Jamais VivaTech n’avait autant misé sur l’intelligence artificielle : plus de 40 % des exposants présentaient cette année des solutions fondées sur des technologies d’IA, qu’elles soient génératives, prédictives, embarquées ou souveraines. L’AI Avenue, animée notamment par Salesforce, a vu défiler une foule dense autour des démonstrations de startups comme Buddyo, Vrai AI ou Next. Plusieurs annonces ont également rythmé ces quatre jours, à commencer par la création de “Mistral Compute” – une nouvelle infrastructure européenne de calcul IA lancée en partenariat entre NVIDIA et Mistral AI. Pour la première fois, le GTC Paris – grand-messe technologique de NVIDIA – s’est tenu dans le cadre de VivaTech, symbolisant la convergence des écosystèmes. Un carrefour mondial d’entrepreneuriat Avec plus de 14 000 jeunes pousses venues de 120 pays et 50 pavillons nationaux, VivaTech s’est imposé comme le cœur battant du capital-risque européen. Les investisseurs les plus influents (Accel, Sequo...
![]() |
Le Vizir, cheval de Napoléon, en 1825, anonyme, coll. musée de l’Armée © Paris, musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Pascal Segrette. |
Le financement participatif (ou crowdfunding) a le vent en poupe que ce soit pour lancer de nouveaux produits chez Kickstarter, Indigogo, sponsoriser des sportifs chez Sponsorise.me, ou des artistes chez MyMajorCompany, ou participer à des projets chez le Toulousain WiSEED.
Il donne parfois lieu à d'étonnant projet comme celui que porte en ce moment le musée de l'Armée des Invalides. La prestigieuse institution organise, en effet, une opération de financement participatif pour la restauration du seul cheval naturalisé de Napoléon 1er, sur la plateforme Ulule.
"A ce jour, plus de la moitié de l'objectif a été d'ores et déjà atteint et la collecte, ouverte à tous, se poursuit jusqu'au 8 juin 2016. Elle devrait permettre de restaurer le cheval sous les yeux du public, dans les salles d'exposition de Louis XIV à Napoléon III, avant son installation au sein d'une nouvelle vitrine dans ces salles", explique le musée ce vendredi 20 mai.
Le musée de l'Armée explique aussi pourquoi il a lancé le 9 mai une telle opération. "Le musée de l’Armée a de nombreuses collections (500 000 pièces conservées) ainsi qu’un patrimoine architectural important. Ses besoins en financements sont nombreux et incessants : la participation de généreux donateurs, passionnés par l’Empereur, fans de chevaux ou tout simplement touchés par la nécessité de conserver des traces historiques d’un des plus grands personnages français, permettra d’en faire encore plus pour mettre en valeur ce patrimoine. Le crowdfunding permet via une plate-forme spécialisée de collecter des fonds de manière sécurisée et en bénéficiant d’une exposition maximale sur internet."
Jusqu’au 8 juin 2016, chacun peut offrir un don, à partir de 5€. L’objectif est de récolter un minimum de 15 000€ pour financer le travail de restauration du cheval, dont le montant représente près de 20% du montant global de l’opération de sauvegarde.