Accéder au contenu principal

Les entreprises ne sont pas prêtes à réussir le déploiement de l’IA générative

Une nouvelle étude commandée par Alteryx , la plateforme d'IA pour l'analyse d'entreprise en France, révèle que les organisations ne sont pas prêtes à tirer parti de l'IA générative en raison de leurs données. Le rapport " Data Stack Evolution : Legacy Challenges and AI Opportunities", qui a interrogé 3 100 leaders mondiaux de l'informatique, a mis en évidence des obstacles qui empêchent le déploiement réussi de l'IA générative, notamment la gestion des piles de données, la stratégie technologique et les cultures d'entreprise. Un manque de confiance envers les piles de données L’étude souligne un décalage important entre la confiance que les responsables informatiques mondiaux accordent à leurs données et la réalité de leurs piles de données. En France, alors que 43% des répondants qualifient la maturité de leurs données comme étant "bonne" ou "avancée" et que 68% ont confiance dans leurs données, un cinquième a tout de même évo

BikePredict : l'application prédictive gratuite pour les VélôToulouse


Lauréate du prix Le Monde-Smart Cities en mai 2016, la start-up bordealaise Qucit, spécialisée dans l'intelligence artificielle et l'analyse prédictive de données pour la mobilité urbaine, lance BikePredict, une application destinée aux utilisateurs de vélos en libre-service, à Toulouse.

BikePredict est la première application prédictive pour les vélos en Libre Service et permet de connaître, jusqu'à 45 minutes à l'avance, les stations où l’on est sûr de trouver un vélo ou une borne disponible pour raccrocher son vélo. BikePredict fonctionne aussi pour les voyages en groupe. Par exemple, si vous voyagez à 3 amis, renseignez cette information et BikePredict détermine alors les stations dans lesquelles vous avez le plus de chances de trouver 3 vélos ou 3 bornes disponibles. Et ce toujours jusqu'à 45 minutes en avance. Lorsqu'il y a un risque que la station soit vide ou pleine, BikePredict l'estime aussi précisément que possible pour laisser l’utilisateur décider de tenter sa chance ou non. Cette application est dans la continuité du “VCub Predict” lancé à Bordeaux en 2014 et intégré à l’application “La Bonne Station” de Keolis.

« Qucit collecte actuellement les données d’usage de vélos en libre-service dans 500 villes du monde. Cela nous permet d’entraîner nos modèles de machine learning et d’augmenter leur intelligence. Nous pouvons proposer ce même type d’application à tout opérateur ou ville qui a mis en place des systèmes de vélos en libre-service. Nos services aident les villes et les opérateurs de transport à planifier et à exploiter les infrastructures urbaines. C’est pourquoi nous avons choisi d’étendre notre offre à toute la France pour que tous les utilisateurs de vélos en libre-service bénéficient du confort de nos prévisions. » précise Raphaël Cherrier, président et fondateur de Qucit.

L’application “BikePredict Vélib” est déjà disponible pour les mobiles Apple et Android.

Lancée en février dernier, BikePredict étoffe le nombre de villes couvertes :
- Amiens (Le Velam)
- Avignon (Vélopop, Velopop)
- Belfort (Le Vélo Libre-Service/Optymo)
- Besançon (Vélocité, Velocite)
- Bordeaux (Vcub, V3)- Caen (V'éol, Veol)
- Calais (Vél'in, Velin)
- Cergypontoise (Velo2)
- Clermont-Ferrand (C.Vélo, cvelo)
- Créteil (Cristolib)
- Dijon (Vélodi, Velodi)
- Dunkirk (Dk'vélo, Dkvelo)
- Grenoble (Métrovélo, Metrovelo)
- La Rochelle (Yélo, Yelo)
- Lille (V'Lille, Vlille)
- Lyon (Vélo’V, VeloV)
- Marseille (Le Vélo)
- Montpellier (Vélomagg’)- Mulhouse (Vélocité)
- Nancy (Vélostan’Lib, Velostan, Velostanlib)
- Nantes (Bicloo)
- Orléans (Vélo'+)
- Paris (Vélib, Velib)
- Pau (Idecycle)
- Perpignan (BIP!)
- Rennes (Le Vélo Star)
- Rouen (Cy'Clic, Cyclic)
- Saint-Étienne (Vélivert, Velivert)
- Toulouse (Vélôtoulouse)- Vannes (Vélocéa, Velocea)
- Valence (Libélo, Libelo)

Posts les plus consultés de ce blog

Le bipeur des années 80 plus efficace que le smartphone ?

Par André Spicer, professeur en comportement organisationnel à la Cass Business School (City University of London) : Vous vous souvenez des bipeurs ? Ces appareils étaient utilisés largement avant l'arrivée massive des téléphones portables et des SMS. Si vous aviez un bipeur, vous pouviez recevoir des messages simples, mais vous ne pouviez pas répondre. Un des rares endroits où on peut encore en trouver aujourd’hui sont les hôpitaux. Le Service National de Santé au Royaume-Uni (National Health Service) en utilise plus de 130 000. Cela représente environ 10 % du nombre total de bipeurs présents dans le monde. Une récente enquête menée au sein des hôpitaux américains a révélé que malgré la disponibilité de nombreuses solutions de rechange, les bipeurs demeurent le moyen de communication le plus couramment utilisée par les médecins américains. La fin du bipeur dans les hôpitaux britanniques ? Néanmoins, les jours du bipeur dans les hôpitaux britanniques pourraient être compté

Comment les machines succombent à la chaleur, des voitures aux ordinateurs

  La chaleur extrême peut affecter le fonctionnement des machines, et le fait que de nombreuses machines dégagent de la chaleur n’arrange pas les choses. Afif Ramdhasuma/Unsplash , CC BY-SA Par  Srinivas Garimella , Georgia Institute of Technology et Matthew T. Hughes , Massachusetts Institute of Technology (MIT) Les humains ne sont pas les seuls à devoir rester au frais, en cette fin d’été marquée par les records de chaleur . De nombreuses machines, allant des téléphones portables aux voitures et avions, en passant par les serveurs et ordinateurs des data center , perdent ainsi en efficacité et se dégradent plus rapidement en cas de chaleur extrême . Les machines génèrent de plus leur propre chaleur, ce qui augmente encore la température ambiante autour d’elles. Nous sommes chercheurs en ingénierie et nous étudions comment les dispositifs mécaniques, électriques et électroniques sont affectés par la chaleur, et s’il est possible de r

Midi-Pyrénées l’eldorado des start-up

Le mouvement était diffus, parfois désorganisé, en tout cas en ordre dispersé et avec une visibilité et une lisibilité insuffisantes. Nombreux sont ceux pourtant qui, depuis plusieurs années maintenant, ont pressenti le développement d’une économie numérique innovante et ambitieuse dans la région. Mais cette année 2014 pourrait bien être la bonne et consacrer Toulouse et sa région comme un eldorado pour les start-up. S’il fallait une preuve de ce décollage, deux actualités récentes viennent de l’apporter. La première est l’arrivée à la tête du conseil de surveillance de la start-up toulousaine Sigfox , spécialisée dans le secteur en plein boom de l’internet des objets, d’Anne Lauvergeon, l’ancien sherpa du Président Mitterrand. Que l’ex-patronne du géant Areva qui aurait pu prétendre à la direction de grandes entreprises bien installées, choisisse de soutenir l’entreprise prometteuse de Ludovic Le Moan , en dit long sur le changement d’état d’esprit des élites économiques du pay

La fin du VHS

La bonne vieille cassette VHS vient de fêter ses 30 ans le mois dernier. Certes, il y avait bien eu des enregistreurs audiovisuels avant septembre 1976, mais c’est en lançant le massif HR-3300 que JVC remporta la bataille des formats face au Betamax de Sony, pourtant de meilleure qualité. Ironie du sort, les deux géants de l’électronique se retrouvent encore aujourd’hui face à face pour déterminer le format qui doit succéder au DVD (lire encadré). Chassée par les DVD ou cantonnée au mieux à une petite étagère dans les vidéoclubs depuis déjà quatre ans, la cassette a vu sa mort programmée par les studios hollywoodiens qui ont décidé d’arrêter de commercialiser leurs films sur ce support fin 2006. Restait un atout à la cassette VHS: l’enregistrement des programmes télé chez soi. Las, l’apparition des lecteurs-enregistreurs de DVD et, surtout, ceux dotés d’un disque dur, ont sonné le glas de la cassette VHS, encombrante et offrant une piètre qualité à l’heure de la TNT et des écrans pl

Ce que les enfants comprennent du monde numérique

  Par  Cédric Fluckiger , Université de Lille et Isabelle Vandevelde , Université de Lille Depuis la rentrée 2016 , il est prévu que l’école primaire et le collège assurent un enseignement de l’informatique. Cela peut sembler paradoxal : tous les enfants ne sont-ils pas déjà confrontés à des outils numériques, dans leurs loisirs, des jeux vidéos aux tablettes, et, dans une moindre mesure, dans leur vie d’élève, depuis le développement des tableaux numériques interactifs et espaces numériques de travail ? Le paradoxe n’est en réalité qu’apparent. Si perdure l’image de « natifs numériques », nés dans un monde connecté et donc particulièrement à l’aise avec ces technologies, les chercheurs ont montré depuis longtemps que le simple usage d’outils informatisés n’entraîne pas nécessairement une compréhension de ce qui se passe derrière l’écran. Cela est d’autant plus vrai que l’évolution des outils numériques, rendant leur utilisation intuitive, a conduit à masquer les processus in

De quoi l’inclusion numérique est-elle le nom ?

Les professionnels de l'inclusion numérique ont pour leitmotiv la transmission de savoirs, de savoir-faire et de compétences en lien avec la culture numérique. Pexels , CC BY-NC Par  Matthieu Demory , Aix-Marseille Université (AMU) Dans le cadre du Conseil National de la Refondation , le gouvernement français a proposé au printemps 2023 une feuille de route pour l’inclusion numérique intitulée « France Numérique Ensemble » . Ce programme, structuré autour de 15 engagements se veut opérationnel jusqu’en 2027. Il conduit les acteurs de terrain de l’inclusion numérique, notamment les Hubs territoriaux pour un numérique inclusif (les structures intermédiaires ayant pour objectif la mise en relation de l’État avec les structures locales), à se rapprocher des préfectures, des conseils départementaux et régionaux, afin de mettre en place des feuilles de route territoriales. Ces documents permettront d’organiser une gouvernance locale et dé