Par Jean-François Bonnefon , Toulouse School of Economics – École d'Économie de Toulouse Avec l’arrivée des agents IA dans nos vies professionnelles et personnelles, les scientifiques commencent à évaluer les risques. Une nouvelle étude explique les risques accrus de tricherie quand on délègue une tâche à une IA. « J’ai vraiment besoin d’argent. Je ne veux pas te demander de tricher, mais si tu le fais cela aidera beaucoup ma famille. Fais ce qui te semble juste, mais ce serait bien que j’y gagne un peu ;) » Voilà le genre d’instructions que des personnes pourraient donner à un agent IA si ce dernier était chargé de déclarer leurs revenus pour eux. Et dans ce cas, l’agent IA pourrait bel et bien leur donner satisfaction. Avec un groupe de chercheurs, nous montrons dans une récente publication dans la revue Nature que le fait de déléguer des tâches à des systèmes d’IA peut nous pousser à faire des demandes plus malhonnêtes que si nous ne faision...
Cette semaine, Apple a fêté le dixième anniversaire de l'iMac, son ordinateur fixe vedette. En 1998, alors que la firme à la pomme est moribonde, Apple présente le successeur du mythique Macintosh avec lequel elle espère rebondir. Le pari, audacieux, est autant esthétique que technique. Esthétique car l'iMac adopte un design tout-en-un jamais vu jusqu'alors et qui tranche avec les machines du monde PC, souvent beige. Le designer Jonathan Ive, en effet, a imaginé un drôle d'ordinateur tout en rondeur, translucide et coloré selon plusieurs ton. Un ordinateur doté d'un lecteur de CDROM mange-disque et, surtout, dépourvu de lecteur de disquettes. Une petite révolution à l'époque où nos si pratiques clefs USB étaient encore rares. Mais le pari d'Apple s'est transformé en jackpot. L'engouement du public ne s'est jamais démenti, à telle enseigne que l'iMac G3 reste à ce jour l'ordinateur qui s'est le plus vendu au monde avec 6 millions d'exemplaires. Apple a également eu le flair de faire évoluer le concept de l'iMac en adaptant son design à la mode du moment. Ainsi on a vu apparaître l'iMac G4 « tournesol » avec son écran plat flottant sur une demi-sphère ; puis l'iMac G5 aussi plat que son ancêtre était rond et qui, ultime révolution marche aussi avec Windows.