En annonçant le plan national « Osez l’IA » ce 1er juillet, Clara Chappaz, ministre déléguée à l’Intelligence artificielle et au Numérique, n’a pas déclenché une révolution, mais acté une inflexion majeure : celle du passage à l’échelle. La France s’était dotée, dès 2018, d’une stratégie nationale ambitieuse issue du rapport Villani, posant les bases d’un écosystème de recherche performant, d’un financement public structurant et d’une régulation éthique. Une décennie plus tard, avec 1 000 start-up dans le domaine, un supercalculateur de pointe (Jean Zay) et des leaders comme Mistral AI, le socle est posé. Mais l’adoption reste lacunaire. En 2025, seules 13 % des PME utilisent réellement une solution IA. Le plan « Osez l’IA » veut inverser cette tendance. Ce plan s’inscrit dans le sillage de France 2030, qui a déjà engagé plus de 2,5 milliards d’euros pour soutenir l’intelligence artificielle. Il s’appuie également sur les enseignements du rapport de Bpifrance Le Lab (« L’IA dans les PM...
Par Jean Marc Sanchis - Directeur Commercial et Marketing de La Barrière Automatique
La sécurité dans les villes est aujourd’hui au cœur des débats dans de nombreux pays, y compris en France. Le concept de « Security by Design » fait beaucoup parler dans les milieux où la sécurité est concernée. Ce concept fait référence à l’intégration de la sécurité en amont du processus de création d’une architecture réfléchie pour des villes où l’on souhaite que la sécurité des citoyens soit intégrée dans l’architecture. Selon ce concept, la sécurité doit être une priorité et non pas une option. Les architectes en charge de l’aménagement des villes peuvent allier l’esthétisme à la sécurité afin d’embellir les villes. En effet, les dispositifs de sécurité sont comme leur nom l’indique destinés à la sécurité des habitants des villes. Cependant, lorsque ces dispositifs ne sont pas esthétiques, l’effet inverse se produit. Cela crée de l’anxiété et un sentiment d’insécurité auprès des citoyens. Prenons par exemple les écoles aux Etats-Unis dotées de détecteurs de métaux à l’entrée qui permettent d’assurer la sécurité des élèves. Ces détecteurs ne sont ni dissimulés, ni esthétiquement beau. Cela crée un effet d’insécurité dans l’école bien que ces détecteurs soient là pour la sécurité au départ.
La discrétion : priorité pour les architectes
Face à ces défis d’esthétisme, les architectes peuvent réfléchir à l’aménagement des villes de façon différente en intégrant la sécurité dans leurs créations de manière plus discrète, en l’incorporant de manière passive. D’autant plus qu’une remise en question constante doit être effectuée en termes de sécurité dans les villes. Les réflexions autour de la sécurité doivent constamment se renouveler. En effet, de nouvelles menaces émergent ainsi de nouveaux moyens de sécurité doivent être mis en place. Ces moyens doivent-ils s’adapter à la ville et à cette volonté de discrétion ? La technologie évolue, la sécurité doit évoluer en même temps, tout comme les architectes qui doivent s’adapter à ces évolutions. Ces derniers vont certainement devoir anticiper le futur pour adapter leurs créations à un monde en constante évolution en termes de menaces et des nouvelles technologies.
Mais alors, les architectes devront-ils planifier 10 ans à l’avance pour être sûrs que la sécurité soit assurée dans les villes ? Devront-ils désormais travailler de pair avec d’autres acteurs de la sécurité ? Une chose est sûre, la sécurité reste une priorité pour les années à venir.