Par Kathleen Desveaud , Kedge Business School L’intelligence artificielle promet un soulagement face à l’ennui des tâches répétitives au travail, mais son usage excessif pourrait entraîner une déqualification progressive et une nouvelle forme de frustration professionnelle. Entre automatisation bénéfique et risque de « travail zombie », comment faire de l’IA un allié du développement des compétences plutôt qu’une source d’appauvrissement cognitif ? L’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur les métiers est un sujet majeur , qui a été traité dans de nombreuses études . Si la question de la disparition des emplois retient souvent l’attention, une autre question de fond mérite d’être considérée : comment ces technologies transforment et transformeront-elles concrètement le quotidien, les compétences et la motivation des travailleurs ? L’IA, un remède contre l’ennui au travail ? L’IA est parfois présentée comme un parfait remède a...
Les Français sont de plus en plus accros aux vidéos à la demande selon une étude publiée ce mardi 6 mars par Médiamétrie. "En 2017, 37% des internautes de 6 ans et plus déclarent avoir fait appel au moins une fois à un service de VOD (Video On Demand - location ou achat de vidéo à l’acte) ou avoir déjà utilisé – en étant abonné ou non – une offre de SVOD (Subscription Video On Demand - Service de vidéos à la demande par abonnement). C’est 11 points de plus qu’en 2016", explique Médiamétrie, précisant que "29% des internautes déclarent avoir acheté une vidéo ou utilisé un service de SVOD au mois une fois au cours des 12 derniers mois. Avec 20% d’internautes utilisateurs, la SVOD contribue fortement à cette dynamique".
Alors que plusieurs plateformes se sont lancées dernièrement comme Amazon Prime, et que d'autres pourraient se lancer en France comme l'américain Julu, Médiamétrie note que "malgré l’arrivée de nouveaux entrants reconnus, on note une stabilité de la notoriété des services : 37% des internautes citent spontanément le nom d’une plateforme de VOD ou SVOD."
"Les VODistes sont en général sur-équipés en écrans et sur-abonnés à des offres payantes. Ils ont par ailleurs une pratique très régulière d’autres activités audiovisuelles comme le cinéma, ou le visionnage de vidéos en tout genre (gratuite/payante sur internet, DVD, enregistrées voire piratées).
Plateformes : +13% en un an
25% des internautes se déclarent actuellement utilisateurs de SVOD, soit une progression de 13 points en un an.
Le profil des SVODistes s’élargit avec la diffusion progressive des usages dans la population. Comptant davantage de femmes, il s’agit d’un public hyper-connecté et plus abonné à une chaine payante que l’ensemble des internautes. Il présente également une affinité forte avec les pratiques vidéos, quel que soit l’écran utilisé. Enfin, la SVOD est un service qui se partage. 3 personnes en moyenne déclarent en effet utiliser un même service de SVOD au sein du foyer.
L'engouement pour les séries
Les SVODistes de 15 ans et plus sont particulièrement "série-addicts" avec de véritables pratiques boulimiques : 92% regardent plusieurs épisodes à la suite et 83% pratiquent le « Binge watching ». Au total ce sont plus de 11 séries différentes qui sont regardées en moyenne par utilisateur chaque année, dont plus de 7 qui le sont sur une plateforme en exclusivité.
Par ailleurs, les accros aux séries ont intégré dans leurs pratiques l’ensemble des fonctionnalités disponibles sur les plateformes avec, en tête, la reprise de lecture, l’accès multi-écrans et le partage de comptes.