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L’ADN synthétique, une révolution à venir pour le stockage de données

Par Patrick Dufour, Directeur Stratégie et alliances Le PEPR (programme et équipement prioritaire de recherche) exploratoire MoleculArXiv, piloté par le CNRS, développe de nouveaux dispositifs de stockage de données sur ADN. Son aboutissement marquera une sensationnelle innovation, répondant à de multiples points de blocage déjà pressants. Ce programme et équipement prioritaire de recherche est certainement un des plus importants à soutenir à ce jour. Une perspective prometteuse Personne n’est passé à côté des travaux de recherche scientifique sur les possibilités qu’offre l’ADN synthétique en matière de stockage de l’information. Le CNRS publie ses avancées régulièrement et il y a de quoi chanter tel le coq au petit matin si l’on en juge par les progrès manifestes des chercheurs en la matière. Il sera passionnant de suivre les résultats des très prochaines applications concrètes. Des partenariats avec des instituts français comme l’INA, la BNF ou des institutions européennes permettro

Black Friday : jusqu'à 20 % de spam en plus

spam

Le fournisseur de messagerie GMX enregistre actuellement une augmentation d'environ 20 % du nombre de spams et d'attaques par hameçonnage pendant la semaine du Black Friday.  La prudence de réagir rapidement aux offres avantageuses diminue et les cybercriminels en profitent sans scrupules : l'hameçonnage des services de colis et les faux bons d'achat sont des escroqueries particulièrement fréquentes.

« Le spam et le phishing fonctionnent particulièrement bien lorsque les victimes sont sous pression. Si l'on reçoit un courriel contenant une offre exceptionnellement intéressante, on risque de ne pas y regarder de trop près ou de devenir négligent. Des erreurs peuvent facilement être commises, ou vous pouvez tomber dans un piège que vous auriez normalement reconnu si vous aviez eu plus de temps pour y réfléchir », explique Arne Allisat, chef de l'équipe de sécurité du courrier électronique de GMX.

Hameçonnage de colis et escroqueries aux bons d'achat

Deux méthodes d'escroquerie sont particulièrement populaires cette année : l’hameçonnage de colis et les escroqueries aux bons d'achat. Dans le cas de l'escroquerie aux colis, les victimes reçoivent un courriel de phishing qui ressemble à s'y méprendre à une notification réelle de Colissimo, de Chronopost ou d'UPS. Ce courriel contient un lien avec une demande de paiement pour régler de petits frais d'expédition s'élevant à quelques euros. De cette manière, les attaquants reçoivent non seulement l'argent, mais peuvent également s'emparer des données d'accès aux comptes bancaires en ligne ou aux comptes PayPal de leurs victimes.

La deuxième méthode d'attaque est celle des faux bons d'achat : Ils suggèrent que l'on peut obtenir une réduction particulièrement élevée ou un crédit auprès d'une grande plateforme d'achat comme Amazon ou Cdiscount. Pour cela, il suffit de s'inscrire sur la plateforme en question via un lien contenu dans le courriel. Le lien mène ensuite à un site web des escrocs qui, à première vue, ne se distingue pas de l'original. Si l'utilisateur s'inscrit sur ce site, ses données d'accès sont directement transmises aux escrocs - qui peuvent ensuite faire des achats pour le compte de tiers.

« L'essentiel, surtout en cette période de bonnes affaires, est de garder son calme », recommande Allisat. « Aucune offre ne peut être si bon marché ou si exclusive que vous deviez mettre votre identité numérique en danger pour l'obtenir. Pour vous protéger contre la prise de contrôle de votre compte de messagerie dans le cadre d'une attaque de phishing, vous devez activer l'authentification à deux facteurs chaque fois que cela est possible. Même si votre mot de passe est volé à un moment donné, personne ne peut se connecter sans le deuxième facteur. Cette protection est particulièrement importante pour les comptes de messagerie. »

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Le bipeur des années 80 plus efficace que le smartphone ?

Par André Spicer, professeur en comportement organisationnel à la Cass Business School (City University of London) : Vous vous souvenez des bipeurs ? Ces appareils étaient utilisés largement avant l'arrivée massive des téléphones portables et des SMS. Si vous aviez un bipeur, vous pouviez recevoir des messages simples, mais vous ne pouviez pas répondre. Un des rares endroits où on peut encore en trouver aujourd’hui sont les hôpitaux. Le Service National de Santé au Royaume-Uni (National Health Service) en utilise plus de 130 000. Cela représente environ 10 % du nombre total de bipeurs présents dans le monde. Une récente enquête menée au sein des hôpitaux américains a révélé que malgré la disponibilité de nombreuses solutions de rechange, les bipeurs demeurent le moyen de communication le plus couramment utilisée par les médecins américains. La fin du bipeur dans les hôpitaux britanniques ? Néanmoins, les jours du bipeur dans les hôpitaux britanniques pourraient être compté

Univers parallèles et mondes virtuels : la guerre des métavers est commencée

  Une partie de poker dans le métavers (capture d'écran de la vidéo “Le métavers et comment nous allons le construire ensemble” sur YouTube) Par  Oihab Allal-Chérif , Neoma Business School Le 17 octobre 2021, Mark Zuckerberg a lancé les hostilités de manière assez théâtrale, comme s’il défiait ses concurrents d’en faire autant. Afin de concrétiser son rêve d’enfant, le métavers, il a décidé de mettre en œuvre des moyens colossaux : 10 000 ingénieurs hautement qualifiés seront recrutés en Europe dans les 5 prochaines années. Cette annonce a été faite quelques jours avant celle du changement de nom du groupe Facebook en Meta , le 28 octobre, démontrant ainsi l’engagement total du fournisseur de réseaux sociaux dans la transition vers le métavers. Le 22 juillet 2021, dans une interview à The Verge , le créateur de Facebook racontait : « Je pense à certains de ces trucs depuis le collège quand je commençais tout juste à coder. […] J’écrivais du code

Sans Sauvegarde, pas de cyber-résilience

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Implants cérébraux : la délicate question de la responsabilité juridique des interfaces homme-machine

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