En annonçant le plan national « Osez l’IA » ce 1er juillet, Clara Chappaz, ministre déléguée à l’Intelligence artificielle et au Numérique, n’a pas déclenché une révolution, mais acté une inflexion majeure : celle du passage à l’échelle. La France s’était dotée, dès 2018, d’une stratégie nationale ambitieuse issue du rapport Villani, posant les bases d’un écosystème de recherche performant, d’un financement public structurant et d’une régulation éthique. Une décennie plus tard, avec 1 000 start-up dans le domaine, un supercalculateur de pointe (Jean Zay) et des leaders comme Mistral AI, le socle est posé. Mais l’adoption reste lacunaire. En 2025, seules 13 % des PME utilisent réellement une solution IA. Le plan « Osez l’IA » veut inverser cette tendance. Ce plan s’inscrit dans le sillage de France 2030, qui a déjà engagé plus de 2,5 milliards d’euros pour soutenir l’intelligence artificielle. Il s’appuie également sur les enseignements du rapport de Bpifrance Le Lab (« L’IA dans les PM...
Futurapolis. Peu de termes peuvent s’enorgueillir de posséder en eux autant de promesses d’avenir : le futur dans toutes ses dimensions scientifiques, politiques, sociétales, par le prisme de la «polis», la cité, la ville, la mégapole, qui attire plus de la moitié de l’humanité. Une corrélation à dessein car c’est bien dans les métropoles que se jouent, aujourd’hui, les organisations humaines de demain en matière d’attractivité, de transport, d’environnement, de réseaux : autant de domaines reliés entre eux par l’innovation. La troisième édition de Futurapolis, lancé en 2012 parle magazine le Point avec le soutien de Toulouse Métropole et de la Région Midi-Pyrénées, va donc explorer ce que l’innovation peut apporter à notre quotidien, au travers de tables-rondes, de démonstrations et des 24 heures de l’innovation ; un marathon qui présentera 48 innovateurs.
Les éditions précédentes de Futurapolis ont connu un immense succès avec plus de 12 000 personnes et cette année encore le public devrait être au rendez-vous* pour partager avec quelque 170 intervenants venant d’horizons très différents. Parmi eux l’architecte Jean-Michel Wilmotte, l’écrivain Ken Follet, l’astrophysicien André Brahic, le climatologue Jean Jouzel, le président d’IBM Alain Bénichou ou l’académicien Erik Orsenna.
Tous ont en point commun de porter un regard aiguisé surle devenir de l’Homme confronté à la technologie. Et cette année, au-delà du thème général de l’électricité, les robots seront clairement les invités vedettes, à l’image de Romeo d’Aldebaran Robotics présenté ci-contre.
C’est que la robotique - qui constitue l’un des fleurons de Midi-Pyrénées avec le cluster Robotics place et des laboratoires comme le LAAS à Toulouse - deviendra de plus en plus une réalité, tant ce domaine est transversal (informatique, santé agriculture, assistance, etc.) et mobilise de multiples disciplines. Surtout, la robotique - et particulièrement les robots humanoïdes - constitue l’un des meilleurs points de convergence entre la réalité scientifique et ce qui la fait progresser : le rêve de chacun d’entre nous.
Inscriptions sur wwww.futurapolis.fr