Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Le boom mondial des blogs que l'Europe et particulièrement la France ont contribué à accélérer s'est accompagné de l'émergence du « journalisme citoyen » ; un vocable parfois galvaudé derrière lequel se trouve tout simplement l'envie de citoyens de participer, à côté des journalistes, à la vie de la cité et à l'élaboration de l'information. Cela a pu prendre l'aspect de sites web devenus, au fil du temps, de moins en moins amateurs et de plus en plus professionnels, comme le célèbre site sud-coréen Oh My News. Ou encore de collaboration entre rédactions de journaux et internautes comme en Norvège avec VG, ou en France avec Agoravox ou Madepeche.com.
DES ARTICLES ET DES COURS D'ANGLAIS
Mais pour qui veut entrer dans la blogosphère mondiale, mieux vaut avoir quelques rudiments d'anglais. C'est fort de ce constat que vient d'ouvrir en France un site d'un nouveau genre : MyCow.eu. Il s'agit à la fois d'un site professionnel d'actualités et d'un site d'apprentissage de l'anglais. Tous les matins, le site affiche un quotidien rédigé en anglais par des journalistes basés aux quatre coins du monde. En support de chaque article, les internautes trouveront des outils pédagogiques permettant l'écoute du texte (grâce à la technologie Readspeaker), sa traduction (avec Softissimo), la possibilité de suivre des cours de grammaire anglaise et des exercices préparés par l'University College London, celle de poser des questions à des professeurs ou de se rendre dans un espace dédié (MyReading Room) pour échanger avec des professeurs et des étudiants. Mieux, le site envisage prochainement de mettre en œuvre les moyens pour faciliter les échanges ou les stages à l'étranger. De lecteurs passifs, les internautes peuvent devenir plus actifs au sein de la communauté MyCow en rédigeant à leur tour des articles (baptisés Citizen Stories). « Si nos membres peuvent s'informer, échanger, commenter sur MyCow en oubliant qu'ils pratiquent une langue étrangère, alors nous aurons gagné notre pari », conclut Éric Brandt, président fondateur de MyCow.
DES ARTICLES ET DES COURS D'ANGLAIS
Mais pour qui veut entrer dans la blogosphère mondiale, mieux vaut avoir quelques rudiments d'anglais. C'est fort de ce constat que vient d'ouvrir en France un site d'un nouveau genre : MyCow.eu. Il s'agit à la fois d'un site professionnel d'actualités et d'un site d'apprentissage de l'anglais. Tous les matins, le site affiche un quotidien rédigé en anglais par des journalistes basés aux quatre coins du monde. En support de chaque article, les internautes trouveront des outils pédagogiques permettant l'écoute du texte (grâce à la technologie Readspeaker), sa traduction (avec Softissimo), la possibilité de suivre des cours de grammaire anglaise et des exercices préparés par l'University College London, celle de poser des questions à des professeurs ou de se rendre dans un espace dédié (MyReading Room) pour échanger avec des professeurs et des étudiants. Mieux, le site envisage prochainement de mettre en œuvre les moyens pour faciliter les échanges ou les stages à l'étranger. De lecteurs passifs, les internautes peuvent devenir plus actifs au sein de la communauté MyCow en rédigeant à leur tour des articles (baptisés Citizen Stories). « Si nos membres peuvent s'informer, échanger, commenter sur MyCow en oubliant qu'ils pratiquent une langue étrangère, alors nous aurons gagné notre pari », conclut Éric Brandt, président fondateur de MyCow.