Mike_Shots/Shutterstock Par Caroline Diard , TBS Education et Vincent Meyer , EM Normandie Le contrat de travail donne à l’employeur un pouvoir de direction, incluant le contrôle des tâches effectuées en contrepartie d’une rémunération. Mais peut-on vraiment surveiller les télétravailleurs à leur insu ? La généralisation du télétravail a modifié le lieu d’exercice du travail – en mode nomade, à domicile, en tiers-lieu – et provoqué une imbrication des temps et espaces de vie. La banque états-unienne Wells Fargo a licencié une dizaine de collaborateurs au motif que ses salariés utilisaient un simulateur de mouvement de souris pour contrer le logiciel installé par leur employeur pour contrôler leur activité. Le géant bancaire brésilien Itaú a, quant à lui, tranché la question de la productivité de ses salariés en télétravail de façon radicale avec le licenciement de 1 000 salariés. Ces deux affaires très médiatisées interroge...
L'événement le plus attendu de la semaine high tech s'est déroulé lundi à San Francisco lors du WWDC d'Apple (le salon annuel des développeurs sur Mac). Le PDG du groupe, Steve Jobs, a dévoilé la seconde version de l'iPhone, son téléphone portable tactile à l'interface révolutionnaire qui a secoué le landernau des constructeurs de mobiles l'an passé et donné un coup d'accélérateur aux offres d'internet illimité mobile aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et en Allemagne. L'iPhone tel que nous le connaissions jusqu'à présent souffrait de son incompatibilité avec les réseaux 3G et 3G +, bien développés en Europe, moins aux États-Unis. Avec le nouvel iPhone, l'erreur est réparée et le smartphone de la firme à la pomme peut se connecter à plus grande vitesse. L'iPhone 2 prend aussi en charge Microsoft Exchange pour les entreprises (synchronisation des contacts, du calendrier, push email…) et il est doté d'une puce GPS assistée et d'une meilleure autonomie.
Surtout, Steve Jobs a infléchi sa stratégie tarifaire pour endiguer un tassement des ventes. Finies les royalties perçues par Apple sur les abonnements (jusqu'à 30 %) et l'impossibilité pour les opérateurs de subventionner l'achat du terminal. Désormais l'iPhone sera vendu comme les autres téléphones, ce qui fait chuter son prix : la version 8 Go est disponible pour 199 $ (avec abonnement), la version 16Go pour 299$. Des tarifs quasiment divisés par deux… Avec l'iPhone (disponible le 17 juillet en France chez Orange), Apple espère toujours réitérer la success story de son baladeur iPod et envisage de vendre 45 millions d'iPhone en 2009, avec un objectif à 10 millions fin 2008. Un pari osé car la concurrence est rude, particulièrement pour ces mobiles à écran tactile qui se livrent une véritable guerre.
Google de la partie
Sur ce créneau, Apple est ainsi confronté à des poids lourds du secteur des télécoms : HTC a multiplié les modèles tactiles dont son Diamond à la belle interface TouchFlo3D. Samsung - qui a dévoilé son mobile Omnia en même temps que l'iPhone 2 - LG, Asus et bientôt Sony, Blackberry et Nokia, le n° 1 mondial, seront de la partie. Et Google, le géant de l'internet, peaufine son interface Androïd, elle aussi prévue pour fonctionner sur des écrans tactiles… Si tous les constructeurs se jettent sur ce créneau des smartphones, ces téléphones à tout faire, c'est que ce type d'appareil devrait représenter 31 % des téléphones vendus dans le monde, contre 10 % seulement en 2007.
Surtout, Steve Jobs a infléchi sa stratégie tarifaire pour endiguer un tassement des ventes. Finies les royalties perçues par Apple sur les abonnements (jusqu'à 30 %) et l'impossibilité pour les opérateurs de subventionner l'achat du terminal. Désormais l'iPhone sera vendu comme les autres téléphones, ce qui fait chuter son prix : la version 8 Go est disponible pour 199 $ (avec abonnement), la version 16Go pour 299$. Des tarifs quasiment divisés par deux… Avec l'iPhone (disponible le 17 juillet en France chez Orange), Apple espère toujours réitérer la success story de son baladeur iPod et envisage de vendre 45 millions d'iPhone en 2009, avec un objectif à 10 millions fin 2008. Un pari osé car la concurrence est rude, particulièrement pour ces mobiles à écran tactile qui se livrent une véritable guerre.
Google de la partie
Sur ce créneau, Apple est ainsi confronté à des poids lourds du secteur des télécoms : HTC a multiplié les modèles tactiles dont son Diamond à la belle interface TouchFlo3D. Samsung - qui a dévoilé son mobile Omnia en même temps que l'iPhone 2 - LG, Asus et bientôt Sony, Blackberry et Nokia, le n° 1 mondial, seront de la partie. Et Google, le géant de l'internet, peaufine son interface Androïd, elle aussi prévue pour fonctionner sur des écrans tactiles… Si tous les constructeurs se jettent sur ce créneau des smartphones, ces téléphones à tout faire, c'est que ce type d'appareil devrait représenter 31 % des téléphones vendus dans le monde, contre 10 % seulement en 2007.