Selon le baromètre publié par L’Étudiant à l’occasion de son Salon du journalisme, marketing et communication, 85 % des 15-20 ans voient dans le journalisme un métier d’utilité sociale. Mais ils pointent aussi les réseaux sociaux et l’intelligence artificielle comme les principaux vecteurs de désinformation. Le journalisme conserve, aux yeux des 15-20 ans, une valeur essentielle : celle de servir l’intérêt collectif. Tel est l’un des enseignements majeurs du baromètre publié par le magazine L’Étudiant à l’occasion de son Salon du journalisme, marketing et communication, organisé le 8 novembre prochain au Newcap Event Center à Paris. Pour 85 % des jeunes interrogés, le métier de journaliste remplit une fonction d’utilité sociale en informant et en sensibilisant. Mais cette reconnaissance ne va pas sans ambivalence : 23 % regrettent qu’il soit peu valorisé, et 58 % jugent que son influence s’est affaiblie face à la vitesse de circulation des contenus...
De son récent voyage à San Francisco, ville ô combien numérique, Bertrand Delanoë, le maire PS de Paris, est revenu avec la conviction que la Capitale ne pouvait pas ne pas s’inscrire dans le concert des villes numériques comme Séoul, Tokyo ou les métropoles US. Alors mardi dernier, le maire a dévoilé un plan numérique pour favoriser les nouvelles technologies et faire de Paris une «capitale numérique.» Le plan «Paris Ville Numérique» s’articule autour de deux grands axes : l’accès au très haut débit et la couverture Wi-Fi (internet sans fil) de la ville.
Concernant le premier point, il s’agit – dans une ville où 60% des Parisiens ont l’ADSL – d’offrir des débits jamais atteints: 100 Mbits/s contre 24 aujourd’hui.Pour ce faire, les réseaux en fibre optiques passeront de 1800 à 10000 km ; 80 % des immeubles seront reliés ; 200 000 logements collectifs sociaux seront équipés en matériels tout comme tous les nouveaux bâtiments municipaux. Et la redevance pour les fibres baissera de 25 % (90 % sur les 400 derniers mètres).
Le second point ravira les internautes qui pourront surfer gratuitement sur internet d’ici mi-2007 grâce à 400 points d’accès (hotspots) Wi-Fi., installés dans des espaces publics et notamment de nouveaux «jardins municipaux numériques.» Seul regret, au contraire de San Francisco qui a contractualisé avec Google, toute la ville ne sera pas couverte par le Wi-Fi. Enfin, le plan numérique prévoit de doter les Parisiens les plus défavorisés de 6000 ordinateurs.
À noter qu’en France, hors Paris, le très haut débit est déjà expérimenté à Pau, dans les Hauts-de-Seine et dans le triangle Toulouse-Albi-Castres.
Concernant le premier point, il s’agit – dans une ville où 60% des Parisiens ont l’ADSL – d’offrir des débits jamais atteints: 100 Mbits/s contre 24 aujourd’hui.Pour ce faire, les réseaux en fibre optiques passeront de 1800 à 10000 km ; 80 % des immeubles seront reliés ; 200 000 logements collectifs sociaux seront équipés en matériels tout comme tous les nouveaux bâtiments municipaux. Et la redevance pour les fibres baissera de 25 % (90 % sur les 400 derniers mètres).
Le second point ravira les internautes qui pourront surfer gratuitement sur internet d’ici mi-2007 grâce à 400 points d’accès (hotspots) Wi-Fi., installés dans des espaces publics et notamment de nouveaux «jardins municipaux numériques.» Seul regret, au contraire de San Francisco qui a contractualisé avec Google, toute la ville ne sera pas couverte par le Wi-Fi. Enfin, le plan numérique prévoit de doter les Parisiens les plus défavorisés de 6000 ordinateurs.
À noter qu’en France, hors Paris, le très haut débit est déjà expérimenté à Pau, dans les Hauts-de-Seine et dans le triangle Toulouse-Albi-Castres.