Face aux ingérences étrangères, à la désinformation en ligne et à la fragilisation du débat public, l’Union européenne dévoile son « Bouclier européen de la démocratie ». Articulée autour d’un centre dédié à la résilience démocratique et d’un arsenal pour encadrer les plateformes, cette stratégie entend protéger les institutions tout en renforçant la participation citoyenne. Alors qu’Emmanuel a appelé, mercredi au siège de La Dépêche du Midi, à « sonner le tocsin » contre les réseaux sociaux et leurs algorithmes qui minent les démocraties et sont utilisés lors de certaines opérations d’influences étrangères, l’Union européenne agit aussi. Face aux offensives informationnelles et au recul de la confiance civique, elle tente de bâtir un rempart démocratique à la hauteur des menaces. Le « European Democracy Shield » (Bouclier européen de la démocratie), présenté par la Commission et le Haut Représentant, se veut justement cette architecture : un disposi...
Par André Spicer, professeur en comportement organisationnel à la Cass Business School (City University of London) : Vous vous souvenez des bipeurs ? Ces appareils étaient utilisés largement avant l'arrivée massive des téléphones portables et des SMS. Si vous aviez un bipeur, vous pouviez recevoir des messages simples, mais vous ne pouviez pas répondre. Un des rares endroits où on peut encore en trouver aujourd’hui sont les hôpitaux. Le Service National de Santé au Royaume-Uni (National Health Service) en utilise plus de 130 000. Cela représente environ 10 % du nombre total de bipeurs présents dans le monde. Une récente enquête menée au sein des hôpitaux américains a révélé que malgré la disponibilité de nombreuses solutions de rechange, les bipeurs demeurent le moyen de communication le plus couramment utilisée par les médecins américains. La fin du bipeur dans les hôpitaux britanniques ? Néanmoins, les jours du bipeur dans les hôpitaux britanniques pourraient être compté...