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Aux sources de l’IA : le prix Nobel de physique attribué aux pionniers des réseaux de neurones artificiels et de l’apprentissage machine

  Portraits de John Hopfield et Geoffrey Hinton, lauréats du prix Nobel de physique 2024 pour leurs découvertes et inventions qui ont permis de développer l'apprentissage machine avec des réseaux de neurones artificiels. Niklas Elmehed © Nobel Prize Outreach Par  Thierry Viéville , Inria Le prix Nobel de physique 2024 récompense des travaux précurseurs de John Hopfield et Geoffrey Hinton sur les réseaux de neurones artificiels, à la base de l’apprentissage machine. Ces travaux ont participé au développement de l’intelligence artificielle, qui chamboule aujourd’hui de nombreux secteurs d’activité. C’est à une question simple que John Hopfield et Geoffrey Hinton ont apporté une réponse qui leur vaut aujourd’hui le prix Nobel de physique : « Quelle est la description la plus simple que nous pourrions faire de nos neurones, ces composants du cerveau, siège de notre intelligence ? » Un neurone, qu’il soit artificiel ou biologique, est u

Sortie de crise : la réinvention passe par le cloud

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Par Laurent Dechaux, CEO France et EVP Sage Europe du Sud


Après l’arrêt brutal que nous avons connu en mars, la reprise progressive de l’activité, même fragile, inégale et étalée dans le temps, nous invite autant à l’optimisme raisonnable qu’à la vigilance. Ce qui est en jeu aujourd’hui va bien au-delà d’un simple retour de la croissance : alors que le monde économique vient de subir le choc le plus rude depuis la Seconde Guerre mondiale, il s’agit de la survie pure et simple des entreprises et des structures socio-économiques sur lesquelles elles reposent.

Les défis sont immenses. Dépasser les risques qui pèsent sur nos business passera par des “transformations radicales”, pour reprendre un mot qui fait florès aussi bien dans les entreprises qu’au plus haut de l’État, en passant par les ONG et les syndicats ! Des révolutions dont nous mesurons à peine la portée et l’importance aujourd’hui.

Si nous évoluons dans un contexte où les incertitudes sont nombreuses, un premier constat s’impose : le Cloud est un atout majeur au service de la performance et de la résistance des entreprises. C’est une réalité qui devient d’autant plus flagrante dans l’urgence de la crise. Pour ne citer que deux chiffres : le Cloud améliore de 20 % la productivité d’une entreprise, comme le montre une étude publiée avant la crise par la London School of Economics. L’un des directeurs associés du Boston Consulting Group rapporte pour sa part avoir observé que la migration dans le Cloud est susceptible de réduire les coûts opérationnels de 15 à 40 %, une économie critique en cette période.


Le Cloud, accélérateur d’inspiration stratégique


Ce constat se double d’une conviction profonde : certes, le Cloud est depuis 15 ans un atout au service de la performance de l’entreprise…mais il est aussi et il sera chaque jour davantage, via le business modèle du Saas qu’il induit, un puissant levier d’auto-disruption.

Par auto-disruption, il faut comprendre la capacité à « concevoir soi-même la fin ou la fragilité de son propre modèle, quand bien même celui-ci serait encore parfaitement rentable et générateur de cash pour l'entreprise. Et d'agir en conséquence », comme le résume Sergine Dupuy présidente de Redpill et administratrice de l’Observatoire de l’ubérisation.

Pour le dire autrement, le Cloud n’est pas seulement un outil, c’est aussi et d’abord un catalyseur d’innovation, un inspirateur de nouveaux process, d’une nouvelle culture du management, d’une nouvelle vision, même. C’est un actif stratégique pour l’entreprise, dans un contexte où chaque jour des certitudes se trouvent remises en cause.

Le Cloud est transformatif, parce qu’il rend possible l’adoption d’une organisation plus « lean » et plus agile. Le Cloud est le gage d’une flexibilité accrue, avec à la clé l’accélération du time-to-market. Le Cloud casse les silos, distribue l’intelligence, facilite l’adoption d’un rythme d’innovation élevé. Il accélère aussi le passage à l’échelle, nombre de startups « digital native » montrent l’exemple : le Cloud, parce qu’il offre la possibilité de distribuer des outils sans frontière de système ou de géographie et d’adapter très rapidement la capacité de charge des services proposés, offre l’opportunité de conquérir ou reconquérir des marchés très larges, facilite l’interconnexion avec ses filiales. On dit souvent qu’une équipe de 10 personnes “dans le Cloud” peut proposer ses services dans 50 pays.


Les entreprises les plus performantes, celles qui réussissent le mieux à saisir les opportunités de leurs marchés, aussi changeants soient-ils, sont déjà celles qui placent le Cloud au cœur de leur stratégie. Cette tendance ne peut que s’accélérer aujourd’hui.

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