre, qui sait combien l'usage des réseaux sociaux est important notamment chez les étudiants, en appelle à la « responsabilité » des organisateurs et souhaite que l'État s'engage sur « le même genre de politique » que pour les rave. Les députés socialistes Claude Bartolone et Jean-Christophe Cambadélis ont, eux aussi, plaidé hier pour une régulation plutôt qu'une interdiction.
En attendant que la question soit tranchée, de nouveaux apéros sont sur le point de se tenir. Ceux d'Annecy et de Chambéry prévus ce week-end ont été interdits par arrêtés préfectoraux. Et même si de petites communes entrent dans la danse comme hier Gaillac, c'est la perspective de l'apéro parisien du 23 mai au Champs de Mars, baptisé « Record du plus grand apéro de France à Paris » qui inquiète les autorités.