Une nouvelle étude commandée par Alteryx , la plateforme d'IA pour l'analyse d'entreprise en France, révèle que les organisations ne sont pas prêtes à tirer parti de l'IA générative en raison de leurs données. Le rapport " Data Stack Evolution : Legacy Challenges and AI Opportunities", qui a interrogé 3 100 leaders mondiaux de l'informatique, a mis en évidence des obstacles qui empêchent le déploiement réussi de l'IA générative, notamment la gestion des piles de données, la stratégie technologique et les cultures d'entreprise. Un manque de confiance envers les piles de données L’étude souligne un décalage important entre la confiance que les responsables informatiques mondiaux accordent à leurs données et la réalité de leurs piles de données. En France, alors que 43% des répondants qualifient la maturité de leurs données comme étant "bonne" ou "avancée" et que 68% ont confiance dans leurs données, un cinquième a tout de même évo
Imaginez votre petit dernier se saisir de votre téléphone portable flambant neuf... pour s’en servir comme d’unballon de foot ! Patratras, la coqueplastique s’est cassée etsousle choc,le circuit électronique est séveremment endommagé. Plutôt que d’envoyer le portable pour 3 semaines de réparations, calmement, vous vous connectez sur le site internet dufabricant, sélectionnez le bon modèle puis téléchargez deux fichiers. Vous allumez votre imprimante 3D et quelques minutes plus tard,vous récupérez...une coque toute neuve. Le second fichier est dirigé vers une seconde imprimante qui va «graver» un circuit imprimé pour remplacer celui qui a rendu l’âme. Scénario de science fiction ? Pas tout à fait : ces technologiques existent (les imprimantes en trois dimensions) ou sont en passe de se concrétiser (l’impressiondes circuits électronoiques) et vont exploser dans les années à venir.C’est ce que les Américains appellent la Do it yourself economy, c’est-à-dire l’économie du «Faîtes-le vous-même.»
APPLICATIONS EN MÉDECINE
Concernant les imprimantes 3D, véritables «micro-usines», le marché est déjà solidement installé et permet, à un coût,certes encore élevé, de produire des pièces métalliques ou en plastique. «La fiabilité et la précision de ces outils sont telles que l’armée américaine en Irak utilise un Mobile Hospital,ou MPH(un hôpital mobile de réparation de pièces), comportant des imprimantes 3D pour réparer sur place, sans attendre l’envoi des pièces de rechange, des pièces métalliques essentielles aux véhicules de transport ou aux armements.Les unités MPH ont déjà produit en Irak et au Koweit plus de 13000 pièces de rechange», explique Joël de Rosnay*.
Après les militaires, toujours en pointe,le monde de l’industrie y vient aussi. Cela va du petit cabinet d’études-ingénierie qui veut rapidement produire un protype jusqu’aux grands groupes,automobiles par exemples,pour la production de petites pièces de série.
Le monde médical voit également dans l’impression 3D une révolution aussi importante que la télémédecine, notamment pour la fabrication de prothèses ou d’implants.
Pour l’heure, les constructeurs des imprimantes 3D, dont les moins encombrantes ont la taille d’un petit réfrigérateur sont chères (plus de 20000$). Le marché qui va croître de 31% en 2005 à 1 milliard de dollars est trusté par les américains : 3D Systems, Stratasys et ZCorp. Les Européens s’y mettent et dans les années à venir, la miniaturisation des machines et la baisse des prix sera inévitable. Chacun pourra alors véritablement créer jouets, supports divers,etc.
Philippe Rioux
*«La révoltedu pronetariat.Des massmédia au média des masses» par Joël de Rosnay. Ed. Fayard. Le livre est également en ligne à l’adresse : www.pronetaires.com
APPLICATIONS EN MÉDECINE
Concernant les imprimantes 3D, véritables «micro-usines», le marché est déjà solidement installé et permet, à un coût,certes encore élevé, de produire des pièces métalliques ou en plastique. «La fiabilité et la précision de ces outils sont telles que l’armée américaine en Irak utilise un Mobile Hospital,ou MPH(un hôpital mobile de réparation de pièces), comportant des imprimantes 3D pour réparer sur place, sans attendre l’envoi des pièces de rechange, des pièces métalliques essentielles aux véhicules de transport ou aux armements.Les unités MPH ont déjà produit en Irak et au Koweit plus de 13000 pièces de rechange», explique Joël de Rosnay*.
Après les militaires, toujours en pointe,le monde de l’industrie y vient aussi. Cela va du petit cabinet d’études-ingénierie qui veut rapidement produire un protype jusqu’aux grands groupes,automobiles par exemples,pour la production de petites pièces de série.
Le monde médical voit également dans l’impression 3D une révolution aussi importante que la télémédecine, notamment pour la fabrication de prothèses ou d’implants.
Pour l’heure, les constructeurs des imprimantes 3D, dont les moins encombrantes ont la taille d’un petit réfrigérateur sont chères (plus de 20000$). Le marché qui va croître de 31% en 2005 à 1 milliard de dollars est trusté par les américains : 3D Systems, Stratasys et ZCorp. Les Européens s’y mettent et dans les années à venir, la miniaturisation des machines et la baisse des prix sera inévitable. Chacun pourra alors véritablement créer jouets, supports divers,etc.
Philippe Rioux
*«La révoltedu pronetariat.Des massmédia au média des masses» par Joël de Rosnay. Ed. Fayard. Le livre est également en ligne à l’adresse : www.pronetaires.com
Comment ça marche ?«Pour usiner une pièce métallique, explique Joël de Rosnay, une buse projette une poudre métallique,couche par couche, sur un support mouvant, tandis qu’un laser, suivant les mouvements de la buse, soude au fur et à mesure la pièce en formation.La buse et le laser sont commandés par un logiciel recevant,parexemple, depuis internet les commandes numériques nécessaires, correspondant au plan de la pièce. Pour du plastique, la plateforme mouvante descend dans un bain de plastique liquide, qui est polymérisé par couches successives sous l’effet d’un laser.