L’Arcep publie la deuxième édition de son observatoire dédié à l’extinction des réseaux 2G et 3G. Malgré la baisse constatée au troisième trimestre 2025, 5,6 millions de cartes SIM restent actives sur ces technologies en France métropolitaine, alors que les opérateurs approchent des échéances de coupure. À un an des premières échéances d’extinction annoncées par les opérateurs, l’Arcep affine son diagnostic sur la transition vers les technologies 4G et 5G. La deuxième édition de l’observatoire lancé en septembre 2025 confirme un recul du parc de cartes SIM encore limité aux réseaux 2G ou 3G/2G, mais le volume résiduel demeure significatif : 5,6 millions d’unités en service à fin septembre. Sur un trimestre, le retrait de 285 000 cartes, soit – 4,8 %, traduit une dynamique engagée mais insuffisante au regard du calendrier de fermeture des réseaux historiques. L’analyse distingue clairement les usages. 2,6 millions de cartes SIM, représentant 47 %...
De son récent voyage à San Francisco, ville ô combien numérique, Bertrand Delanoë, le maire PS de Paris, est revenu avec la conviction que la Capitale ne pouvait pas ne pas s’inscrire dans le concert des villes numériques comme Séoul, Tokyo ou les métropoles US. Alors mardi dernier, le maire a dévoilé un plan numérique pour favoriser les nouvelles technologies et faire de Paris une «capitale numérique.» Le plan «Paris Ville Numérique» s’articule autour de deux grands axes : l’accès au très haut débit et la couverture Wi-Fi (internet sans fil) de la ville.
Concernant le premier point, il s’agit – dans une ville où 60% des Parisiens ont l’ADSL – d’offrir des débits jamais atteints: 100 Mbits/s contre 24 aujourd’hui.Pour ce faire, les réseaux en fibre optiques passeront de 1800 à 10000 km ; 80 % des immeubles seront reliés ; 200 000 logements collectifs sociaux seront équipés en matériels tout comme tous les nouveaux bâtiments municipaux. Et la redevance pour les fibres baissera de 25 % (90 % sur les 400 derniers mètres).
Le second point ravira les internautes qui pourront surfer gratuitement sur internet d’ici mi-2007 grâce à 400 points d’accès (hotspots) Wi-Fi., installés dans des espaces publics et notamment de nouveaux «jardins municipaux numériques.» Seul regret, au contraire de San Francisco qui a contractualisé avec Google, toute la ville ne sera pas couverte par le Wi-Fi. Enfin, le plan numérique prévoit de doter les Parisiens les plus défavorisés de 6000 ordinateurs.
À noter qu’en France, hors Paris, le très haut débit est déjà expérimenté à Pau, dans les Hauts-de-Seine et dans le triangle Toulouse-Albi-Castres.
Concernant le premier point, il s’agit – dans une ville où 60% des Parisiens ont l’ADSL – d’offrir des débits jamais atteints: 100 Mbits/s contre 24 aujourd’hui.Pour ce faire, les réseaux en fibre optiques passeront de 1800 à 10000 km ; 80 % des immeubles seront reliés ; 200 000 logements collectifs sociaux seront équipés en matériels tout comme tous les nouveaux bâtiments municipaux. Et la redevance pour les fibres baissera de 25 % (90 % sur les 400 derniers mètres).
Le second point ravira les internautes qui pourront surfer gratuitement sur internet d’ici mi-2007 grâce à 400 points d’accès (hotspots) Wi-Fi., installés dans des espaces publics et notamment de nouveaux «jardins municipaux numériques.» Seul regret, au contraire de San Francisco qui a contractualisé avec Google, toute la ville ne sera pas couverte par le Wi-Fi. Enfin, le plan numérique prévoit de doter les Parisiens les plus défavorisés de 6000 ordinateurs.
À noter qu’en France, hors Paris, le très haut débit est déjà expérimenté à Pau, dans les Hauts-de-Seine et dans le triangle Toulouse-Albi-Castres.