En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
Le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot a dénoncé, mardi 28 août en démissionnant du gouvernement, le poids des lobbys dans les cercles du pouvoir. Il faisait référence, entre autres à la présence de Thierry Coste, lobbyiste au service des chasseurs lors d'une réunion la veille à l'Elysée avec Emmanuel Macron.
Mais qui sont ces "représentants d’intérêts" que visait Nicolas Hulot ? Qui sont ces homme et ses femmes que l’on croise à Paris dans les couloirs de l’Assemblée nationale et à Bruxelles dans ceux du Parlement européen ? Ont-ils autant de pouvoir qu’on le dit ? Perturbent-ils la fabrique de la loi ? Et sont-ils réellement et suffisamment encadrés ?
Notre enquête et le regard de l’eurodéputé José Bové dans le long format ci-dessous. Pour le consulter, cliquez sur le bouton "View story".