À l’heure où les algorithmes confinent les individus dans des bulles informationnelles, le travail de sourcing réalisé dans le cadre d’une activité de veille stratégique constitue un bel exemple d’acte concret et efficace permettant d’éclairer véritablement la décision. Par Arnaud Marquant, directeur des opérations chez KB Crawl SAS Dans un rapport prospectiviste issu des derniers Etats Généraux de l’information, plusieurs experts s’attachent à décrire l’information telle qu’elle pourrait être en 2050 (« Le monde de l’information en 2050 : des scénarios possibles », coordination INA, sept. 2024). Ces experts y formulent le vœu selon lequel les assistants personnels générés par l’IA pourraient être à terme gérés par des algorithmes limitant au maximum l’enfermement des citoyens dans les bulles informationnelles. On l’aura compris : l’enjeu est de taille, tant il s’avère que nous sommes actuellement en prise avec cet « effet tunnel ». Diversifier ses sources pour éviter les angles ...

E-mail, chat, login, password, hacker, bug… Les mots d'internet sont souvent en anglais et il faut bien dire qu'au contraire de nos cousins Québécois qui ont inventé « courriel » pour « e-mail » ou « babillard » pour « chat », les Français ne font guère preuve de créativité. Pour autant, les initiatives ne manquent pas pour défendre la langue française sur la Toile. La Délégation générale à la langue française et aux langues de France concourt ainsi, en lien avec la Commission générale de terminologie et l'Académie française, à l'élaboration de néologismes permettant à chacun de disposer d'équivalents français aux termes étrangers. Déjà 5 000 termes ont été publiés au Journal officiel et sont accessibles sur www.franceterme.culture.fr. Un dépliant « Vous pouvez le dire en français » propose de nouveaux mots comme « arrosage » pour le spamming.