En lançant son Manifeste pour la souveraineté technologique et l’autonomie stratégique du numérique, l’ Innovation Makers Alliance (IMA) , qui fédère depuis 2015 les directions technologiques de 150 grands groupes, ETI et administrations françaises, livre une feuille de route ambitieuse. Le manifeste, intitulé "Pour la souveraineté technologique et l’autonomie stratégique du numérique en France et en Europe" est le fruit d’une consultation inédite impliquant France 2030, La French Tech, Station F ou encore Hexatrust et le Hub France IA. Parmi les signataires figurent Airbus, Orange, OVH, Mistral AI ou encore la Région Occitanie. Le contexte géopolitique et économique, marqué par la domination des technologies américaines et chinoises, confère à ce document un poids particulier. « La souveraineté technologique n’est pas un repli, c’est un choix stratégique », résume Christophe Grosbost, directeur de la stratégie de l’IMA. IA, cloud, cybersécurité, quantique, data, low-code...
De son récent voyage à San Francisco, ville ô combien numérique, Bertrand Delanoë, le maire PS de Paris, est revenu avec la conviction que la Capitale ne pouvait pas ne pas s’inscrire dans le concert des villes numériques comme Séoul, Tokyo ou les métropoles US. Alors mardi dernier, le maire a dévoilé un plan numérique pour favoriser les nouvelles technologies et faire de Paris une «capitale numérique.» Le plan «Paris Ville Numérique» s’articule autour de deux grands axes : l’accès au très haut débit et la couverture Wi-Fi (internet sans fil) de la ville.
Concernant le premier point, il s’agit – dans une ville où 60% des Parisiens ont l’ADSL – d’offrir des débits jamais atteints: 100 Mbits/s contre 24 aujourd’hui.Pour ce faire, les réseaux en fibre optiques passeront de 1800 à 10000 km ; 80 % des immeubles seront reliés ; 200 000 logements collectifs sociaux seront équipés en matériels tout comme tous les nouveaux bâtiments municipaux. Et la redevance pour les fibres baissera de 25 % (90 % sur les 400 derniers mètres).
Le second point ravira les internautes qui pourront surfer gratuitement sur internet d’ici mi-2007 grâce à 400 points d’accès (hotspots) Wi-Fi., installés dans des espaces publics et notamment de nouveaux «jardins municipaux numériques.» Seul regret, au contraire de San Francisco qui a contractualisé avec Google, toute la ville ne sera pas couverte par le Wi-Fi. Enfin, le plan numérique prévoit de doter les Parisiens les plus défavorisés de 6000 ordinateurs.
À noter qu’en France, hors Paris, le très haut débit est déjà expérimenté à Pau, dans les Hauts-de-Seine et dans le triangle Toulouse-Albi-Castres.
Concernant le premier point, il s’agit – dans une ville où 60% des Parisiens ont l’ADSL – d’offrir des débits jamais atteints: 100 Mbits/s contre 24 aujourd’hui.Pour ce faire, les réseaux en fibre optiques passeront de 1800 à 10000 km ; 80 % des immeubles seront reliés ; 200 000 logements collectifs sociaux seront équipés en matériels tout comme tous les nouveaux bâtiments municipaux. Et la redevance pour les fibres baissera de 25 % (90 % sur les 400 derniers mètres).
Le second point ravira les internautes qui pourront surfer gratuitement sur internet d’ici mi-2007 grâce à 400 points d’accès (hotspots) Wi-Fi., installés dans des espaces publics et notamment de nouveaux «jardins municipaux numériques.» Seul regret, au contraire de San Francisco qui a contractualisé avec Google, toute la ville ne sera pas couverte par le Wi-Fi. Enfin, le plan numérique prévoit de doter les Parisiens les plus défavorisés de 6000 ordinateurs.
À noter qu’en France, hors Paris, le très haut débit est déjà expérimenté à Pau, dans les Hauts-de-Seine et dans le triangle Toulouse-Albi-Castres.