Les fortes variations du cours du bitcoin sont-ils le signe de sa folle jeunesse ? Shutterstock Oatawa Par Hervé Alexandre , Université Paris Dauphine – PSL Pour quelles raisons le cours de l’or et celui du bitcoin se sont-ils envolés au mois de février 2024 ? Faut-il voir dans cette concordance davantage qu’un hasard, l’un devenant après l’autre une valeur refuge prisée des particuliers et bientôt des institutionnels comme semblait l’indiquer la chroniqueuse économique de France Infos ? Avant de tenter d’apporter quelques éléments de réponse à cette question, rappelons que, de manière générale, notre monde se numérise inexorablement. À part quelques nostalgiques et autres collectionneurs, nous n’achetons plus de disque en vinyle ni de CD. Nous téléchargeons des morceaux de musique, quand nous ne les écoutons pas tout simplement en streaming . Dans ce dernier cas, moyennant le paiement d’un abonnement, nous pouvons écouter un morceau sans
L'Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a donné son feu vert à la commercialisation d'un médicament créé avec une imprimante 3D. Une technique qui pourrait révolutionner la façon de soigner.
Jusqu'à présent, l'utilisation d'imprimantes en trois dimensions (3D) dans le domaine médical ne concernait que la fabrication de prothèses. Un nouveau cap vient d'être franchi cette semaine, qui pourrait bien révolutionner la façon de soigner.
Pour la première fois, en effet, la Food and Drug Administration (FDA, les autorités sanitaires américaines), vient de donner leur feu vert à la commercialisation d'un médicament créé par une imprimante 3D.
De nombreux avantages
Le Spritam, un médicament du laboratoire Aprecia Pharmaceuticals contre les crises d'épilepsie, pourra donc être produit à base de molécules assemblées par une imprimante 3D à partir du début de l'année prochaine, grâce à la technologie ZipDose. Concrètement, les molécules se trouveront sous forme de poudre vendue en pharmacie. Le patient va pouvoir ensuite utiliser cette poudre pour imprimer chez lui ses propres comprimés avec son imprimante 3D, pilotée depuis son ordinateur par un logiciel spécifique paramétré par son médecin. L'imprimante fabriquera le comprimé en tablettes, en déposant la poudre en couche de fines pellicules.
Ce procédé révolutionnaire présente plusieurs avantages. Le premier est que le patient disposera de comprimés dont la posologie sera spécifiquement adaptée à son cas. L'impression 3D permet, en effet, de réaliser un dosage beaucoup plus précis dans la constitution de la pilule où il peut y avoir jusqu'à 1 000 milligrammes de lévétiracétam, le principe actif.
Le second avantage tient à la structure même du médicament bio-imprimé. Au contraire des médicaments classiques, le médicament imprimé présente une structure poreuse qui le rend plus facile à avaler, ce qui permet à son principe actif – le lévétiracétam – d'agir plus rapidement dans l'organisme. Une rapidité primordiale pour traiter les crises d'épilepsies.
«Ces cinquante dernières années, nous avons fabriqué des tablettes en usine avant de les envoyer aux hôpitaux, mais pour la première fois cette méthode signifie que nous pouvons en produire au plus près des besoins des patients», s'est réjoui le professeur Mohamed Albed Alhnan de l'University of Central Lancashire à Preston au Royaume-Uni, interrogé par la BBC. Ce médecin-chercheur est un pionnier de l'impression 3D médicale puisqu'il avait testé en novembre dernier un système de filaments médicament-polymère pour imprimante 3D. «Le système inventé peut fournir aux institutions médicales de nouvelles options et maintenir la posologie tout en ajustant avec précision la dose avec un logiciel simple d'utilisation, ce qui est aujourd'hui coûteux et nécessite un personnel expérimenté et des installations spécialisées. Finalement, nous espérons voir notre système chez les patients qui ont besoin de changer en permanence leur dose quotidienne», expliquait alors le médecin qui prévoyait une arrivée de cette technique pour le grand public dans les 10 ans.
Le laboratoire Aprecia Pharmaceuticals a donc raccourci ces délais et promet d'ores et déjà d'appliquer sa technologie pour produire d'autres médicaments.
Jusqu'à présent, l'utilisation d'imprimantes en trois dimensions (3D) dans le domaine médical ne concernait que la fabrication de prothèses. Un nouveau cap vient d'être franchi cette semaine, qui pourrait bien révolutionner la façon de soigner.
Pour la première fois, en effet, la Food and Drug Administration (FDA, les autorités sanitaires américaines), vient de donner leur feu vert à la commercialisation d'un médicament créé par une imprimante 3D.
De nombreux avantages
Le Spritam, un médicament du laboratoire Aprecia Pharmaceuticals contre les crises d'épilepsie, pourra donc être produit à base de molécules assemblées par une imprimante 3D à partir du début de l'année prochaine, grâce à la technologie ZipDose. Concrètement, les molécules se trouveront sous forme de poudre vendue en pharmacie. Le patient va pouvoir ensuite utiliser cette poudre pour imprimer chez lui ses propres comprimés avec son imprimante 3D, pilotée depuis son ordinateur par un logiciel spécifique paramétré par son médecin. L'imprimante fabriquera le comprimé en tablettes, en déposant la poudre en couche de fines pellicules.
Ce procédé révolutionnaire présente plusieurs avantages. Le premier est que le patient disposera de comprimés dont la posologie sera spécifiquement adaptée à son cas. L'impression 3D permet, en effet, de réaliser un dosage beaucoup plus précis dans la constitution de la pilule où il peut y avoir jusqu'à 1 000 milligrammes de lévétiracétam, le principe actif.
Le second avantage tient à la structure même du médicament bio-imprimé. Au contraire des médicaments classiques, le médicament imprimé présente une structure poreuse qui le rend plus facile à avaler, ce qui permet à son principe actif – le lévétiracétam – d'agir plus rapidement dans l'organisme. Une rapidité primordiale pour traiter les crises d'épilepsies.
«Ces cinquante dernières années, nous avons fabriqué des tablettes en usine avant de les envoyer aux hôpitaux, mais pour la première fois cette méthode signifie que nous pouvons en produire au plus près des besoins des patients», s'est réjoui le professeur Mohamed Albed Alhnan de l'University of Central Lancashire à Preston au Royaume-Uni, interrogé par la BBC. Ce médecin-chercheur est un pionnier de l'impression 3D médicale puisqu'il avait testé en novembre dernier un système de filaments médicament-polymère pour imprimante 3D. «Le système inventé peut fournir aux institutions médicales de nouvelles options et maintenir la posologie tout en ajustant avec précision la dose avec un logiciel simple d'utilisation, ce qui est aujourd'hui coûteux et nécessite un personnel expérimenté et des installations spécialisées. Finalement, nous espérons voir notre système chez les patients qui ont besoin de changer en permanence leur dose quotidienne», expliquait alors le médecin qui prévoyait une arrivée de cette technique pour le grand public dans les 10 ans.
Le laboratoire Aprecia Pharmaceuticals a donc raccourci ces délais et promet d'ores et déjà d'appliquer sa technologie pour produire d'autres médicaments.
Déjà utilisé pour les prothèses
L'impression 3D en milieu médical est déjà utilisée pour créer des prothèses et implants comme des hanches artificielles, des prothèses dentaires ou encore des appareils auditifs personnalisés en fonction de la morphologie des patients. Les chirurgiens orthopédistes ont été les premiers à bénéficier d'implants imprimés en 3D, utilisant des matériaux biocompatibles. Un progrès rendu possible grâce aux avancées en imagerie médicale 3D.