Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
A l'occasion de la Journée Mondiale de la Protection des Données – 28 janvier - , la SMEREP, via son enquête annuelle en collaboration avec OpinionWay, a tenu à mettre en avant le numérique et en particulier le ressenti des étudiants par rapport à la protection de leurs données personnelles.
37% des étudiants utilisent une application bien-être/santé et 13% une application médicale, et 50% d'entre eux ne sont pas confiants dans la protection de leurs données personnelles par les applications qui utilisent, dont 15% ne se disent pas du tout confiant.
« Le numérique prend aujourd'hui une place prépondérante dans la vie des étudiants, et la question de la protection des données personnelles a été l'un des grands sujets de 2018 et continuera à l'être en 2019. Ainsi, il nous parait indispensable d'intégrer les problématiques liées au numérique à des réflexions sociétales plus globales dans le but de sensibiliser, d'éduquer les jeunes et la sphère éducative sur les bonnes pratiques liées au digital. » d'Hadrien Le Roux, Président de la SMEREP.