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Avec « Osez l’IA », la France veut transformer l’intelligence artificielle en levier concret pour ses entreprises

En annonçant le plan national « Osez l’IA » ce 1er juillet, Clara Chappaz, ministre déléguée à l’Intelligence artificielle et au Numérique, n’a pas déclenché une révolution, mais acté une inflexion majeure : celle du passage à l’échelle. La France s’était dotée, dès 2018, d’une stratégie nationale ambitieuse issue du rapport Villani, posant les bases d’un écosystème de recherche performant, d’un financement public structurant et d’une régulation éthique. Une décennie plus tard, avec 1 000 start-up dans le domaine, un supercalculateur de pointe (Jean Zay) et des leaders comme Mistral AI, le socle est posé. Mais l’adoption reste lacunaire. En 2025, seules 13 % des PME utilisent réellement une solution IA. Le plan « Osez l’IA » veut inverser cette tendance. Ce plan s’inscrit dans le sillage de France 2030, qui a déjà engagé plus de 2,5 milliards d’euros pour soutenir l’intelligence artificielle. Il s’appuie également sur les enseignements du rapport de Bpifrance Le Lab (« L’IA dans les PM...

La TIC Valley devient IOT Valley et se spécialise dans l'internet des objets



Du côté des pépinières d'entreprises numériques toulousaines, ça bouge. Alors que Digital place tiendra son Innovation IT DAy ce 3 juin, la TIC Valley évolue et change de nom pour devenir IOT Valley. IOT ? Comme Internet of things, l'internet des objets, un domaine en pleine expansion qui dispose de quelques belles dans la région comme INTESENS, Axible Technologies, Connit et bien sûr SIGFOX, la startup qui monte et qui a séduit Anne Lauvergeon, l'ancienne patronne d'Arev qui est à la tête de son conseil d'administration.

Après trois ans d'existece, la TIC Valley se transforme donc IOT Valley."D’ambition internationale, cette spécialisation est une évidence à l’heure du tout connecté. Ancrée et reconnue dans le domaine, l’IOT Valley ne se veut pas juste vitrine de bonnes pratiques et simple pool d’expertises ; elle se veut également actrice du mouvement", expliquent les responsables de l'IOT Valley, qui citent l'exemple d'INTESENS, startup spécialisée dans la maintenance connectée; L'IOT Valley a servi d'accélérateur et aujourd'hui cette jeune pousse travaille avec un grand groupe partenaire, SNCF.

Le Connected Camp

Mais la TIC Valley n'a pas fait que changer de nom, elle a initié une nouvelle structure innovante. "Consciente des problématiques liées à l’Internet des Objets, des processus d’industrialisation lourds et complexes mais également de la nécessité vitale de mettre en relation les startups et les Grands Comptes, IOT Valley inaugure Le Connected Camp, son accélérateur de startups spécialisé dans l’IOT Industry en partenariat avec SIGFOX et des Grands Groupes Industriels."

"Équipé d’un labo, entouré d’experts à la fois business et techniques, mais également de
partenaires B to B de renoms, le programme de 8 mois a pour but de passer du simple
prototype au prototype industrialisable avec des contrats B to B à la sortie de la période
d’incubation", détaille les responsables qui lanceront la première saison de ce Connected Camp en janvier 2016.

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Le bipeur des années 80 plus efficace que le smartphone ?

Par André Spicer, professeur en comportement organisationnel à la Cass Business School (City University of London) : Vous vous souvenez des bipeurs ? Ces appareils étaient utilisés largement avant l'arrivée massive des téléphones portables et des SMS. Si vous aviez un bipeur, vous pouviez recevoir des messages simples, mais vous ne pouviez pas répondre. Un des rares endroits où on peut encore en trouver aujourd’hui sont les hôpitaux. Le Service National de Santé au Royaume-Uni (National Health Service) en utilise plus de 130 000. Cela représente environ 10 % du nombre total de bipeurs présents dans le monde. Une récente enquête menée au sein des hôpitaux américains a révélé que malgré la disponibilité de nombreuses solutions de rechange, les bipeurs demeurent le moyen de communication le plus couramment utilisée par les médecins américains. La fin du bipeur dans les hôpitaux britanniques ? Néanmoins, les jours du bipeur dans les hôpitaux britanniques pourraient être compté...

Quelle technologie choisir pour connecter les objets ?

Par Frédéric Salles, Président et co-fondateur de Matooma   En 2021, le nombre total d'objets connectés utilisés atteindra les 25 milliards selon Gartner. Il est ainsi légitime de se demander quelles sont les technologies principales permettant de connecter les objets, et quelle pourrait être celle la plus adaptée pour sa solution. Un projet de vidéosurveillance par exemple n'aura absolument pas les mêmes besoins qu'un projet basé sur le relevé de température au milieu du désert. Ainsi pour trouver la meilleure connectivité pour son objet, de nombreuses questions peuvent se poser : mon objet fonctionne-t-il sur batterie ou est-il alimenté ? Mon objet restera-t-il statique ou sera-t-il mobile ?  Mon objet est-il susceptible d'être dans un endroit difficile d'accès ou enterré ? A quelle fréquence mes données doivent-elles remonter ? Etc. Voici les différentes solutions actuellement disponibles sur le marché. Courte distance : RFID/Bluetooth/WiFi La RFID (Ra...

La fin du VHS

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