Selon la dernière étude Global Digital Trust Insights 2026 de PwC, l’intelligence artificielle s’impose comme levier majeur de défense numérique. Mais la majorité des organisations restent vulnérables, faute de compétences et de stratégie claire. Face à une intensification sans précédent des menaces numériques, les entreprises accélèrent leurs efforts pour renforcer leur sécurité. D’après l’édition 2026 de l’étude Global Digital Trust Insights menée par PwC, si 78 % des organisations dans le monde prévoient d’augmenter leur budget cybersécurité cette année, seules 6 % se déclarent pleinement prêtes à affronter une cyberattaque majeure. Un chiffre qui illustre le décalage entre les ambitions stratégiques et la réalité opérationnelle. L’intelligence artificielle est LA priorité L’intelligence artificielle s’impose désormais comme LA priorité absolue des investissements cyber : 36 % des entreprises interrogées prévoient d’y consacrer une part croissante de le...
Après le scandale des écoutes à grande échelle des télécommunications des Européens par la NSA, l'agence nationale de sécurité des Etats-Unis, la protection de la vie privée et des données personnelles est devenue un enjeu majeur où les divergences de vues quant au prochain règlement européen sur les télécoms sont de plus en plus nombreuses.
Parmi ces divergences, la façon dont le règlement et la directve vont se mettre en place. Certains sont partisans d'un accord bilatéral UE-Etat-Unis, la plupart des sociétés internet traitant des données personnelles étant américaines. D'autres estiment au contraire que le règlement et la directive doivent être élaborés par l'Europe d'abord, et plus particulièrement par le Parlement Européen.
L'eurodéputée PS du Sud-Ouest Françoise Castex est naturellement de ceux-là, qui vient de demander "la suspension des négociations TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership) tant que le paquet données personnelles voté par le Parlement européen n'aura pas été adopté par les 28". Les accords douaniers bilatéraux actuellement en cours de renégociation pourraient, en effet, comprendre un volet sur les données personnelles, potentiellement moins contraignant que ce qu'espèrent les défenseurs européens de la vie privée. Une inquiétude corroborée par les circonstances de la signature d'un accord douanier entre l'UE et le Canada le 18 octobre : une semaine après sa signature, cet accord n'a toujours pas été rendu public, laissant craindre que les positions européennes aient été édulcorées.
Pour l'eurodéputée socialiste,"ce sont les mêmes États qui freinent des deux pieds l'adoption d'une nouvelle législation sur les données personnelles et qui veulent par ailleurs accélérer les négociations avec les USA. Ce n'est pas avec les États-Unis que les 28 doivent négocier la protection des données personnelles des Européens, c'est avec le Parlement européen." Et Mme Castex de rappeler que la Commission Liberté civile du Parlement européen s'est exprimée le 21 octobre dernier à l'unanimité pour une législation plus protectrice en matière de données à caractère personnel.
Pour l'heure les négociatons entre les Etats-Unis et l'Europe doivent reprendre à Bruxelles le 11 novembre et jusqu'au 15 novembre. Elles reprendront ensuite à Washington à la mi-décembre.
