Par Laurence Corroy , Université de Lorraine Si les adolescentes et adolescents se retrouvent confrontés de plus en plus précocement à de la pornographie en ligne, il leur est très difficile d’aborder le sujet avec des adultes. Retour sur une enquête de terrain alors que les éditeurs de sites sont sommés d’instaurer un contrôle d’âge pour l’accès à ces contenus sensibles. Dès que l’on parle des adolescents et de leurs relations au numérique, les débats se polarisent, sans qu’il y ait nécessairement le réflexe de recueillir leur témoignage. En recherche, il est pourtant extrêmement important de leur donner la parole, ce qui permet de mieux mesurer leur capacité d’analyse et de distance vis-à-vis des messages médiatiques. Dans le cadre de l’étude Sexteens , menée en Grand Est, nous avons rencontré plus d’une soixantaine d’adolescents pour évoquer avec eux les représentations de la sexualité et de l’amour dans les séries pour ados qu’ils regardent. Ces séries on...
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Le Parlement européen. |
FireEye., le spécialiste de la sécurité réseau, a identifié des activités de cyber-espionnage de deux groupes de cyber-menaces russes ciblant plusieurs gouvernements européens en amont des élections à venir en 2019. Les activités observées, toujours en cours, se concentrent sur des états membres de l’OTAN et se sont intensifiées de manière significative depuis la mi-2018.
Organisations gouvernementales européennes et médias ciblés
FireEye pense que les deux groupes responsables de ces activités, « APT28 » et « Sandworm Team », sont tous deux sponsorisés par l’état russe. En plus du ciblage d’organisations gouvernementales européennes, les deux groupes ont également ciblé des organes de presse en France et en Allemagne, des groupes politiques d’opposition en Russie, et des organisations LGBT ayant des liens avec la Russie.La méthode d’attaque initiale la plus couramment utilisée est le ‘spear phishing’ (harponnage), c’est à dire l’envoi d’emails à des cibles spécifiques les incitant à cliquer sur un lien ou un attachement malicieux, donnant accès à un document infecté ou un faux site web utilisé pour voler des mots de passe. Pour accroître leurs chances de succès, les attaquants enregistrent et utilisent des noms de domaine similaires à ceux qui sont régulièrement utilisés par leurs cibles. Par exemple, des cibles au sein de gouvernements européens ont reçu des emails contenant des liens menant des sites ressemblant à des sites gouvernementaux légitimes. Ils affichent également un expéditeur apparaissant comme légitime. Ces emails peuvent en outre inciter leurs cibles à cliquer sur un lien pour changer leur mot de passe, partageant ainsi leurs identifiants avec l’attaquant.