Les stablecoins apparaissent comme un instrument de dollarisation et une menace pour la souveraineté monétaire des États, notamment ceux de la zone euro. Funtap/Shutterstock Par Céline Antonin , Sciences Po Présentés comme des ponts entre la finance traditionnelle et l’univers des cryptoactifs, les « stablecoins » (jetons indexés) prétendent révolutionner la monnaie et la finance. Pourtant, ils portent en germe une double menace : la fragilisation de l’ordre monétaire, fondé sur la confiance, et de l’ordre financier, en créant de nouveaux canaux de risque. Les « stablecoins » sont des « jetons qui ont pour objectif de pallier la forte volatilité des cryptoactifs traditionnels grâce à l’indexation de leur valeur sur celle d’une devise ou d’un panier de devises (dollar, euro, yen) dans un rapport de 1 : 1, ou encore sur une matière première (or, pétrole) » ainsi que nous l’expliquons d...
Le 32e Digiworld Summit organisée par l'Idate, l’un des principaux centres d’études et de conseil en Europe, s'est ouvert ce mercredi 17 novembre pour deux jours au Corum de Montpellier autour de l'internet du futur. Pas de pays invité cette année mais l'Europe au premier plan des interrogations. Comment se positionne l'Union européenne dans la bataille pour le très haut débit, férocement engagée entre Etats-Unis et pays asiatique ?
Pour Francs Lorentz, président de l'Idate, cette bataille, notamment pour la conquête et le contrôle de l'audience se conduit sans que les Européens n'en soient des acteurs significatifs. "Que pèse un opérateur comme France Télécom, aussi brillant soit-il face aux 43 milliards de cash de Google ? ", s'est intérrogé Francis Lorentz, rappelant que l'Europe a perdu jadis la bataille des matériels et des logiciels.
Mai, le président de l'Idate veut rester optimiste car l'Europe a des atouts : ses infrastructures télécoms performantes (le triomphe du GSM) et des services (Skype, Price minister) convoités ailleurs dans le monde.
Pour Francis Lorentz, l'Europe doit mener "une action vigoureuse sur les usages d'intérêt collectif : gestion de l'énergie, gestion des transports, gestion de l'espace urbain, de la santé, etc. Il y a la des gains d'activités et de qualité de vie", estime-t-il.
Pour Francs Lorentz, président de l'Idate, cette bataille, notamment pour la conquête et le contrôle de l'audience se conduit sans que les Européens n'en soient des acteurs significatifs. "Que pèse un opérateur comme France Télécom, aussi brillant soit-il face aux 43 milliards de cash de Google ? ", s'est intérrogé Francis Lorentz, rappelant que l'Europe a perdu jadis la bataille des matériels et des logiciels.
Mai, le président de l'Idate veut rester optimiste car l'Europe a des atouts : ses infrastructures télécoms performantes (le triomphe du GSM) et des services (Skype, Price minister) convoités ailleurs dans le monde.
Pour Francis Lorentz, l'Europe doit mener "une action vigoureuse sur les usages d'intérêt collectif : gestion de l'énergie, gestion des transports, gestion de l'espace urbain, de la santé, etc. Il y a la des gains d'activités et de qualité de vie", estime-t-il.