Mike_Shots/Shutterstock Par Caroline Diard , TBS Education et Vincent Meyer , EM Normandie Le contrat de travail donne à l’employeur un pouvoir de direction, incluant le contrôle des tâches effectuées en contrepartie d’une rémunération. Mais peut-on vraiment surveiller les télétravailleurs à leur insu ? La généralisation du télétravail a modifié le lieu d’exercice du travail – en mode nomade, à domicile, en tiers-lieu – et provoqué une imbrication des temps et espaces de vie. La banque états-unienne Wells Fargo a licencié une dizaine de collaborateurs au motif que ses salariés utilisaient un simulateur de mouvement de souris pour contrer le logiciel installé par leur employeur pour contrôler leur activité. Le géant bancaire brésilien Itaú a, quant à lui, tranché la question de la productivité de ses salariés en télétravail de façon radicale avec le licenciement de 1 000 salariés. Ces deux affaires très médiatisées interroge...
Une étude exclusive OpinionWay / Restlet, « Les français et les objets connectés », démontre que plus de la moitié des Français ne peut pas se passer d’un accès internet plus de quelques heures .
52% des Français estiment pouvoir tenir au mieux quelques heures avant de ressentir le besoin de se connecter à Internet et près d’un quart des moins de 34 ans ressent le besoin de se connecter au moins une fois par heure.
76% des Français sont préoccupés par la sécurité et la confidentialité des données lors de l’utilisation d’objets connectés. Les Français sont majoritairement multi-écrans : 67% d’entre eux utilisent au moins deux appareils pour se connecter à Internet (2,4 en moyenne).
Seul un Français sur 5 est satisfait de la synchronicité des données lorsqu’il fait face à un service client. Pour les 80% restants, les données ne sont pas nécessairement synchrones entre les différents canaux d’interaction à leur disposition. Les Français sont également multi-applications et multi-services, se connectant à Internet principalement pour lire leurs mails personnels (80%), consulter l’actualité (44%) ou la météo (40%)