Dans un contexte où la société française prend de plus en plus conscience de son empreinte numérique, l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) et l'Agence de la transition écologique (ADEME) viennent de franchir un pas décisif. Ces deux institutions ont annoncé ce jeudi 12 décembre la création d'un observatoire des impacts environnementaux du numérique, une initiative qui promet de révolutionner notre compréhension des enjeux écologiques liés aux technologies de l'information. Cette plateforme, fruit d'une collaboration initiée en 2020 à la demande des ministères de la Transition écologique et de l'Économie, vise à devenir une référence incontournable en matière de données fiables sur l'empreinte environnementale du numérique. "L'observatoire a vocation à constituer une plateforme de référence en matière de données fiables et sourcées sur les impacts environnementaux du numériqu...
Par Avira, société éditrice de solutions de sécurité
L'âge fait toute la différence en matière de politique de mot de passe. Des études révèlent que les Millennials, qui sont nés avec le numérique, sont bien plus mauvais que leurs aînés, plus conservateurs et moins à l'aise avec la technologie, au niveau de leurs mots de passe. Est-ce bien vrai ? Tout dépend comment vous interprétez les données.
Des données récemment recueillies par IBM Security indiquent que l'âge a un impact notable sur la gestion basique des mots de passe. En bref, plus l'on est jeune, moins l'on a tendance à avoir de bonnes pratiques en matière de mots de passe, sauf deux exceptions intéressantes.
Plus vous êtes jeunes, plus vous êtes susceptible d'adopter les pratiques suivantes :
- Utiliser moins de mots de passe
- Utiliser des mots de passe moins complexes, avec un mélange de caractères, de symboles et de majuscules.
Ah la folie de la jeunesse et la sagesse de l'âge !
De prime abord, il semble que la jeunesse ferme complètement les yeux sur les risques d'usurpation d'identité et les dommages causés par la perte ou le vol d'un mot de passe. Les données montrent que les plus jeunes utilisent moins de mots de passe et ont plus tendance que leurs aînés à réutiliser des mots de passe entre comptes.La jeune génération Z (âgée de 18 à 24 ans) utilise en moyenne 5 mots de passe, seuls 39 % d'entre eux créent des mots de passe complexes et 42 % réutilisent les mots de passe entre leurs différents comptes. Recycler des mots de passe simples entre comptes est la recette d'une catastrophe.
Comparons cela à la tranche d'âge des 55 ans et plus, qui possèdent en moyenne 12 mots de passe dans leurs activités quotidiennes. Près de la moitié de ces seniors, 49 % pour être exact, font l'effort de créer un mot de passe complexe et seuls 31 % déclarent réutiliser des mots de passe entre les comptes.
Les Millennials, légèrement plus âgés que la génération Z, se trouvent quasiment au même niveau en matière de sécurité que les plus jeunes, nettement en dessous de la génération de 55 ans et plus. Selon IBM, seuls 42 % utilisent des mots de passe complexes (7 points de pourcentage de moins que la tranche d'âge 55 ans et +). Une proportion importante, 41 %, réutilise le même mot de passe plusieurs fois (10 points de pourcentage de plus que les 55 ans et +). Première génération à être née avec le numérique, les Millennials devraient être au courant des notions de base sur la sécurité des mots de passe.
La vitesse et le côté pratique l'emportent (généralement) sur la sécurité
Plus l'on est jeune, plus l'on a tendance à sacrifier la sécurité pour davantage de rapidité et de facilité, un fait qui ne surprendra pas les parents. Inversement, quand on prend de l'âge, on a moins tendance à vouloir remplacer la sécurité par la facilité.
Cependant, les jeunes générations ne sont pas complètement perdues côté sécurité. Elles devancent leurs aînés sur les deux derniers points intéressants :
Les jeunes sont plus susceptibles d'utiliser un gestionnaire de mots de passe.
Ils ont davantage confiance dans l'utilisation de l'authentification biométrique comme l'empreinte digitale ou le scan de la rétine.
Alors que 36 % d'entre eux utilisent un gestionnaire de mots de passe, la génération Z devance la population globale de 10 points de pourcentage dans l'adoption de cette technologie. Un gestionnaire de mots de passe réunit le meilleur des deux mondes en vous faisant gagner du temps (vous n'avez plus qu'à vous souvenir d'un seul mot de passe maître) et en améliorant considérablement la sécurité de vos comptes. C'est un grand pas en avant. L'utilisation d'un gestionnaire de mots de passe pourrait expliquer le fait que cette tranche d'âge utilise cinq mots de passe en moyenne contre les 12 utilisés par les 55 ans et +.
Les plus jeunes ont plus confiance en l'authentification biométrique, avec une proportion de 75 %, ils devancent la population globale de 17 points de pourcentage. Quand on sait que cette génération a une préférence pour tout ce qui est rapide, et sachant qu'un scan d'empreinte digitale ne prend que quelques secondes par rapport à la saisie d'un mot de passe complexe, ces chiffres ne sont pas surprenants. À l'heure actuelle, la reconnaissance des empreintes est le mode d'authentification préféré. Les empreintes complètes de la main, la voix et la reconnaissance du pouls se trouvent bien loin derrière. Bien que cela soulève d'autres problématiques de confidentialité, la biométrie reste préférable à la réutilisation des mots de passe simples.
Votre sécurité est-elle multi-générationnelle ?
Les Millennials veulent le beurre et l'argent du beurre : une solution rapide et sécurisée, tant qu'elle ne prend pas beaucoup de temps à mettre en place. Un gestionnaire de mots de passe est l'un des rares outils de sécurité à fournir les deux.
Mais l'étude d'IBM Security soulève deux questions intéressantes pour l'avenir. Pourquoi les développeurs ne positionnent-ils pas leur gestionnaire de mots de passe comme outil d'efficacité/de gain de temps plutôt que comme application de sécurité ? Soyons honnêtes, la gestion des mots de passe est une tâche aussi passionnante que de faire la vaisselle. Puis, ils pourraient y ajouter les dernières technologies d'authentification biométriques, afin de réduire encore la contribution de la personne. Le résultat pourrait sonner comme cela : « Cher téléphone, regarde-moi. Connecte-moi à mon compte bancaire, payons le crédit de la maison maintenant. » Voilà qui ferait un bon gestionnaire de mots de passe capable de traverser les générations.