Les cybercriminels agissent en bandes très organisées, et surtout très modulables. Dan Asaki, Unsplash , CC BY Par Jean-Yves Marion , Université de Lorraine Europol vient d’ annoncer le démantèlement d’un groupe de rançongiciels en Ukraine . Dans leur forme la plus basique, ces cyberattaques bloquent les systèmes informatiques et exfiltrent les données de la victime, promettant de les restituer contre rançon. Ainsi, en août 2022, une cyberattaque attribuée au rançongiciel LockBit a paralysé le centre hospitalier sud-francilien en exfiltrant 11 Gigaoctets de données de patients et d’employés. L’hôpital a dû fonctionner en « mode dégradé » pendant plusieurs mois, avec les dossiers médicaux inaccessibles et des appareils de soin inutilisables. En juillet 2023, c’est le port de Nagoya, l’un des plus importants du Japon, qui a été obligé de s’arrêter pendant deux jours à cause d’un rançongiciel. De l’exfiltration des données à leur revente sur des marc
Le moteur de recherche de Microsoft, Bing, commence à appliquer le « droit à l'oubli » prescrit par l'arrêt de la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE) : certains internautes qui ont demandé la suppression de résultats de recherche les concernant ont reçu une réponse.
Suite à l'arrêt de la CJUE du 13 mai dernier, Bing avait publié son formulaire de droit à l'oubli mi-juillet. 4 mois après la publication de son formulaire, le moteur de recherche répond aux internautes.
Reputation VIP, grâce à Forget.me son service d'aide au droit à l'oubli, a détecté les premiers refus du moteur de Microsoft.
699 demandes de désindexation sur Bing ont été réalisées via Forget.me depuis le 23 juillet, ce qui représente 2 362 URLs. A ce jour, 79 demandes ont fait l'objet d'une réponse de Bing.
Bing représente 22% des demandes envoyées via Forget.me depuis le 23 juillet, 78% des demandes étant destinées à Google. Il est également intéressant de remarquer qu'en moyenne les utilisateurs soumettent moins d'URLs par demande à Bing qu'a Google : 3,4 sur Bing contre 9,1 sur Google.