Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Le succès inattendu – plus de 3 milllions de connexions en quelques heures – rencontré la semaine passée par l’Institut national de l’audiovisuel (INA,www.ina.fr) qui a mis en ligne quelque 100000 programmes soit 10000 heures de ses archives à consulter gratuitement (à 80%), atteste, d’évidence, d’un tournant dans la façon de consommer la télévision. Après la révolutionde la télécommande qui a installé le zapping, voici venu le temps de la télé à la carte. Une télé rendue possible par l’internet à haut débit e tbaptisée TvIP (television on internet protocol).
Bien placée sur l’internet à haut débit (ADSL, câble, bientôt fibreoptique), la France, logiquement, est devenue le pays d’Europe qui compte leplus d’abonnés à la TvIP. Le cabinet d’études Gartner estime ainsi que d’ici la fin 2006, la moitié des 3,3 millions d’abonnés européens à la TvIP résideront en France. Et en 2010, il pourrait y avoir 16,7 millions d’abonnés européens dont 5 millions en France. Autant dire que ce marché – 682 M€ attendus – attire les convoitises et explique que tous les opérateurs de télécommunications et de l’audiovisuel s’y intéressent. Les fournisseurs d’accès à internet Free, Alice, Neuf-Cegetel ou France Telecom permettent à leurs abonnés (dégroupés) de bénéficier de la télé, en qualité numérique. Il s’agit de bouquets de chaînes voire des chaînes de la TNT, de CanalSat et de TPS. Mais surtout,certains de ces internautes peuvent profiter de la vidéo à la demande (VOD, video on demand) sur leur téléviseur(Free, FranceTelecom) ou surleur ordinateur.
Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit de louer (ou d’acheter) un programme, un film ou un documentaire par exemple. Une fois le prix acquitté, le programme est soit téléchargeable surle disque dur, soit diffusé en continu (streaming). Selon les droits acquis,on peut regarder le programme durant 24 ou 48 heures, ou le graver et le conserver. L’avantage sur les vidéoclubs est indéniable : plus besoin de se déplacer pour emprunter et rapporter le DVD, le catalogue de films est toujours disponible, la qualité de diffusion (qui dépend de la connexion internet) est bonne, et les tarifs restent raisonnables. Les chaînes de télévision – TF1, France 2 – se sont elles aussi lancées dans la VOD et proposent d’ores et déjà certaines de leurs émissions déjà diffusées.
Bien placée sur l’internet à haut débit (ADSL, câble, bientôt fibreoptique), la France, logiquement, est devenue le pays d’Europe qui compte leplus d’abonnés à la TvIP. Le cabinet d’études Gartner estime ainsi que d’ici la fin 2006, la moitié des 3,3 millions d’abonnés européens à la TvIP résideront en France. Et en 2010, il pourrait y avoir 16,7 millions d’abonnés européens dont 5 millions en France. Autant dire que ce marché – 682 M€ attendus – attire les convoitises et explique que tous les opérateurs de télécommunications et de l’audiovisuel s’y intéressent. Les fournisseurs d’accès à internet Free, Alice, Neuf-Cegetel ou France Telecom permettent à leurs abonnés (dégroupés) de bénéficier de la télé, en qualité numérique. Il s’agit de bouquets de chaînes voire des chaînes de la TNT, de CanalSat et de TPS. Mais surtout,certains de ces internautes peuvent profiter de la vidéo à la demande (VOD, video on demand) sur leur téléviseur(Free, FranceTelecom) ou surleur ordinateur.
Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit de louer (ou d’acheter) un programme, un film ou un documentaire par exemple. Une fois le prix acquitté, le programme est soit téléchargeable surle disque dur, soit diffusé en continu (streaming). Selon les droits acquis,on peut regarder le programme durant 24 ou 48 heures, ou le graver et le conserver. L’avantage sur les vidéoclubs est indéniable : plus besoin de se déplacer pour emprunter et rapporter le DVD, le catalogue de films est toujours disponible, la qualité de diffusion (qui dépend de la connexion internet) est bonne, et les tarifs restent raisonnables. Les chaînes de télévision – TF1, France 2 – se sont elles aussi lancées dans la VOD et proposent d’ores et déjà certaines de leurs émissions déjà diffusées.