Par Laurence Corroy , Université de Lorraine Si les adolescentes et adolescents se retrouvent confrontés de plus en plus précocement à de la pornographie en ligne, il leur est très difficile d’aborder le sujet avec des adultes. Retour sur une enquête de terrain alors que les éditeurs de sites sont sommés d’instaurer un contrôle d’âge pour l’accès à ces contenus sensibles. Dès que l’on parle des adolescents et de leurs relations au numérique, les débats se polarisent, sans qu’il y ait nécessairement le réflexe de recueillir leur témoignage. En recherche, il est pourtant extrêmement important de leur donner la parole, ce qui permet de mieux mesurer leur capacité d’analyse et de distance vis-à-vis des messages médiatiques. Dans le cadre de l’étude Sexteens , menée en Grand Est, nous avons rencontré plus d’une soixantaine d’adolescents pour évoquer avec eux les représentations de la sexualité et de l’amour dans les séries pour ados qu’ils regardent. Ces séries on...
Lancé en 2015, le déploiement du nouveau compteur communicant Linky dans les 35 millions de foyers français suscite toujours une vive polémique que ce soit sur les ondes qui poseraient problème à certaines personnes ou sur les données collectées.
Ce mardi 27 mars, la Présidente de la CNIL (Commission national de l'informatique et des libertés) vient de mettre en demeure la société Direct Energie "en raison d’une absence de consentement à la collecte des données de consommation issues du compteur communicant Linky." La CNIL demande à la socoété de "se conformer à la loi dans un délai de trois mois."
Données collectées sans consentement
"A l’occasion de l’installation du compteur communicant Linky, la société a demandé au gestionnaire du réseau de distribution, la société ENEDIS, de lui transmettre les données de ses clients correspondant à leur consommation journalière d’électricité ainsi que les données de consommation à la demi-heure. Ces données ne peuvent cependant être recueillies qu’après avoir obtenu le consentement des personnes concernées", observe la CNIL, qui avait décidé en octobre 2016 et février 2018 de diligenter des contrôles afin de s’assurer de la conformité de ce dispositif à la loi Informatique et Libertés de 1978.
Ce sont ces contrôles ont conduit à constater un manquement concernant le consentement à la collecte des données de consommations quotidiennes.