Une étude sectorielle de l’Afnic met en lumière le décalage croissant entre viticulteurs et reste du monde agricole en matière de présence en ligne. Très équipés, offensifs sur la publicité et structurés dans leur stratégie numérique, ils démontrent le potentiel encore largement sous-exploité du web dans l’agriculture. Dans un paysage agricole où la transition numérique demeure inégale, les viticulteurs apparaissent comme un groupe particulièrement en avance sur internet. L’étude sectorielle de l’Afnic (Association Française pour le Nommage Internet en Coopération, qui gère les sites web en. fr), menée auprès de 1 002 TPE et PME du secteur entre juillet et août 2025, dresse un contraste net entre la filière viticole et l’ensemble des agriculteurs. Avec 79 % de sites internet actifs, contre seulement 27 % pour le reste du secteur, les viticulteurs ont ainsi fait du web un véritable levier d’activité. Leur présence sur les réseaux sociaux atteint 92 %, là où la m...
Il y a quelques années, La Poste avait frappé un grand coup en proposant de doter chaque Français d’une adresse électronique gratuite à vie. Aujourd’hui, avec l’avénement du haut débit, l’équipement sans cesse croissant des ménages en ordinateur et l’apparition de nouveaux usages relatif à l’expression (blogs, etc.), s’ouvre l’ère de l’adresse internet personnelle.C’est-à-dire la possibilité d’avoir une adresse électronique personnalisée de type jean@dupont.fr (au lieu de jean.dupont@fournisseur.fr) mais aussi de disposer d’un nom de domaine de type www.dupont.fr qui renvoie, par exemple, vers son site web personnel.Raz-de-marée pour .eu
Sur internet, les noms de domaines relèvent d’enjeux politiques – affirmer sa présence notamment linguistique – et économique et la France comme l’Europe accusent un réel retard. La première, forte pourtant d’un taux de pénétration d’internet de 42%, n’accueille que 2% des noms de domaines dans le monde. La faute à un choix politique : celui de réserver l’extension .fr aux seules entreprises. Cela va changer . A partir du 20 juin prochan, toute personne majeure et disposant d’une adresse postale en France pourra être titulaire d’un domaine en .fr. Les Français pourront donc opter pour leur domaine national pour quelques dizaines d’euros par an avec autant de facilité qu’ils peuvent aujourd’hui acheter les domaines génériques (.com, .net ou .org). Autre nouveauté, l’arrivée si attendu de l’extension européenne .eu. L’incapacité de l’Europe à mettre en place cette extension illustrait aussi l’incapacité de l’Euirope à parler d’une seule voix sur la scène internationale. Pour éviter que des entreprises ne soient victimes de «cybersquatting» de leur nom sur inernet, la commissaire européenne à la Société de l’information, avait mis en place une procédure en plusieurs étapes. Depuis le 7 décembre 2005, seules les entreprises pouvait candidater. Depuis le 7 avril dernier, tout résidant européen peut demander un nom de domaine. Résultat : un raz-de-marée des particuliers avec 717000 demandes auprès de l’organisme Eurid quatre heures après l’ouverture des inscriptions... L’objectif de l’extension .eu est d’offrir une «alternative attrayante», au .com