Par Kathleen Desveaud , Kedge Business School L’intelligence artificielle promet un soulagement face à l’ennui des tâches répétitives au travail, mais son usage excessif pourrait entraîner une déqualification progressive et une nouvelle forme de frustration professionnelle. Entre automatisation bénéfique et risque de « travail zombie », comment faire de l’IA un allié du développement des compétences plutôt qu’une source d’appauvrissement cognitif ? L’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur les métiers est un sujet majeur , qui a été traité dans de nombreuses études . Si la question de la disparition des emplois retient souvent l’attention, une autre question de fond mérite d’être considérée : comment ces technologies transforment et transformeront-elles concrètement le quotidien, les compétences et la motivation des travailleurs ? L’IA, un remède contre l’ennui au travail ? L’IA est parfois présentée comme un parfait remède a...
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La ville connectée ou smart city, l'un des thèmes de Futurapolis 2014 |
Entre la conférence internationale sur le graphène, ce nouveau matériau révolutionnaire, qui a réuni cette semaine quelque 700 chercheurs, et la Mêlée numérique qui rassemblera les 27 et 28 mai les pointures régionales du secteur high-tech, Futurapolis viendra, la semaine prochaine du 15 au 17 mai conforter l’image de Toulouse comme capitale des savoirs et de l’innovation.
L’électricité en fil rouge
Pour la troisième édition de ce grand rendez-vous de prospective, impulsé par Le Point soutenu par La Dépêche du Midi, c’est le thème de l’électricité qui a été retenu. Un fil rouge intéressant, car entre l’émerveillement de nos ancêtres devant la fée électricité et les batteries des voitures hybrides d’aujourd’hui, c’est bel et bien toute l’histoire des sciences et de ses conséquences qui vont se décliner durant ces trois jours. Conséquences politiques, économiques, industrielles, sociales, environnementales, sociétales ou encore urbaines : l’électricité est, d’évidence, le carburant des innovations de notre époque. Pour aborder tous ces aspects, près de 170 intervenants prestigieux venus du monde entier seront présents à Toulouse. Scientifiques de renom et notamment des laboratoires toulousains, écrivains, chercheurs, décideurs politiques, entrepreneurs, etc. répondront, à travers des ateliers, conférences-débats et tables rondes, aux questions qui sous-tendent les grands dossiers du moment : « le principe de précaution, ennemi ou progrès ? » ; « Jusqu’où ira le smartphone ? » ; « Transition énergétique : pourquoi ça coince ? » ; « Demain, des cœurs artificiels ? » ; « L’addiction numérique, le mal du XXIe siècle ? » ; « Les médias du futur ont-ils une âme ? » « Vieillir à domicile : le modèle français ? » ; etc.
Enfin, l’un des temps forts de Futurapolis 2014 sera la conférence donnée jeudi 15 mai à 20 heures en la basilique Saint-Sernin par l’écrivain américain Ken Follet. L’auteur des « Pilliers de l a Terre », évoquera « l’innovation au temps des cathédrales. » L’occasion de montrer combien des siècles avant notre ère numérique, l’innovation était déjà le moteur qui faisait avancer l’humanité.
Un grand débat européen avec « La Dépêche »
Parce que l’innovation est aussi un enjeu politique et qu’elle se joue à l’échelle du continent, La Dépêche du Midi organise un grand débat entre les principaux candidats aux élections européennes du 25 mai. Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Gérard Onesta (Europe écologie), Virginie Rozière (PRG-PS), Louis Aliot (Front national) et Robert Rochefort (L’Alternative) participeront à notre table ronde « Européennes 2014 : comment innover en politique ? »