En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
De son récent voyage à San Francisco, ville ô combien numérique, Bertrand Delanoë, le maire PS de Paris, est revenu avec la conviction que la Capitale ne pouvait pas ne pas s’inscrire dans le concert des villes numériques comme Séoul, Tokyo ou les métropoles US. Alors mardi dernier, le maire a dévoilé un plan numérique pour favoriser les nouvelles technologies et faire de Paris une «capitale numérique.» Le plan «Paris Ville Numérique» s’articule autour de deux grands axes : l’accès au très haut débit et la couverture Wi-Fi (internet sans fil) de la ville.
Concernant le premier point, il s’agit – dans une ville où 60% des Parisiens ont l’ADSL – d’offrir des débits jamais atteints: 100 Mbits/s contre 24 aujourd’hui.Pour ce faire, les réseaux en fibre optiques passeront de 1800 à 10000 km ; 80 % des immeubles seront reliés ; 200 000 logements collectifs sociaux seront équipés en matériels tout comme tous les nouveaux bâtiments municipaux. Et la redevance pour les fibres baissera de 25 % (90 % sur les 400 derniers mètres).
Le second point ravira les internautes qui pourront surfer gratuitement sur internet d’ici mi-2007 grâce à 400 points d’accès (hotspots) Wi-Fi., installés dans des espaces publics et notamment de nouveaux «jardins municipaux numériques.» Seul regret, au contraire de San Francisco qui a contractualisé avec Google, toute la ville ne sera pas couverte par le Wi-Fi. Enfin, le plan numérique prévoit de doter les Parisiens les plus défavorisés de 6000 ordinateurs.
À noter qu’en France, hors Paris, le très haut débit est déjà expérimenté à Pau, dans les Hauts-de-Seine et dans le triangle Toulouse-Albi-Castres.
Concernant le premier point, il s’agit – dans une ville où 60% des Parisiens ont l’ADSL – d’offrir des débits jamais atteints: 100 Mbits/s contre 24 aujourd’hui.Pour ce faire, les réseaux en fibre optiques passeront de 1800 à 10000 km ; 80 % des immeubles seront reliés ; 200 000 logements collectifs sociaux seront équipés en matériels tout comme tous les nouveaux bâtiments municipaux. Et la redevance pour les fibres baissera de 25 % (90 % sur les 400 derniers mètres).
Le second point ravira les internautes qui pourront surfer gratuitement sur internet d’ici mi-2007 grâce à 400 points d’accès (hotspots) Wi-Fi., installés dans des espaces publics et notamment de nouveaux «jardins municipaux numériques.» Seul regret, au contraire de San Francisco qui a contractualisé avec Google, toute la ville ne sera pas couverte par le Wi-Fi. Enfin, le plan numérique prévoit de doter les Parisiens les plus défavorisés de 6000 ordinateurs.
À noter qu’en France, hors Paris, le très haut débit est déjà expérimenté à Pau, dans les Hauts-de-Seine et dans le triangle Toulouse-Albi-Castres.