Une nouvelle étude commandée par Alteryx , la plateforme d'IA pour l'analyse d'entreprise en France, révèle que les organisations ne sont pas prêtes à tirer parti de l'IA générative en raison de leurs données. Le rapport " Data Stack Evolution : Legacy Challenges and AI Opportunities", qui a interrogé 3 100 leaders mondiaux de l'informatique, a mis en évidence des obstacles qui empêchent le déploiement réussi de l'IA générative, notamment la gestion des piles de données, la stratégie technologique et les cultures d'entreprise. Un manque de confiance envers les piles de données L’étude souligne un décalage important entre la confiance que les responsables informatiques mondiaux accordent à leurs données et la réalité de leurs piles de données. En France, alors que 43% des répondants qualifient la maturité de leurs données comme étant "bonne" ou "avancée" et que 68% ont confiance dans leurs données, un cinquième a tout de même évo
Homo numericus
Côté grand public, le constat est sans appel. « Nous n’avons jamais été autant connectés », explique Édouard Forzy, délégué général de la Mêlée, l’association organisatrice qui fédère quelque 550 acteurs de l’économie numérique. Le citoyen de 2014 est clairement un homo numericus comme l’ont baptisé les organisateurs. Un homme connecté à ses proches, ses amis, ses collègues, son entreprise, sa ville, qui définit clairement de nouveaux usages, de nouvelles pratiques, une nouvelle citoyenneté.
De l’autre côté, il y a les créateurs. Start-ups, laboratoires de recherche, grandes entreprises de l’informatique, du spatial, etc. Et c’est peu dire que ce secteur pèse : Midi-Pyrénées est la seconde région française derrière l’Ile-de-France dans le secteur de l’informatique, de l’électronique et des télécommunications. Plus de 34 000 emplois et 2,5 milliards de chiffre d’affaires qui font du secteur le second pôle derrière l’aéronautique.
French tech Toulouse
Jusqu’à présent, ces acteurs étaient au pire dispersés et isolés, au mieux rassemblés dans plusieurs organismes plus ou moins concurrents. Dans les deux cas, le manque de visibilité était patent. Cela pourrait toutefois bien changer avec une initiative qui vient de voir le jour pour fédérer tout le monde : French tech Toulouse, qui a vu le jour dans le cadre de l’initiative French tech, lancée par l’ancienne ministre de l’économie numérique Fleur Pellerin.
« L’objectif de French tech Toulouse est de faire partie des 4-5 villes qui auront le label Métropoles French tech » résume Jean-Pierre Bayol, directeur de Digital place. « Cela permettra de montrer que Toulouse compte au plan national sur le numérique », rajoute Édouard Forzy, qui a donc concocté un programme 2014 pour que la Mêlée numérique explore toute la palette des compétences régionales.