Par Frederic Alexandre , Inria Un des problèmes que l’IA n’a toujours pas résolu aujourd’hui est d’associer des symboles – des mots par exemple – à leur signification, ancrée dans le monde réel – un problème appelé l’ « ancrage du symbole » . Par exemple, si je dis : « le chat dort sur son coussin car il est fatigué », la plupart des êtres humains comprendra sans effort que « il » renvoie à « chat » et pas à « coussin ». C’est ce qu’on appelle un raisonnement de bon sens. En revanche, comment faire faire cette analyse à une IA ? La technique dite de « plongement lexical » , si elle ne résout pas tout le problème, propose cependant une solution d’une redoutable efficacité. Il est important de connaître les principes de cette technique, car c’est celle qui est utilisée dans la plupart des modèles d’IA récents, dont ChatGPT… et elle est similaire aux techniques utilisées par Cambridge Analytica par exemple. Le plongement lexical, ou comment les systèmes d’intelligence artificielle
Peut-on révolutionner la messagerie instantanée ? Peut-on concurrencer les mastodontes que sont Facebook Messenger, Whatsapp, iMessage . Oui répond la jeune start-up PitPut qui se lance sur ce marché très concurrentiel avec une innovation : la messagerie réellement instantanée. C'est-à-dire que lorsque l'on est dans une discussion textuelle, en lieu et place des trois points de suspension ou de la phrase "est en train d'écrire" qui s'affichent lorsque l'interlocueur est en train de rédiger sa réponse, on voit avec PitPut les caractères s'afficher au fur et à mesure...
"Il s'agit de la première application de chat permettant de recréer des conversations comme à l'oral", explique les trois fondateurs. Le trio d'entrepreneurs est composé de Manuel Munz, ancien élève de l’école Polytechnique et de l’Ecole Nationale d’Administration; producteur de films (La Vérité si je mens 1,2,3…) ; de Xavier Fischer, ancien élève de l’école Centrale Paris, de retour de San Francisco après le rachat par Apple début 2016 de la start-up Emotient dans laquelle il officiait ; et de Simon Kemoun, ancien business intelligence analyst chez tiangi.com a Pekin mais aussi chez Hearst Magazine à Londres.