Dans À l’assaut du réel, Gérald Bronner explore le glissement inquiétant d’une ère de post-vérité vers une possible « post-réalité », dopée par les réseaux sociaux, la dérégulation et l’essor de l’intelligence artificielle. À travers de nombreux exemples, le sociologue montre comment bulles de filtres, croyances radicalisées et nouveaux imaginaires fragmentent notre rapport au monde. Un essai qui résonne fortement avec le débat sur la démocratie numérique, alors que se pose plus que jamais la question d’un socle commun de réalité. Voilà un livre qui résonne parfaitement avec le tour de France qu’Emmanuel Macron a entamé face aux lecteurs de La Dépêche, mercredi au siège de notre journal à Toulouse, autour de "la démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux et des algorithmes." Dans "A l’assaut du réel", le sociologue Gérald Bronner, spécialiste des croyances collectives, s’interroge pour savoir si après la "post-vérité" – dont Donald Trump et ses "f...
Partenaire du Digital Society Forum depuis 2015 (une plateforme collaborative ouverte, initiée par Orange pour réfléchir et échanger sur les enjeux du numérique sur notre vie), BVA vient de mener une nouvelle enquête, consacrée au lien entre numérique et environnement.
Numérique et environnement : un lien complexe pour les Français
- Moins d’un Français sur trois se sent bien informé concernant l’impact du numérique sur l’environnement (27%)
- Un impact du numérique jugé plus négatif (40%) que positif (21%) sur l’environnement, tandis que 30% déclarent ne pas savoir
- Un sentiment majoritaire que le développement des équipements numériques (73%) et des objets connectés (63%) a un impact important sur l’environnement
- En revanche, les Français sont moins conscients des effets potentiellement importants de la consommation de contenu vidéo (49%) et de l’envoi d’e-mails (48%) sur l’environnement
Des pratiques éco-responsables dans le domaine du numérique amenées à se développer ?
Une majorité de Français déclare recycler ses appareils électroniques plutôt que de les jeter (68%) ou paramètre ses appareils en mode économie d’énergie (60%)
Mais une minorité limite le visionnage de vidéo ou de la télévision sur Internet (38%), éteint sa box (30%) ou contrôle son usage des outils numériques (23%)
Des attentes fortes à l’égard des grands acteurs du numérique
Les grands acteurs du numérique (62%) sont ceux qui doivent le plus s’impliquer dans la transition écologique à travers le numérique, devant les grands opérateurs télécom (56%), les citoyens (54%) et le Gouvernement et les organisations publiques qui lui sont liées (52%)Les mesures prioritaires à mettre en place selon les Français :
- Développer l’information et la sensibilisation : sensibiliser le grand public sur l’impact de leurs habitudes numériques sur l’environnement (51%) et mobiliser les acteurs du numérique pour qu’ils sensibilisent les consommateurs à une utilisation « éco-responsable » de leurs produits (50%)
- Innover : en développant l’utilisation de composants recyclés dans la frabication des outils numériques (58%), en développant des outils « intelligents » comme une box qui s’éteint toute seule (55%) ou en augmentant le nombre d’acteurs spécialisés dans la réparation et le reconditionnement des outils numériques (52%)

