Dans un contexte où la société française prend de plus en plus conscience de son empreinte numérique, l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) et l'Agence de la transition écologique (ADEME) viennent de franchir un pas décisif. Ces deux institutions ont annoncé ce jeudi 12 décembre la création d'un observatoire des impacts environnementaux du numérique, une initiative qui promet de révolutionner notre compréhension des enjeux écologiques liés aux technologies de l'information. Cette plateforme, fruit d'une collaboration initiée en 2020 à la demande des ministères de la Transition écologique et de l'Économie, vise à devenir une référence incontournable en matière de données fiables sur l'empreinte environnementale du numérique. "L'observatoire a vocation à constituer une plateforme de référence en matière de données fiables et sourcées sur les impacts environnementaux du numériqu...
Avec une progression du chiffre d’affaires de 14% en France en 2015 (11,5% en 2014), soit une croissance plus forte qu’aux Etats-Unis (+12%), la part du marché d’Internet sur l’ensemble des ventes représente 8%, se rapprochant ainsi de la tendance du géant américain (10% de part de marché). Facteur important, ce marché est de plus en plus fortement tiré par les TPE/ PME, qui bénéficient et utilisent maintenant les mêmes outils que les grands e-commerçants.
Le e-Commerce est une activité de plus en plus rentable en 2015 pour 40% marchands (+10 points par rapport à 2014), 75% étant rentables ou à l’équilibre.
Les e-commerçants sont les champions de l’exportation
Selon la Direction Générale du Trésor, 12% des PME en France exportent, alors que 55% des e-commerçants vendent à l’international, soit une proportion 4,5 fois plus élevée.
Ils exportent principalement dans les pays frontaliers et pas seulement francophones comme la Belgique (73%), mais aussi, malgré les challenges de la langue, de la logistique et du marketing, en Espagne (39%), au Royaume-Uni (36%), en Allemagne (35%) et dans les autres pays de l’Union Européenne (47%). Le e-Commerce est ainsi un secteur qui permet de dynamiser les exportations françaises.
Le e-Commerce 1ère source de création d’emplois en France en 2016 ?
13% des e-commerçants ont embauché en 2015 (7% en 2014) ; tandis que les perspectives d’embauches sont encore plus favorables pour 2016, avec 21% des sites marchands qui prévoient des recrutements.
La hausse des embauches et des prévisions d’embauches confirment aussi que le e-Commerce est une activité en forte croissance et rentable.
Les e-commerçants profitent pleinement du potentiel du BtoB
La part des e-commerçants qui vendent aux professionnels s’accroit d’année en année, avec un total de 53% qui vendent aux professionnels en 2015 (49% en 2014) : 8% ont un site dédié à la vente aux professionnels et 45% vendent à la fois en BtoB et en BtoC (40% en 2014). Les e-commerçants BtoC, plus rôdés aux questions e-commerce, profitent pleinement du potentiel du BtoB dans le développement de leur stratégie commerciale.
L’e-Commerce, une formidable source d’opportunité pour des ventes hors ligne
75% des sites marchands ont généré des ventes hors ligne. L’impact des ventes en ligne sur les magasins physiques continue de progresser (+12 points par rapport à 2014). 63% des propriétaires de boutiques et de sites marchands bénéficient d’un impact positif de leur site marchand vers leur point de vente.
Commerce connecté : tous les canaux de vente sont exploités
Places de marchés, comparateurs de prix, réseaux sociaux et m-Commerce, tous les outils du commerce connecté sont utilisés pas les e-commerçants.
83% des sites e-Commerce utilisent les réseaux sociaux dans un but professionnel, avec près de la totalité sur Facebook (92%), loin devant Google+ et Twitter (27%), tandis qu’Instagram fait son entrée au classement avec déjà 5% d’utilisateurs.
29% des e-commerçants vendent sur les places de marché (26% en 2014) dont 86% vendent sous leur propre marque / enseigne.
Pour satisfaire les nouvelles attentes des consommateurs, les e-commerçants continuent à adopter massivement le mobile (82% en 2015, 72% en 2014), 78% enregistrant au moins une vente sur mobile (71% en 2014). Les phablettes sont aujourd’hui un outil naturel pour acheter en ligne.
Le portrait des e-commerçants TPE/PME
Le monde physique continue à être séduit par le e-commerce : 28% des e-commerçants sont des commerçants de proximité (25% en 2014). La part des pure-players reste stable à 40%, portée par le dynamisme de l’entreprenariat.
Les e-commerçants sont toujours majoritairement installés dans les communes rurales de moins de 20 000 habitants (stable à 56%). On note néanmoins une légère remontée des agglomérations de plus de 100 000 habitants (23% en 2015, 20% en 2014). Les commerçants implantés dans les grandes villes bénéficiant du e-Commerce pour dynamiser leur activité.
Si en moyenne, les femmes représentent de 25 à 30% des dirigeants TPE/PME, elles sont plus fortement représentées dans le e-Commerce avec 36%.
Concernant les tranches d’âge, les 35-49 ans (43%), sont suivis par les 50-64 ans (35%) puis par les 25-34 ans (16%).
Motivations et freins pour se lancer dans l’e-Commerce
Quant aux motivations pour créer son site e-Commerce, élargir sa zone de chalandise et améliorer sa visibilité (46% chacun) sont les deux principales motivations des e-commerçants, avant même l’augmentation du chiffre d’affaires.
Au contraire, les freins auxquels pensent les e-commerçants avant de se lancer dans le e-Commerce sont le manque de compétences (32%) et de temps (27%), alors que la concurrence sur le web n’est plus un sujet particulier. Les coûts et les délais pour atteindre la rentabilité ne sont plus les freins principaux.
« Cette année encore les TPE/PME surperforment la croissance du e-Commerce qui reste un marché en forte croissance avec +14% de CA. Notre étude démontre que les e-commerçants se professionnalisent et deviennent des champions du commerce. Ils exportent, vendent en BtoB, génèrent plus de ventes hors ligne grâce à leur site et développent une stratégie de marque. Une maturité qui leur permet de s’inscrire dans une croissance durable et de prévoir d’embaucher fortement en 2016, » s’exprime Marc Schillaci, PDG d’Oxatis.