Certains trous noirs servent de points de repère à la géodésie pour localiser précisément la Terre dans l’espace. ESA/Hubble/L. Calçada (ESO) , CC BY Par Lucia McCallum , University of Tasmania La pollution électromagnétique a des conséquences inattendues. Par exemple, l’encombrement du spectre radioélectrique complique le travail des radiotélescopes. Ce que l’on sait rarement, c’est que ces télescopes ne servent pas seulement à faire de la recherche en astronomie : ils sont indispensables à certains services essentiels à notre civilisation… le GPS, par exemple ! Les scientifiques qui mesurent avec précision la position de la Terre sont aujourd’hui confrontés à un problème de taille. Leurs données sont essentielles au fonctionnement des satellites utilisés pour la navigation, pour les télécommunications et pour l’observation de la planète. Ce que l’on sait moins, c’est que ces mesures – issues d’une discip...
Depuis le début de l’épidémie, la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi), mène un travail de veille des usages des Français sur Internet. Elle vient de publier la cinquième et dernière vague du baromètre sur Les pratiques culturelles à domicile en période de confinement. « Réalisée une semaine après la fin de cette période exceptionnelle, [il] révèle une baisse attendue de la consommation en ligne et le retour progressif au niveau observé avant le confinement. Les taux de consommation dématérialisée des biens culturels redeviennent ainsi équivalents à ceux observés en 2019, à l’exception notable des films qui sont consommés par 52 % des internautes français, contre 47 % en 2019. »
Succès durable des plateformes de vidéos
Netflix, Amazon Prime Vidéo, OCS, MyCanal ou encore Disney + lancé le 7 avril en France en plein confinement : les plateformes de vidéo à la demander ont connu un succès qui semble durable. « Durant ces huit semaines de confinement, les offres de vidéo à la demande par abonnement semblent avoir gagné des abonnés de manière durable pour atteindre un nouveau palier : 49 % des internautes interrogés déclarent posséder un abonnement de ce type contre 36 % il y a un an », note la Hadopi.Le piratage est lui aussi revenu à ses niveaux d’avant d’un an auparavant : « la consommation illicite de biens culturels sur internet se situe à un niveau proche de celui observé à la même période en 2019 : 25 % contre 26 % en 2019. »
La culture, une priorité pour les Français
Au final la Hadopi estime que « la période de confinement a incontestablement favorisé la consommation culturelle sur internet, considérée par les internautes français comme la première activité indispensable à leur équilibre. A l’issue de la période de confinement, 42 % des internautes français considèrent toujours cette pratique comme indispensable, devant le sport (41 %) et les activités manuelles (40 %). »Des résultats qui vont réconforter tous les acteurs culturels qui attendent des moyens pour pouvoir rebondir après la crise.