Par Alexis Thobellem co-fondateur d’AURA Groupe EDG Lorsqu’un dirigeant prend la parole sur LinkedIn ou sur un autre réseau social, nous voyons un message lisse, calibré, souvent percutant. Mais derrière cette publication, combien se sont déjà posé la question : qui écrit réellement ces lignes ? Est-ce le PDG lui-même, entre deux réunions ? Est-ce son équipe communication ? Est-ce un collaborateur de l’ombre ? La communication des grands dirigeants n’est plus un luxe accessoire. C’est devenue un levier stratégique de leadership, de rayonnement et d’incarnation de l’entreprise. Pourtant, rares sont les dirigeants qui disposent du temps, du recul et de la vision globale nécessaires pour façonner un message à la fois authentique, aligné sur leur stratégie et connecté à l’actualité. Pris dans le rythme opérationnel, absorbés par les décisions de court terme, ils peinent à lever la tête pour penser à leur image et à celle de leur organisation. C’est là qu’intervient une nouvelle exper...
Par Pierre Guesdon, Ingénieur Avant-Vente chez Exclusive Networks
Une étude menée par Cybersecurity Ventures estime que, d’ici 2021, les dommages liés aux cyberattaques pourraient atteindre 6 milliards de dollars. Pour se prémunir, les entreprises doivent faire de la cybersécurité une priorité. De nombreuses solutions existent : outils de protection, bonnes pratiques à mettre en place, etc. Parmi celles-ci, une, plus atypique, consiste à avoir recours à un hacker éthique. Un métier qui a le vent en poupe et qui pourrait bien, demain, révolutionner le marché de la cybersécurité.
Hacker, un métier pas comme les autres
On les appelle les “White Hats”. Dans les séries américaines, ils sont souvent interprétés comme des hackers qui ont changé de camp. La réalité est un peu différente. Profils passionnés, compétences pointues, certifiés « éthiques » à l’international : ces hackers 2.0 sont encore rares mais ô combien passionnés par leur métier pas tout à fait comme les autres.La profession est relativement récente et elle n’a rien de standard. Ici, pas de diplôme universitaire, pas de formation institutionnelle si ce n’est le CEH (pour Certified Ethical Hacker) : une semaine pour valider les connaissances de base du hacking, et certifier ses bonnes intentions pour rassurer les entreprises.
Leur rôle ? Attaquer un système informatique de façon bienveillante pour cartographier les vulnérabilités d’une entreprise et la pousser à se protéger davantage. À l’inverse de leurs homologues « classiques », ces profils mettent leurs compétences au service de la cybersécurité en effectuant des tests de pénétration en conditions réelles.
Un marché fertile
Avec Wannacry et Petya, la cybercriminalité a passé un nouveau cap. Les attaques, de plus en plus ciblées et sophistiquées, s’avèrent difficiles à enrayer, notamment pour les ransomwares : une fois les données cryptées, le virus est inarrêtable. Les hackers éthiques ont pour objectif d’anticiper ces attaques de façon légale en vérifiant les SI et en détectant de potentielles failles de sécurité. Une solution de protection mal configurée peut, par exemple, manquer d’alerter suite à une intrusion.Les évènements et les séminaires autour du hacking éthique se multiplient. Aux Etats-Unis, la « Black Hat », salon dédié à la sécurité informatique, présente les nouvelles failles et attaques qui montent sur le marché noir. Ce concept s’exporte aussi au niveau européen : à Paris, la « Nuit du hack » rassemble ingénieurs et codeurs en tous genres durant une nuit, avec un objectif unique : hacker le système d’une grande entreprise. A la clé, le prix de l’année, et une certaine reconnaissance sur ce marché naissant.