Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Avec son bourdonnement incessant, la vuvuzela est devenue la vedette du Mondial, agaçant les joueurs, les commentateurs et les téléspectateurs, du moins ceux qui ne sont pas Sud-Africains. La trompette traditionnelle que la FIFA n'a pas voulu interdire fait en tout cas le buzz sur internet. Sur Twitter, le mot vuvuzela est l'un de ceux qui reviennent le plus et sur le réseau social Facebook, les groupes anti-vuvuzela se multiplient. www.antivuvuzela.org propose de signer une pétition en 5 langues qui sera adressée à la FIFA. Les partisans de la trompette essaient de faire découvrir l'histoire et le son de l'instrument (www.southfrica.info/2010/vuvuzela.htm) et il y a même des applications pour iPhone ! Et pour ceux qui veulent s'en procurer une, c'est ici : www.vuvu-zela.fr.