L’appareil photo n’est pas mort, il a changé de forme. Longtemps compagnon de voyage ou de moments familiaux, le boîtier numérique classique s’est effacé sans bruit devant un rival inattendu : le téléphone portable. En une décennie, les usages se sont inversés et selon les dernières données de Photutorial, plus de 92 % des photographies prises en 2025 le sont avec un smartphone, contre à peine 7 % pour les appareils dédiés. Autrefois emblème de la maîtrise technique, l’appareil photo grand public n’est plus que l’ombre de lui-même et les ventes s’effondrent. Mais la photographie, elle, reste. C’est dans ce paysage transformé que s’inscrit l’ouvrage " Smart Photos " de Jo Bradford, publié aux éditions Eyrolles. Photographe de formation, militante de l’image populaire, l’autrice britannique entend répondre à un besoin clair : redonner du sens et de la méthode à ce geste devenu universel — prendre une photo avec son téléphone. La photographe entend expliquer ...
Alors que le procureur de Nantes a annoncé vendredi 14 mai que le jeune homme de 21 ans mort en sortant de l'apéro géant de cette ville avait 2,40 g d'alcool dans le sang, la classe politique s'est saisie du phénomène de société que constitue la multiplication de ces rassemblements. rappelons que l'idée de départ est, à chaque fois, lancée depuis le réseau social Facebook avec un esprit de compétition entre villes. Jean-Marc Ayrault, maire PS de Nantes et chef de file des députés socialistes, a demandé au ministère de l'Intérieur d'organiser au plus vite « une concertation entre l'État, les mairies, les services de santé, etc. » Dans l'après-midi, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a effectivement annoncé la tenue d'une telle réunion la semaine prochaine. M. Ayrault espère que des solutions seront trouvées pour « casser la spirale » de ces apéros géants qui, comme autrefois les rave parties, n'ont pas d'organisateur clairement identifié.
Réguler ou interdire ?
C'est justement en prenant l'exemple des rave dont l'État a obtenu dans les années 90 qu'elles ne soient plus sauvages et disposent d'organisateurs déclarés que Nathalie Kociusko-Morizet, secrétaire d'État à l'Économie numérique, s'est prononcée vendredi contre une « interdiction générale des apéros géants. » La ministre, qui sait combien l'usage des réseaux sociaux est important notamment chez les étudiants, en appelle à la « responsabilité » des organisateurs et souhaite que l'État s'engage sur « le même genre de politique » que pour les rave. Les députés socialistes Claude Bartolone et Jean-Christophe Cambadélis ont, eux aussi, plaidé hier pour une régulation plutôt qu'une interdiction.
En attendant que la question soit tranchée, de nouveaux apéros sont sur le point de se tenir. Ceux d'Annecy et de Chambéry prévus ce week-end ont été interdits par arrêtés préfectoraux. Et même si de petites communes entrent dans la danse comme hier Gaillac, c'est la perspective de l'apéro parisien du 23 mai au Champs de Mars, baptisé « Record du plus grand apéro de France à Paris » qui inquiète les autorités.
Réguler ou interdire ?
C'est justement en prenant l'exemple des rave dont l'État a obtenu dans les années 90 qu'elles ne soient plus sauvages et disposent d'organisateurs déclarés que Nathalie Kociusko-Morizet, secrétaire d'État à l'Économie numérique, s'est prononcée vendredi contre une « interdiction générale des apéros géants. » La ministre, qui sait combien l'usage des réseaux sociaux est important notamment chez les étudiants, en appelle à la « responsabilité » des organisateurs et souhaite que l'État s'engage sur « le même genre de politique » que pour les rave. Les députés socialistes Claude Bartolone et Jean-Christophe Cambadélis ont, eux aussi, plaidé hier pour une régulation plutôt qu'une interdiction.
En attendant que la question soit tranchée, de nouveaux apéros sont sur le point de se tenir. Ceux d'Annecy et de Chambéry prévus ce week-end ont été interdits par arrêtés préfectoraux. Et même si de petites communes entrent dans la danse comme hier Gaillac, c'est la perspective de l'apéro parisien du 23 mai au Champs de Mars, baptisé « Record du plus grand apéro de France à Paris » qui inquiète les autorités.