Après un accord de spectre de 17 milliards de dollars, Elon Musk projette de transformer Starlink en opérateur sans fil capable de connecter directement chaque smartphone à sa constellation de satellites. Un bouleversement qui questionne la souveraineté numérique européenne et l’avenir des télécommunications terrestres. Le fantasque milliardaire Elon Musk se lance dans un nouveau projet qui pourrait bouleverser l’écosystème mondial des télécommunications. SpaceX, maison-mère de la constellation de satellites Starlink, a, en effet, acquis cette semaine auprès d’EchoStar des droits de spectre sans fil pour 17 milliards de dollars. Cet accord offre à l’entreprise l’accès aux fréquences AWS-4 et H-block, situées entre 1,9 GHz et 2 GHz. Elon Musk y voit la clé pour faire de Starlink non plus un fournisseur d’accès Internet par satellite, mais un opérateur mondial capable de connecter directement les smartphones. La fin des zones blanches Le projet repose sur une idée radicale : c...
Homo numericus
Côté grand public, le constat est sans appel. « Nous n’avons jamais été autant connectés », explique Édouard Forzy, délégué général de la Mêlée, l’association organisatrice qui fédère quelque 550 acteurs de l’économie numérique. Le citoyen de 2014 est clairement un homo numericus comme l’ont baptisé les organisateurs. Un homme connecté à ses proches, ses amis, ses collègues, son entreprise, sa ville, qui définit clairement de nouveaux usages, de nouvelles pratiques, une nouvelle citoyenneté.
De l’autre côté, il y a les créateurs. Start-ups, laboratoires de recherche, grandes entreprises de l’informatique, du spatial, etc. Et c’est peu dire que ce secteur pèse : Midi-Pyrénées est la seconde région française derrière l’Ile-de-France dans le secteur de l’informatique, de l’électronique et des télécommunications. Plus de 34 000 emplois et 2,5 milliards de chiffre d’affaires qui font du secteur le second pôle derrière l’aéronautique.
French tech Toulouse
Jusqu’à présent, ces acteurs étaient au pire dispersés et isolés, au mieux rassemblés dans plusieurs organismes plus ou moins concurrents. Dans les deux cas, le manque de visibilité était patent. Cela pourrait toutefois bien changer avec une initiative qui vient de voir le jour pour fédérer tout le monde : French tech Toulouse, qui a vu le jour dans le cadre de l’initiative French tech, lancée par l’ancienne ministre de l’économie numérique Fleur Pellerin.
« L’objectif de French tech Toulouse est de faire partie des 4-5 villes qui auront le label Métropoles French tech » résume Jean-Pierre Bayol, directeur de Digital place. « Cela permettra de montrer que Toulouse compte au plan national sur le numérique », rajoute Édouard Forzy, qui a donc concocté un programme 2014 pour que la Mêlée numérique explore toute la palette des compétences régionales.