Après un accord de spectre de 17 milliards de dollars, Elon Musk projette de transformer Starlink en opérateur sans fil capable de connecter directement chaque smartphone à sa constellation de satellites. Un bouleversement qui questionne la souveraineté numérique européenne et l’avenir des télécommunications terrestres. Le fantasque milliardaire Elon Musk se lance dans un nouveau projet qui pourrait bouleverser l’écosystème mondial des télécommunications. SpaceX, maison-mère de la constellation de satellites Starlink, a, en effet, acquis cette semaine auprès d’EchoStar des droits de spectre sans fil pour 17 milliards de dollars. Cet accord offre à l’entreprise l’accès aux fréquences AWS-4 et H-block, situées entre 1,9 GHz et 2 GHz. Elon Musk y voit la clé pour faire de Starlink non plus un fournisseur d’accès Internet par satellite, mais un opérateur mondial capable de connecter directement les smartphones. La fin des zones blanches Le projet repose sur une idée radicale : c...

À l’heure où les géants du numérique imposent leurs conditions toujours plus contraignantes aux utilisateurs, l’ouvrage de Thierry Pigot, "Guide Pratique des logiciels libres", aux éditions du Puits Fleuri, arrive à point nommé. Cette publication exhaustive rappelle qu’une autre voie est possible, loin des modèles économiques fondés sur l’abonnement qui se généralisent chez les éditeurs traditionnels.
Adobe, Microsoft, Autodesk… La liste s’est, en effet, allongée des éditeurs de logiciels ayant basculé vers le modèle "Software as a Service" (SaaS). Une tendance qui transforme l’utilisateur en éternel locataire de ses outils numériques. Cette évolution marque un changement de paradigme majeur dans l’industrie du logiciel, où l’on passe d’un modèle de possession avec une licence à vie à un système de location perpétuelle, avec des coûts qui s’accumulent mois après mois.
Un rempart citoyen
Face à cette dérive mercantile, le logiciel libre apparaît comme un rempart citoyen. Le guide présente en détail des alternatives crédibles aux solutions propriétaires : LibreOffice pour la bureautique, GIMP pour le traitement d’image, ou encore Kdenlive pour le montage vidéo, gImage Reader pour la reconnaissance optique de caractères (OCR), VLC comme lecteur et encodeur multimédia, etc. Ces logiciels, développés par des communautés engagées, rivalisent désormais en termes de fonctionnalités avec leurs équivalents commerciaux.
L’ouvrage met également en lumière les initiatives françaises dans ce domaine, comme la Mission logiciels libres et communs numériques de l’État qui liste les logiciels et accompagne les administrations.
Ce mouvement en faveur du libre a d’ailleurs connu de nombreuses initiatives comme celles de l’association Framasoft, en première ligne. En 2014, à travers sa campagne "Dégooglisons Internet", elle proposait des alternatives libres aux services des GAFAM : Framapad pour le travail collaboratif, Framadate pour la planification, ou encore PeerTube pour le partage de vidéos.
On peut également citer le Capitole du Libre, week-end dédié au logiciel libre à travers environ 100 conférences, 25 ateliers pour les experts et le grand public dont l’édition 2024 se tient les 16 et 17 novembre à Toulouse."Guide pratique des logiciels libres. L’informatique du quotidien pour le particulier et le professionnel" de Thierry Pigot. Editions du Puits Fleuri. 188 pages. 25 €.