Le dernier rapport de QBE montre que l'adoption accélérée du cloud et de l’intelligence artificielle bouleverse la carte mondiale des risques cyber. En 2025, les ransomwares atteignent des niveaux inédits tandis que les deepfakes deviennent un vecteur d’attaque majeur. La transformation numérique accélérée par l’intelligence artificielle, la migration vers le cloud et l’explosion des volumes de données redessine en profondeur le paysage mondial des menaces cyber. Le dernier rapport de QBE révèle une progression fulgurante : en un an, le nombre d’attaques a bondi de 168 %, les alertes critiques cloud ont augmenté de 235 %, et 10 % des cyberattaques impliquent désormais des deepfakes. Ces chiffres traduisent un basculement structurel où innovation et vulnérabilité avancent de concert. Une attaque sur dix réussie s’appuie sur des contenus falsifiés par IA L’IA générative, longtemps perçue comme un levier de productivité, devient aussi une arme d’ingénierie s...
Le mois de juillet confirme la tendance observée au mois de juin, avec une hausse sensible des spams : 78,3 % en juillet 2014, contre 75,6 % en juin 2014. « L’augmentation du nombre de spams s’est poursuivie au mois de juillet avec l’expansion des botnets. De plus, le volume de mails étant plus faible en été, les mails légitimes sont également moins nombreux et donc les spams gagnent du terrain » explique Régis Bénard, consultant technique Vade Retro.
« Le phénomène des spams US a été particulièrement marqué en juillet. Il s’agit de messages de spams ciblés dont les domaines expéditeurs sont souvent en .us -- difficiles à détecter par leur ressemblance avec une publicité classique, ceux-- ci se distinguent par de gros volumes mais restent peu dangereux, car il s'agit de promouvoir des produits illicites ».