Invisibles depuis la surface, les câbles sous-marins en fibre optique transportent plus de 99 % du trafic intercontinental et forment l’ossature de l’économie numérique mondiale. Alors que leur réseau doit croître de près de 50 % d’ici 2040, sous l’effet du cloud et de l’intelligence artificielle, les États s’inquiètent de leur vulnérabilité aux sabotages et à l’espionnage. L’atterrissement à Marseille du câble Medusa, accueilli dans les infrastructures d’Orange, illustre à la fois cette expansion et la course à la résilience. Au XIX e siècle, le télégraphe a tissé la première trame de la mondialisation. Au XXI e , ce rôle est assumé par un réseau méconnu : près de 1,4 million de kilomètres de câbles sous-marins, qui transportent plus de 99 % du trafic internet international. Environ 550 à 570 systèmes sont aujourd’hui actifs, auxquels s’ajoutent plus de 80 projets en construction. L’Europe de l’Ouest, avec 152 câbles opérationnels, figure parmi les nœuds ...

Sequoia. En choisissant comme nom pour son futur supercalculateur celui d'un des arbres les plus grands au monde, IBM a fixé une nouvelle limite dans la course à la puissance que se livrent les géants de l'informatique. Sept mois après avoir dévoilé le supercalculateur le plus puissant du monde, le "Roadrunner", à plus d'un petaflop par seconde, IBM, qui a signé le 4 février avec le Department of Energy, prépare un système doté d'une puissance de calcul de 20 petaflops par seconde, soit 20 millions de milliards d'opérations à virgule flottante par seconde. Une puissance jamais atteinte.
Le "Sequioa" sera disponible à l'horizon 2012. Il sera installé au Lawrence Livermore National Laboratory et aura pour principal objectif de simuler des explosions nucléaires pour le compte de chercheurs de la National Nuclear Safety Administration.
"Sequoia" sera équipé de 1,6 million coeurs, quand l'ordinateur de monsieur tout le monde en compte deux. Il aura 1,6 pétaOctets de mémoire. Le tout sera logé dans 96 armoires de calcul. Paradoxalement, même s'il est plus puissant que le "Roadrunner", il n'aura besoin que de 480 mètres carrés. Cela s'exp^lique par la loi de Moore, qui dit que l'on peut construire des systèmes deux fois plus de puissants sur la même surface de circuit tous les deux ans. Le "Sequioa" sera également plus économe en énergie puisqu'il n'utilisera que 6 megawatts par an, soit la consommation de 500 foyers.
A Toulouse, MeteoFrance dispose également d'un supercalculateur IBM, Blue Gene/L, installé depuis novembre 2007. Le "Sequioa" sera 17 fois plus puissant.