À l’heure où les algorithmes confinent les individus dans des bulles informationnelles, le travail de sourcing réalisé dans le cadre d’une activité de veille stratégique constitue un bel exemple d’acte concret et efficace permettant d’éclairer véritablement la décision. Par Arnaud Marquant, directeur des opérations chez KB Crawl SAS Dans un rapport prospectiviste issu des derniers Etats Généraux de l’information, plusieurs experts s’attachent à décrire l’information telle qu’elle pourrait être en 2050 (« Le monde de l’information en 2050 : des scénarios possibles », coordination INA, sept. 2024). Ces experts y formulent le vœu selon lequel les assistants personnels générés par l’IA pourraient être à terme gérés par des algorithmes limitant au maximum l’enfermement des citoyens dans les bulles informationnelles. On l’aura compris : l’enjeu est de taille, tant il s’avère que nous sommes actuellement en prise avec cet « effet tunnel ». Diversifier ses sources pour éviter les angles ...
Le commerce sur internet qui a connu un vrai boom à Noël dernier continue son embellie et s’installe durablement comme l’un des modes de consommation préféré des Français. Alors qu’une étude, cette semaine, indiquait qu’un Français sur quatre surfait régulièrement, la Fédération des entreprises de vente à distance (Fevad, qui regroupe 340 entreprises et 520 sites internet) a rendu publique son étude réalisée à partir de 32 sites de commerce électronique participant au panel iCE. Combinée avec les données communiquées par les plateformes de paiement, elle a établi que les ventes sur internet ont progressé de 43 % au cours du premier trimestre par rapport à la même période en 2005. La plus forte hausse concerne les ventes aux professionnels (B2B) avec un chiffre d’affaires en hausse de 44 %. Les sites de voyages en ligne progressent de 34 %. Les ventes aux particuliers (hors voyages-loisirs) grimpent de 30 % et le high tech de 24 % Avec 2,8 milliards de chiffre d’affaires pour ce seul premier trimestre 2006, l’e-commerce a déjà réalisé un tiers de son chiffre d’affaires de 2005 (8,7 milliards d’euros).