Dans un contexte où la société française prend de plus en plus conscience de son empreinte numérique, l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) et l'Agence de la transition écologique (ADEME) viennent de franchir un pas décisif. Ces deux institutions ont annoncé ce jeudi 12 décembre la création d'un observatoire des impacts environnementaux du numérique, une initiative qui promet de révolutionner notre compréhension des enjeux écologiques liés aux technologies de l'information. Cette plateforme, fruit d'une collaboration initiée en 2020 à la demande des ministères de la Transition écologique et de l'Économie, vise à devenir une référence incontournable en matière de données fiables sur l'empreinte environnementale du numérique. "L'observatoire a vocation à constituer une plateforme de référence en matière de données fiables et sourcées sur les impacts environnementaux du numériqu...
Le Parlement européen. |
FireEye., le spécialiste de la sécurité réseau, a identifié des activités de cyber-espionnage de deux groupes de cyber-menaces russes ciblant plusieurs gouvernements européens en amont des élections à venir en 2019. Les activités observées, toujours en cours, se concentrent sur des états membres de l’OTAN et se sont intensifiées de manière significative depuis la mi-2018.
Organisations gouvernementales européennes et médias ciblés
FireEye pense que les deux groupes responsables de ces activités, « APT28 » et « Sandworm Team », sont tous deux sponsorisés par l’état russe. En plus du ciblage d’organisations gouvernementales européennes, les deux groupes ont également ciblé des organes de presse en France et en Allemagne, des groupes politiques d’opposition en Russie, et des organisations LGBT ayant des liens avec la Russie.La méthode d’attaque initiale la plus couramment utilisée est le ‘spear phishing’ (harponnage), c’est à dire l’envoi d’emails à des cibles spécifiques les incitant à cliquer sur un lien ou un attachement malicieux, donnant accès à un document infecté ou un faux site web utilisé pour voler des mots de passe. Pour accroître leurs chances de succès, les attaquants enregistrent et utilisent des noms de domaine similaires à ceux qui sont régulièrement utilisés par leurs cibles. Par exemple, des cibles au sein de gouvernements européens ont reçu des emails contenant des liens menant des sites ressemblant à des sites gouvernementaux légitimes. Ils affichent également un expéditeur apparaissant comme légitime. Ces emails peuvent en outre inciter leurs cibles à cliquer sur un lien pour changer leur mot de passe, partageant ainsi leurs identifiants avec l’attaquant.