Invisibles depuis la surface, les câbles sous-marins en fibre optique transportent plus de 99 % du trafic intercontinental et forment l’ossature de l’économie numérique mondiale. Alors que leur réseau doit croître de près de 50 % d’ici 2040, sous l’effet du cloud et de l’intelligence artificielle, les États s’inquiètent de leur vulnérabilité aux sabotages et à l’espionnage. L’atterrissement à Marseille du câble Medusa, accueilli dans les infrastructures d’Orange, illustre à la fois cette expansion et la course à la résilience. Au XIX e siècle, le télégraphe a tissé la première trame de la mondialisation. Au XXI e , ce rôle est assumé par un réseau méconnu : près de 1,4 million de kilomètres de câbles sous-marins, qui transportent plus de 99 % du trafic internet international. Environ 550 à 570 systèmes sont aujourd’hui actifs, auxquels s’ajoutent plus de 80 projets en construction. L’Europe de l’Ouest, avec 152 câbles opérationnels, figure parmi les nœuds ...
Par Jean Marc Sanchis - Directeur Commercial et Marketing de La Barrière Automatique
La sécurité dans les villes est aujourd’hui au cœur des débats dans de nombreux pays, y compris en France. Le concept de « Security by Design » fait beaucoup parler dans les milieux où la sécurité est concernée. Ce concept fait référence à l’intégration de la sécurité en amont du processus de création d’une architecture réfléchie pour des villes où l’on souhaite que la sécurité des citoyens soit intégrée dans l’architecture. Selon ce concept, la sécurité doit être une priorité et non pas une option. Les architectes en charge de l’aménagement des villes peuvent allier l’esthétisme à la sécurité afin d’embellir les villes. En effet, les dispositifs de sécurité sont comme leur nom l’indique destinés à la sécurité des habitants des villes. Cependant, lorsque ces dispositifs ne sont pas esthétiques, l’effet inverse se produit. Cela crée de l’anxiété et un sentiment d’insécurité auprès des citoyens. Prenons par exemple les écoles aux Etats-Unis dotées de détecteurs de métaux à l’entrée qui permettent d’assurer la sécurité des élèves. Ces détecteurs ne sont ni dissimulés, ni esthétiquement beau. Cela crée un effet d’insécurité dans l’école bien que ces détecteurs soient là pour la sécurité au départ.
La discrétion : priorité pour les architectes
Face à ces défis d’esthétisme, les architectes peuvent réfléchir à l’aménagement des villes de façon différente en intégrant la sécurité dans leurs créations de manière plus discrète, en l’incorporant de manière passive. D’autant plus qu’une remise en question constante doit être effectuée en termes de sécurité dans les villes. Les réflexions autour de la sécurité doivent constamment se renouveler. En effet, de nouvelles menaces émergent ainsi de nouveaux moyens de sécurité doivent être mis en place. Ces moyens doivent-ils s’adapter à la ville et à cette volonté de discrétion ? La technologie évolue, la sécurité doit évoluer en même temps, tout comme les architectes qui doivent s’adapter à ces évolutions. Ces derniers vont certainement devoir anticiper le futur pour adapter leurs créations à un monde en constante évolution en termes de menaces et des nouvelles technologies.
Mais alors, les architectes devront-ils planifier 10 ans à l’avance pour être sûrs que la sécurité soit assurée dans les villes ? Devront-ils désormais travailler de pair avec d’autres acteurs de la sécurité ? Une chose est sûre, la sécurité reste une priorité pour les années à venir.
