Après les journées européennes du patrimoine, la fête de la science figure en bonne place dans l’agenda des Français. Cette année la 32e édition de cette manifestation populaire lancée en 1991 par Hubert Curien, se tient partout en France du 6 au 16 octobre et notamment en Occitanie où, du pic du Midi au CNES, du Cirad de Montpellier à l’oncopole ou à Météo-France, les lieux de sciences ne manquent pas. Dans notre région, plus de 600 animations gratuites seront mises en place par 500 porteurs de projets sous la houlette d’Instant Science. En partenariat avec la Région Occitanie, l’association orchestre les 13 coordinations départementales qui organisent les animations, tables rondes, conférences, ateliers découverte, visites de laboratoires et rencontres avec des chercheurs pour le grand public et les scolaires. « En 2022, près de 64 000 visiteurs dont près de 29 000 scolaires et plus de 35 000 visiteurs grand public ont répondu présents en Occitanie » se félicite Johan Langot, dir
L'Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a donné son feu vert à la commercialisation d'un médicament créé avec une imprimante 3D. Une technique qui pourrait révolutionner la façon de soigner.
Jusqu'à présent, l'utilisation d'imprimantes en trois dimensions (3D) dans le domaine médical ne concernait que la fabrication de prothèses. Un nouveau cap vient d'être franchi cette semaine, qui pourrait bien révolutionner la façon de soigner.
Pour la première fois, en effet, la Food and Drug Administration (FDA, les autorités sanitaires américaines), vient de donner leur feu vert à la commercialisation d'un médicament créé par une imprimante 3D.
De nombreux avantages
Le Spritam, un médicament du laboratoire Aprecia Pharmaceuticals contre les crises d'épilepsie, pourra donc être produit à base de molécules assemblées par une imprimante 3D à partir du début de l'année prochaine, grâce à la technologie ZipDose. Concrètement, les molécules se trouveront sous forme de poudre vendue en pharmacie. Le patient va pouvoir ensuite utiliser cette poudre pour imprimer chez lui ses propres comprimés avec son imprimante 3D, pilotée depuis son ordinateur par un logiciel spécifique paramétré par son médecin. L'imprimante fabriquera le comprimé en tablettes, en déposant la poudre en couche de fines pellicules.
Ce procédé révolutionnaire présente plusieurs avantages. Le premier est que le patient disposera de comprimés dont la posologie sera spécifiquement adaptée à son cas. L'impression 3D permet, en effet, de réaliser un dosage beaucoup plus précis dans la constitution de la pilule où il peut y avoir jusqu'à 1 000 milligrammes de lévétiracétam, le principe actif.
Le second avantage tient à la structure même du médicament bio-imprimé. Au contraire des médicaments classiques, le médicament imprimé présente une structure poreuse qui le rend plus facile à avaler, ce qui permet à son principe actif – le lévétiracétam – d'agir plus rapidement dans l'organisme. Une rapidité primordiale pour traiter les crises d'épilepsies.
«Ces cinquante dernières années, nous avons fabriqué des tablettes en usine avant de les envoyer aux hôpitaux, mais pour la première fois cette méthode signifie que nous pouvons en produire au plus près des besoins des patients», s'est réjoui le professeur Mohamed Albed Alhnan de l'University of Central Lancashire à Preston au Royaume-Uni, interrogé par la BBC. Ce médecin-chercheur est un pionnier de l'impression 3D médicale puisqu'il avait testé en novembre dernier un système de filaments médicament-polymère pour imprimante 3D. «Le système inventé peut fournir aux institutions médicales de nouvelles options et maintenir la posologie tout en ajustant avec précision la dose avec un logiciel simple d'utilisation, ce qui est aujourd'hui coûteux et nécessite un personnel expérimenté et des installations spécialisées. Finalement, nous espérons voir notre système chez les patients qui ont besoin de changer en permanence leur dose quotidienne», expliquait alors le médecin qui prévoyait une arrivée de cette technique pour le grand public dans les 10 ans.
Le laboratoire Aprecia Pharmaceuticals a donc raccourci ces délais et promet d'ores et déjà d'appliquer sa technologie pour produire d'autres médicaments.
Jusqu'à présent, l'utilisation d'imprimantes en trois dimensions (3D) dans le domaine médical ne concernait que la fabrication de prothèses. Un nouveau cap vient d'être franchi cette semaine, qui pourrait bien révolutionner la façon de soigner.
Pour la première fois, en effet, la Food and Drug Administration (FDA, les autorités sanitaires américaines), vient de donner leur feu vert à la commercialisation d'un médicament créé par une imprimante 3D.
De nombreux avantages
Le Spritam, un médicament du laboratoire Aprecia Pharmaceuticals contre les crises d'épilepsie, pourra donc être produit à base de molécules assemblées par une imprimante 3D à partir du début de l'année prochaine, grâce à la technologie ZipDose. Concrètement, les molécules se trouveront sous forme de poudre vendue en pharmacie. Le patient va pouvoir ensuite utiliser cette poudre pour imprimer chez lui ses propres comprimés avec son imprimante 3D, pilotée depuis son ordinateur par un logiciel spécifique paramétré par son médecin. L'imprimante fabriquera le comprimé en tablettes, en déposant la poudre en couche de fines pellicules.
Ce procédé révolutionnaire présente plusieurs avantages. Le premier est que le patient disposera de comprimés dont la posologie sera spécifiquement adaptée à son cas. L'impression 3D permet, en effet, de réaliser un dosage beaucoup plus précis dans la constitution de la pilule où il peut y avoir jusqu'à 1 000 milligrammes de lévétiracétam, le principe actif.
Le second avantage tient à la structure même du médicament bio-imprimé. Au contraire des médicaments classiques, le médicament imprimé présente une structure poreuse qui le rend plus facile à avaler, ce qui permet à son principe actif – le lévétiracétam – d'agir plus rapidement dans l'organisme. Une rapidité primordiale pour traiter les crises d'épilepsies.
«Ces cinquante dernières années, nous avons fabriqué des tablettes en usine avant de les envoyer aux hôpitaux, mais pour la première fois cette méthode signifie que nous pouvons en produire au plus près des besoins des patients», s'est réjoui le professeur Mohamed Albed Alhnan de l'University of Central Lancashire à Preston au Royaume-Uni, interrogé par la BBC. Ce médecin-chercheur est un pionnier de l'impression 3D médicale puisqu'il avait testé en novembre dernier un système de filaments médicament-polymère pour imprimante 3D. «Le système inventé peut fournir aux institutions médicales de nouvelles options et maintenir la posologie tout en ajustant avec précision la dose avec un logiciel simple d'utilisation, ce qui est aujourd'hui coûteux et nécessite un personnel expérimenté et des installations spécialisées. Finalement, nous espérons voir notre système chez les patients qui ont besoin de changer en permanence leur dose quotidienne», expliquait alors le médecin qui prévoyait une arrivée de cette technique pour le grand public dans les 10 ans.
Le laboratoire Aprecia Pharmaceuticals a donc raccourci ces délais et promet d'ores et déjà d'appliquer sa technologie pour produire d'autres médicaments.
Déjà utilisé pour les prothèses
L'impression 3D en milieu médical est déjà utilisée pour créer des prothèses et implants comme des hanches artificielles, des prothèses dentaires ou encore des appareils auditifs personnalisés en fonction de la morphologie des patients. Les chirurgiens orthopédistes ont été les premiers à bénéficier d'implants imprimés en 3D, utilisant des matériaux biocompatibles. Un progrès rendu possible grâce aux avancées en imagerie médicale 3D.