Les fortes variations du cours du bitcoin sont-ils le signe de sa folle jeunesse ? Shutterstock Oatawa Par Hervé Alexandre , Université Paris Dauphine – PSL Pour quelles raisons le cours de l’or et celui du bitcoin se sont-ils envolés au mois de février 2024 ? Faut-il voir dans cette concordance davantage qu’un hasard, l’un devenant après l’autre une valeur refuge prisée des particuliers et bientôt des institutionnels comme semblait l’indiquer la chroniqueuse économique de France Infos ? Avant de tenter d’apporter quelques éléments de réponse à cette question, rappelons que, de manière générale, notre monde se numérise inexorablement. À part quelques nostalgiques et autres collectionneurs, nous n’achetons plus de disque en vinyle ni de CD. Nous téléchargeons des morceaux de musique, quand nous ne les écoutons pas tout simplement en streaming . Dans ce dernier cas, moyennant le paiement d’un abonnement, nous pouvons écouter un morceau sans
Futurapolis. Peu de termes peuvent s’enorgueillir de posséder en eux autant de promesses d’avenir : le futur dans toutes ses dimensions scientifiques, politiques, sociétales, par le prisme de la «polis», la cité, la ville, la mégapole, qui attire plus de la moitié de l’humanité. Une corrélation à dessein car c’est bien dans les métropoles que se jouent, aujourd’hui, les organisations humaines de demain en matière d’attractivité, de transport, d’environnement, de réseaux : autant de domaines reliés entre eux par l’innovation. La troisième édition de Futurapolis, lancé en 2012 parle magazine le Point avec le soutien de Toulouse Métropole et de la Région Midi-Pyrénées, va donc explorer ce que l’innovation peut apporter à notre quotidien, au travers de tables-rondes, de démonstrations et des 24 heures de l’innovation ; un marathon qui présentera 48 innovateurs.
Les éditions précédentes de Futurapolis ont connu un immense succès avec plus de 12 000 personnes et cette année encore le public devrait être au rendez-vous* pour partager avec quelque 170 intervenants venant d’horizons très différents. Parmi eux l’architecte Jean-Michel Wilmotte, l’écrivain Ken Follet, l’astrophysicien André Brahic, le climatologue Jean Jouzel, le président d’IBM Alain Bénichou ou l’académicien Erik Orsenna.
Tous ont en point commun de porter un regard aiguisé surle devenir de l’Homme confronté à la technologie. Et cette année, au-delà du thème général de l’électricité, les robots seront clairement les invités vedettes, à l’image de Romeo d’Aldebaran Robotics présenté ci-contre.
C’est que la robotique - qui constitue l’un des fleurons de Midi-Pyrénées avec le cluster Robotics place et des laboratoires comme le LAAS à Toulouse - deviendra de plus en plus une réalité, tant ce domaine est transversal (informatique, santé agriculture, assistance, etc.) et mobilise de multiples disciplines. Surtout, la robotique - et particulièrement les robots humanoïdes - constitue l’un des meilleurs points de convergence entre la réalité scientifique et ce qui la fait progresser : le rêve de chacun d’entre nous.
Inscriptions sur wwww.futurapolis.fr