Après un accord de spectre de 17 milliards de dollars, Elon Musk projette de transformer Starlink en opérateur sans fil capable de connecter directement chaque smartphone à sa constellation de satellites. Un bouleversement qui questionne la souveraineté numérique européenne et l’avenir des télécommunications terrestres. Le fantasque milliardaire Elon Musk se lance dans un nouveau projet qui pourrait bouleverser l’écosystème mondial des télécommunications. SpaceX, maison-mère de la constellation de satellites Starlink, a, en effet, acquis cette semaine auprès d’EchoStar des droits de spectre sans fil pour 17 milliards de dollars. Cet accord offre à l’entreprise l’accès aux fréquences AWS-4 et H-block, situées entre 1,9 GHz et 2 GHz. Elon Musk y voit la clé pour faire de Starlink non plus un fournisseur d’accès Internet par satellite, mais un opérateur mondial capable de connecter directement les smartphones. La fin des zones blanches Le projet repose sur une idée radicale : c...

Depuis le lancement, en 2005, de Google Earth, son logiciel de cartographie vedette qui rassemble intelligemment des photos satellites de la Terre, Google n’a cessé de faire évoluer son dispositif. Outre les images brutes, de plus en plus de points du globe terrestre que l’on parcourt à l’écran se sont enrichis : articles de Wikipedia, du CNES, photos fournies par les internautes membres du réseau Panoramio, présence de multiples points d’intérêts géolocalisés (restaurants, services, etc.), présentation en 3D de monuments, etc.
14 millions de pixels
Et depuis début janvier, Google Earth propose une nouvelle expérience inédite qui amène chez vous plusieurs œuvres du célèbre musée du Prado, à Madrid. « Vous pourrez admirer les peintures dans leurs plus fins détails, jusqu’aux mouvements du pinceau ou la craquelure du vernis. La résolution des images est à peu près de 14 millions de pixels, c’est-à-dire 1 400 fois plus précise que ce que prendrait un appareil de 10 megapixels », explique Google.
Quatorze chefs-d’œuvre sont ainsi proposés à la découverte. « Les fusillades du 3 mai » de Goya, « L’annonciation » de Fra Angelico, « Le Cardinal » de Rafael, « Le jardin des délices » de Jérôme Bosch, « Les trois grâces » de Rubens, etc. Pour chacun des tableaux, il a fallu 8 200 photographies pour en saisir tous les détails. Le résultat est exceptionnel de finesse et constitue un joli succès pour Google, même si certains spécialistes estiment que pour admirer comme il se doit ces toiles, il faut les voir dans leur écrin. C’est-à-dire profiter de tout le travail muséographique (lumière, disposition, etc.) effectué dans les galeries.
C’est la première fois que Google collabore avec un musée. Le choix des œuvres présentées a d’ailleurs été fait avec le Prado en fonction de ce que choisissent le plus souvent les visiteurs quand ils arrivent sur la page web du musée et qu’ils programment une visite d’une heure.
Pour visiter le Prado avec Google Earth, télécharger gratuitement le logiciel sur http ://earth.google.fr