Les textes générés par l’IA ne laissent pas les lecteurs indifférents. Pexels , CC BY Par Stéphanie Parmentier , Aix-Marseille Université (AMU) Qui aurait pensé qu’un jour les intelligences artificielles génératives rédigeraient, corrigeraient et seraient publiées ? Que vaut une littérature née sous IA ? Que devient notre imaginaire sous leur influence ? Et quels bouleversements sont à prévoir dans le monde de la littérature dans les années, ou les mois, à venir ? Dans son essai Quand l’IA tue la littérature (PUF, 2025), Stéphanie Parmentier examine la place qu’occupent dans le domaine littéraire ces nouvelles marchandes de prose que sont les IA. Extraits. Lorsqu’il écrit un manuscrit, un auteur cherche très rarement à le conserver uniquement pour lui-même. Dans son for intérieur, sans toujours oser se l’avouer, il espère que la qualité de ses récits captivera des lecteurs toujours plus no...
Les clichés ont la vie dure. Entre le jeune geek qui manie toute la journée son smartphone pour poster des statuts et des photos sur Snapchat, Instagram ou Facebook et le senior qui surfe sur internet depuis son ordinateur, on aurait tendance à penser que c’est le second qui est plus fragile face aux tentatives de piratage et notamment l’hameçonnage (phishing). Et pourtant, une enquête de Proofpoint, leader de la cybersécurité et de la mise en conformité, montre le contraire.
Etude internationale sur un milliards d'e-mails
Dans la 5e édition de leur rapport « State of The Phish », les experts de Proofpoint ont réalisé une étude issue de l’analyse de plus d’un milliard d’e-mails par jour et sont arrivés à la conclusion que les auteurs de cyberattaques ciblent les individus, et non les systèmes de défense technologiques. Selon le rapport, « les cybercriminels n’hésitent pas à tirer parti de notre curiosité naturelle, de notre tendance à vouloir aider les autres, notre intérêt pour les bonnes affaires, ainsi que de nos contraintes de temps, pour nous inciter à cliquer ».Les millennials accusent un retard dans la compréhension du phishing et des logiciels de rançon
Les experts Proofpoint ont cherché à établir un lien entre le niveau de connaissances des utilisateurs finaux et les vulnérabilités des entreprises. Pour cela, ils ont interrogé 7 000 utilisateurs finaux de sept pays différents à travers des questions relativement simples portant sur le phishing, les ransomwares, le SMiShing (phishing par SMS/message texte) et le vishing (phishing vocal).L’enquête révèle que, sans formation de sensibilisation à la cybersécurité, les utilisateurs finaux sont généralement peu familiarisés avec les termes courants de la sécurité des systèmes d’information. Mais cette analyse montre également des disparités surprenantes selon les groupes d’âge : les millennials accusent un retard dans la compréhension du phishing et des logiciels de rançon, face aux baby-boomers plus avertis.
L’étude montre que 52% des répondants âgés de plus de 54 ans ont connaissance de ce qu’est le phishing contre 40% des 18-21 ans !
Cela démontre que les entreprises ne doivent pas tenir pour acquis l’idée selon laquelle les travailleurs plus jeunes ont une compréhension innée des menaces de cybersécurité et/ou des bonnes pratiques parce qu’ils sont plus technophiles. Tous les groupes d’âge ont besoin d’être formés et sensibilisés à la cybersécurité.